Parier sur les chevaux ou jouer au PMUB est devenu l’activité de plus d’un à Ouagadougou. Les kiosques PMUB se multiplient dans les quartiers de la capitale. Le nombre de parieurs s’agrandit, chacun veut se faire une fortune dans le hasard.

Il est 12h quand nous arrivions dans un kiosque PMUB de la ville de Ouagadougou, certains ont la tête baissée. Les regards fixés sur leur programme, d’autres font la queue devant le guichet pour jouer leur combinaison.

Aujourd’hui, les parieurs ont la lourde tâche de choisir dans le programme, 3 numéros au hasard en espérant être dans l’ordre. Le vieux Alidou a fait son entrée dans le cercle des parieurs depuis maintenant plus de 15 ans.
«J’ai commencé a joué au PMUB depuis son arrivée au Burkina. En ce temps j’étais à Gounghin, on sortait pour jouer car c’était devant notre porte. Ça fait plus de 20 ans aujourd’hui » relate-il 

Aujourd’hui il enregistre un bilan sombre car il n’a pas encore gagné le gros lot. 

« Je n’ai jamais eu 100. 000 ici, c’est 10.000 F, 15.000F  comme ça, 25.000 F c’était juste une fois »

Cependant il reste confiant et continue de parier en espérant un jour être parmi les grands gagnants  . « Mais si tu veux jouer il faut jouer, faut pas perdre courage parce qu’on ne gagne pas. Faut toujours jouer. Moi je ne gagne pas mais je suis là je ne laisse pas parce que j’ai beaucoup financé. J’ai toujours le courage de jouer, il y aura un jour où je vais gagner, je vais aussi avoir les millions » espère-il.

Contrairement au vieux Alidou, Monsieur Sané quant à lui a reçu la visite des Dieux de la chance. Il a déjà  empoché une cagnotte de 10 millions.

« Depuis 2004 j’avais eu plus de 10 millions mais en ce moment j’avais trop jouer aussi » se souvient-il

Aujourd’hui, les jeux de hasard font partie du quotidien de certains burkinabè sans distinction de sexe ni d’âge. Si certains y gagnent leurs comptes, d’autres attendent leur jour de chance en espérant décrocher  le gros lot.