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POLITIQUE

POLITIQUE (234)

Alpha Condé remporte l'élection présidentielle en Guinée, c'est ce qu'annonce ce samedi la commission électorale indépendante depuis Conakry.

Le président sortant aurait cumulé 59 % des voix soit une majorité absolue dès le premier tour.

La situation déjà très tendue dans le pays pourrait encore s aggraver avec l'officialisation de ce résultat.

Le pricnipal opposant Cellou Dalein Diallo qui s'était proclamé vainqueur de l'élection en début de semaine a déjà annoncé refuser catégoriquement de reconnaitre le résultat de l'élection.

Il a obtenu 33.5% des suffrages.

Comme le préconisait la commission Paix et Sécurité de la Cédéao, le gouvernement ivoirien a accepté l'idée d'une rencontre entre le Président de la République, Alassane Ouattara et le numéro 1 du PDCI, Henri Konan Bédié. Cette annonce officielle est un premier pas dans l'optique d'une participation de l'opposition à la présidentielle du 31 octobre prochain. La commission de la Cédéao a préconisé notamment l'intégration d'une cinquième personnalité issue de l'opposition dans le bureau de la Commission électorale indépendante, l'octroi d'un poste de vice-président au PDCI dans cette commission et une recomposition des la Commission électorale indépendante locales. De son côté le gouvernement a demandé à l'opposition de lever son appel à la désobéissance civile et de s'inscrire dans le dialogue afin d'offrir une élection présidentielle apaisée.

Le Conseil constitutionnel a retenu 13 candidats pour l’élection présidentielle de novembre prochain. Seule la candidature de Harouna Kindo a été rejetée pour défaut de paiement de la caution de 25.000.000 F CFA. Parmi les candidats retenus figurent une femme,  Yeli Monique Kam.

voici la liste des candidats retenus

1-Barry Tahirou (MCR)

2- Diabré Zéphirin (UPC)

3-  Farama Ségui Ambroise (OPA-BF)

4 – Kaboré Roch Marc Christian (MPP)

5 – Kam Yéli Monique (MRB)

6- Komboïgo Wend-Venem Eddie Constance Hyacinthe (CDP)

7 – Ouédraogo Ablassé (Le Faso autrement)

8- Ouédraogo Gilbert Noël De Bonne Espérance (ADF/RDA)

9-  Ouédraogo Kadré Désiré (Agir Ensemble)

10-  Sessouma Kiemdoro Do Pascal (Vision Burkina)

11- Soma Abdoulaye (Mouvement Soleil d’Avenir)

12- Tassembedo Aimé (Indépendant)

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a accordé une audience, ce lundi en fin de matinée, au Premier ministre de la République de Guinée-Bissau, Nuno Gomes Nabiam, porteur d’un message du président Umaro Sissoco Embalo à son homologue burkinabè.
« Nous avons échangé sur la coopération entre le Burkina Faso et la Guinée-Bissau », a déclaré le Premier ministre bissau-guinéen à sa sortie d’audience.
Selon Nuno Gomes Nabiam, le président du Faso a insisté sur la nécessité de travailler au renforcement de la coopération entre les deux pays. « Le président du Faso nous a recommandé de travailler pour la tenue de la commission mixte entre le Burkina Faso et la Guinée-Bissau » a-t-il expliqué.
Le Premier ministre bissau-guinéen a aussi indiqué que le processus est déjà engagé pour la tenue, bientôt à Ouagadougou de cette commission mixte.

Direction de la communication de la présidence du Faso

« Nous avons suivi avec attention l'interview que le Président du Faso a donnée aux journalistes de France 24 et de RFI, le jeudi 15 octobre 2020. Le candidat Kaboré promet un retour des exilés au premier semestre de l'année 2021.

Fidèle à ses idéaux de paix et de réconciliation nationale, notre parti, l'Alliance pour la Démocratie et la Fédération - Rassemblement Démocratique Africain (ADF-RDA), a toujours prôné le retour des exilés parce que c'est ensemble que nous pourrons construire le Burkina Faso.

Aucune politique d'exclusion n'a produit de bons fruits pour un pays. Si donc, la volonté d'aller à une véritable réconciliation entre fils et filles de ce pays est sincère, nous nous en félicitons. C'est au moins la preuve que nos interpellations n'ont pas été vaines. Cependant, nous aurions souhaité que le candidat Roch Kaboré ne conditionne pas sa démarche à sa victoire à la présidentielle, ce qui peut laisser penser à une promesse électorale.

