Le paludisme constitue la première cause de décès et d’hospitalisation au Burkina Faso. Pour prévenir cette maladie qui endeuille de nombreuses familles, plusieurs outils dont l’utilisation des moustiquaires imprégnées ont même été employés. Cependant, les vecteurs du paludisme résistent de plus en plus à ces moustiquaires imprégnées d’où l’introduction de nouvel outil à savoir les moustiquaires dites de nouvelles générations. Afin d’échanger sur les mesures de gestion de cette résistance au plan national, un atelier sur la qualité des outils de lutte contre les vecteurs du paludisme s’est tenu le vendredi 28 mai 2021 à Ouagadougou.
Les stratégies de lutte basées sur les médicaments à elles seules ne peuvent pas rompre la transmission du paludisme. Pour venir à bout de ce mal, la lutte anti-vectorielle constitue une stratégie importante impliquant l’utilisation d’insecticides. Toutefois, l’on assiste de plus en plus à l’émergence de résistance des vecteurs du paludisme aux insecticides. En vue d’apporter une réponse adéquate à cette situation, les chercheurs de la santé ont introduit les moustiquaires imprégnées d’insecticides de « nouvelle génération ». « Depuis un certain temps, nous avons constaté que les moustiques résistent aux insecticides qui est imprégnées dans ces moustiquaires. Donc le Burkina Faso avec l’accompagnement des différents chercheurs ont vu qu’il faut trouver d’autres combinaisons pour pouvoir améliorer la protection de la population. Et depuis un certain temps, nous distribuons des moustiquaires de nouvelle génération qui protègent beaucoup plus par rapport à celles qu’on distribuait avant » a indiqué Dr Gauthier Tougri, coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme.
Intervenant par visio-conférence depuis la Grande Bretagne, le Pr Hilary Ranson, fondatrice du projet « Piivec » (partenariat pour améliorer l’impact de la lutte anti vectorielle) préconise le test de tous les outils ayant déjà fait leur preuve y compris les moustiquaires de nouvelle génération. « Nous faisons face à toute une variété d’outils pour lutter contre le paludisme. Et il faut tester toutes les méthodes qui ont fait leur preuve et qui arrivent à faire baisser la courbe des contaminations. Il s’agit notamment de faire des tests avec les nouvelles moustiquaires nouvelle génération, avec aussi les initiatives locales qui ont fait leur preuve pour pouvoir lutter contre la prolifération des moustiques » a-t-elle plaidé.
Au cours de cet atelier, les acteurs de la santé se sont penchés également sur les modalités de déploiement de ces moustiquaires nouvelles générations.
Le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme a annoncé son déploiement à grande échelle à partir de 2022.
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