En tout état de cause, tel que le propose un grand pan de mon Programme politique, le Burkina Faso n'a pas d'autre solution que de prendre la voie d'une véritable réconciliation nationale qui pourra faire échec aux tentatives de sabordage de l'unité et de la cohésion ainsi qu'au péril des attaques terroristes. »

 

 

Pour l’ADF-RDA,

Me Gilbert Naamdouda OUEDRAOGO

Président de l’ADF-RDA

 

Suite à l’interview accordée par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à RFI et France24, le 15 octobre 2020, entretien au cours duquel le chef de l’État a promis d’entamer le processus de réconciliation nationale des le première semestre de 2021 s’il était réélu, le chef de file de l’opposition burkinabè, souligne  que «  le Président sortant, Roch KABORE, montre clairement que pour lui, la réconciliation n’est pas une nécessité pour l’avenir du pays ». Ci-dessous l’intégralité de la déclaration du chef de file de l’opposition.

"A la faveur d’une interview qu’il accordée aux médias français France 24 et RFI, et diffusée le 15 octobre 2020, le Président du Faso a promis le retour des exilés politiques dès le premier semestre de 2021, s’il est réélu.

Par cette déclaration, le Président KABORE reconnaît tardivement que notre pays a un problème de réconciliation, et qu’en cinq années de gouvernance, il n’a pas accordé à cette question hautement vitale pour notre pays, l’attention qu’elle méritait.

La question de la réconciliation n’est pas nouvelle, et  la main tendue de l’ancien président Blaise COMPAORE, que le Président KABORE a évoquée au détour d’une phrase, date d’avril 2019. Malgré les appels incessants de l’opinion nationale, et les conseils avisés de nos partenaires, le Président KABORE n’a pas daigné donner une suite à cette manifestation de bonne volonté de l’ancien Chef d’Etat.

Les Burkinabè sont témoins que, pour sa part, l’Opposition politique a toujours fait de la réconciliation nationale une de ses revendications. En début d’année, elle a même envoyé  au Chef de l’Etat un mémorandum sur sa vision de la réconciliation nationale et la démarche qui lui paraissait indiquée pour y parvenir. Dans ce mémorandum daté du 6 février 2020, et dont une copie est jointe à ce texte, le Forum de la Réconciliation devait se tenir en juin 2020.

En devenant subitement adepte de la réconciliation nationale juste quelques jours avant l’ouverture de la campagne électorale, et en liant sa démarche de réconciliation à son éventuelle réélection, le Président sortant, Roch KABORE, montre clairement que pour lui, la réconciliation n’est pas une nécessité pour l’avenir du pays. Il voit plutôt la réconciliation comme un banal  argument électoral brandi sous forme de chantage pour obtenir les suffrages des partisans des exilés.

De mon point de vue, la question de la réconciliation ne doit pas être liée à des calculs électoralistes. On va à la réconciliation si on pense qu’elle est nécessaire pour notre pays. C’est d’ailleurs ici que l’on comprend l’apathie du président sortant sur cette question durant les cinq années de son mandat. Qu’est ce qui l’a empêché de lancer le processus de réconciliation en 2016, en 2017, en 2018 ou en 2019 ? Rien ! Pourquoi le président sortant ferait-il en 2021 ce qu’il n’a pas voulu faire durant son  premier mandat ?  Si malgré son bilan catastrophique et contre toute attente, les Burkinabè réélisent M. KABORE, il sera à son dernier mandat. Quel intérêt aurait-il alors à honorer ses promesses? Aucune, puisqu'il ne solliciterait pas de nouveau mandat.

La classe politique doit faire de la réconciliation nationale, non pas une question conjoncturelle autour de laquelle se noue un deal entre politiciens, mais une thérapie profonde pour guérir le Burkina Faso de ses blessures.

C’est sur ce registre que devrait s’inscrire le premier des Burkinabè"

Zéphirin DIABRE

La Guinée vivait vendredi les dernières heures d’une campagne électorale fiévreuse, les forces de sécurité bloquant les accès du centre de Conakry pour des raisons inconnues, alors qu’un haut gradé était tué dans un camp militaire à l’est de la capitale.

Aucune explication officielle n’a été obtenue à la mise en place de barrages bloquant l’accès au quartier de Kaloum, où se trouvent les centres de décision guinéens.

Un policier déployé dans le centre a invoqué auprès de l’AFP le passage prévu dans la journée du président Alpha Condé pour un dernier meeting de campagne à la périphérie de la capitale avant la présidentielle de dimanche, où il brigue un troisième mandat consécutif et contesté. Ces propos n’ont pas pu être vérifiés.

En revanche, dans la nuit, à une centaine de kilomètres au nord-est de Conakry, « des hommes armés ont ouvert le feu dans l’enceinte du camp militaire de Samoreyah à Kindia, blessant mortellement le colonel Mamady Condé », a indiqué sur sa page Facebook le porte-parole du ministère de la Défense, Aladji Cellou.

Le colonel Condé était le commandant du bataillon de commandos du camp, où sont basés les Casques bleus guinéens déployés à Kidal, dans le nord-est du Mali.

« Les forces de défense ont immédiatement réagi pour sécuriser le camp et ses environs. La situation est sous contrôle à Kindia. Des enquêtes sont ouvertes et les ratissages se poursuivent », a ajouté le porte-parole.

Une source militaire au sein du camp a affirmé à l’AFP sous le couvert de l’anonymat que l’officier tué, en butte à des accusations de « népotisme, d’ethnocentrisme et surtout d’avoir bloqué des primes pour des soldats de retour de Kidal », avait été menacé à plusieurs reprises. 

Aucun lien n’a pu être établi entre les événements de Kindia et les dispositions prises dans la capitale.

L’autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) monte au créneau pour lutter contre la mauvaise qualité des ouvrages issus de la commande publique. Constamment interpellée sur la question, l’organe de régulation des travaux publics entend jouer sa partition pour endiguer ce phénomène. Cette notification a été faite aux hommes de médias au cours d’un déjeuner de presse tenu ce 14 octobre 2020.

La qualité des ouvrages issus de la commande publique est constamment remise en cause par la population. Nombreuses  infrastructures publiques ne résistent pas aux intempéries surtout en période hivernale.

Selon l’autorité de régulation de la commande publique, la mauvaise prévision budgétaire et l’état défectueux  des matériaux utilisés par certaines entreprises constituent entres autre les raisons de la dégradation de certains ouvrages publics. « Les prévisions budgétaires de certains marchés de travaux sont irréalistes. A cela s’ajoute la qualité des matériaux ; si ces matériaux ne sont pas de bonne qualité, évidemment cela peut expliquer la mauvaise qualité de l’ouvrage » souligne Taïrou Sanou, secrétaire permanent de l’ARCOP.

Comme solution pour pallier ce phénomène, le régulateur de la commande publique prévoit des séances de formation au profit des responsables d’entreprises. Elle menace aussi de sanction, les entreprises défaillantes. « Au-delà des formations, il faut envisager à professionnaliser le secteur. Le deuxième axe est qu’il faut rompre avec la mauvaise conscience que certains ont ; pour cela il n’y a pas une solution miracle. Il faut donc sanctionner tous les acteurs qui décident de se servir et non pas servir le système » prévient Taïrou Sanou.

 Au Cours de cet échange avec la presse, l’autorité de régulation de la commande publique a également procédé à la présentation de son rapport annuel d’activité de 2019.

Wendinmi Cheick Omar Ouédraogo (stagiaire).    

L’audit du fichier électoral a été lancé ce 13 octobre 2020. La mission d’experts reçue le 12 octobre par la mouvance présidentielle et l’opposition a débuté ces travaux ce 13 octobre. Ils sont au total 08 experts indépendants qui passeront au peigne fin le fichier électoral.

Selon le chef de l’équipe technique Cyril Kulenovic, les travaux de l’audit « externe et indépendant » se feront de concert avec les parties signataires. Ils seront présents durant tout le processus.  « Le comité sera composé de 28 personnes et travailleront en conclave. Il sera abordé tous les aspects qui constituent le fichier électoral. (Les opérations, le recrutement du personnel, leurs sélections…) » a-t-il déclaré. « Tous les acteurs auront l’occasion de s’exprimer et de poser des questions de manière transparente et inclusive » poursuit-il.

«  Nous avons toujours voulu que les élections présidentielle et législatives se passent de manière transparente et dans l’équité, et que nous puissions avoir des résultats non contestés par toutes les parties » a soutenu le ministre d’Etat qui a pris la parole au nom du gouvernement.
La mouvance présidentielle et l’opposition politique ont de part et d’autres salué la bonne coopération des partenaires au développement du Burkina. Les deux pools politiques se disent soulagés de la réalisation de l’audit et espèrent que celui-ci aboutira à des résultats incontestés.
« Le Burkina a une chance d’avoir un comité de suivi du dialogue politique qui souhaite que les élections se passent très bien au soir du 22 novembre », a affirmé maitre Bénéwendé Stanislas SANKARA représentant les partis de la majorité présidentielle.
Pour Zéphirin DIABRE chef de file de l’opposition politique , « c’est une étape décisive dans tout le cheminement que nous avons souhaité et revendiqué qui est de nous assurer que nous avons un fichier autour duquel il n’y a pas de contestation possible.

Par ailleurs, la restitution des résultats de l’audit du fichier électoral est attendue pour le 21 octobre prochain.

Jecolia Sawadogo (stagiaire)

 

Le Premier ministre Christophe Dabiré a indiqué samedi à Manga, que le Burkina Faso «n’a pas d’exilés politiques», contrairement à ce que soutiennent certains opposants.

«Je ne crois pas, et ça c’est la conviction personnelle du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré (NDLR) qui dit que nous n’avons pas d’exilés politiques parce que nous n’avons pas poursuivi des gens pour leurs convictions politiques au point qu’ils aillent se réfugier quelque part », a déclaré, samedi, le Premier ministre Christophe Joseph Dabiré, lors d’une rencontre d’échanges avec les forces vives de la région du Centre-sud.

Le Premier ministre réagissait à une interpellation invitant le gouvernement à résoudre diligemment la question de la réconciliation nationale «même si cela implique le retour des exilés».

Pour Christophe Dabiré, aucune mesure n’est prise dans le sens d’empêcher le retour au pays de Burkinabè vivant à l’étranger.

«Nous ne nous opposons à personne et nous ne prenons aucune disposition pour que certains ne rentrent pas dans le territoire national», a-t-il soutenu, ajoutant que les gens qui sont à l’extérieur l’ont décidé «par rapport à une question de sécurité et peut-être une question de choix».

Citant le cas du général Yacouba Isaac Zida vivant au Canada et les accusations portées sur le gouvernement qui serait « contre son retour», le chef du gouvernement a fait savoir qu’il s’agit d’allégations.

«Ce n’est pas vrai et le gouvernement a répondu pour dire que nous ne sommes pas contre le retour de Zida au Burkina Faso», a-t-il souligné, avant de confier que le général Zida est «un citoyen comme tous les burkinabè».

«Seulement comme tout citoyen, s’il rentre, il a l’obligation de répondre à un certain nombre de griefs qui lui sont faits aujourd’hui par le tribunal militaire», a précisé le Premier ministre.

S’agissant de la question de la réconciliation nationale proprement dite, Christophe Marie Joseph Dabiré a affirmé que c’est un processus en cours et « de petit pas » sont faits régulièrement dans la résolution de dossiers détenus par devers le Haut conseil pour la Réconciliation et l’Unité nationale (HCRUN).

Il a cité en guise d’exemple le cas de militaires et policiers radiés en 2011 qui a connu un dénouement.

«Ça par exemple c’est un processus qui va dans le sens de la consolidation de la réconciliation nationale parce que ce sont des phénomènes qui se sont passés lorsque le président Roch Marc Christian Kaboré n’était pas au pouvoir», a-t-il relevé.

Sur la compréhension générale qui doit être faite de la réconciliation nationale, Christophe Dabiré a souhaité que les uns et les autres se démarquent de l’idée selon laquelle elle «consiste à mettre une croix sur le passé».

Il a également noté que le problème ne doit pas non plus être posé «sous l’angle de la réhabilitation de ceux qui sont dehors et qu’on appelle des exilés politiques».

«Il faut que les gens acceptent que nous allions dans le processus pour arriver à résoudre le problème de la réconciliation nationale selon le triptyque qui a été indiqué à savoir vérité, justice et réconciliation », a insisté Christophe Marie Joseph Dabiré.

Agence d’information du Burkina (AIB)

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