Dans la dynamique de procéder au renouvellement des instances dirigeantes de la chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso, la commission d’organisation des élections consulaires de cette institution a procédé le mardi 1er juin 2021 à la proclamation des résultats provisoires des élections consulaires tenues le 30 mai dernier. Cette élection marque la mise en place de la troisième mandature de la chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso.
Entamée le 04 mai 2016, la deuxième mandature de la chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso est arrivée à échéance le 03 mai 2021. Selon Sagnon Sawadogo Gisèle, conseillère technique du ministre du commerce, l’organisation des élections du 30 mai dernier marque la « mise en œuvre de la troisième mandature » de la chambre des métiers de l’artisanat. « L’organisation des élections consulaires de 2021 qui consacrera la mise en place de la 3ème mandature de la chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso s’est tenue conformément aux dispositions de l’arrêté N°2021-00163/MICA/SG du 13 avril 2021 portant définition des principes et modalités d’organisation des élections consulaires 2021 de la CMA-BF » a-t-elle souligné.
La ministre déléguée chargée de l’artisanat, madame Go Louise Anne, a salué la « bravoure » de tous ces acteurs qui ont œuvré pour le bon déroulement de ces élections consulaires. Et elle a aussi « félicité » tous les candidats pour leur participation. A cet effet, elle affirme : « je voudrais dire merci à tout le comité d’organisation pour ces élections consulaires de la chambre des métiers de l’artisanat. Aujourd’hui, nous venons de proclamer les résultats provisoires de ces élections et je souhaite que tous les acteurs et artisans qui ont été élus et même ceux qui ne le sont pas puissent accepter ces résultats ».
En rappel, le nombre de postes à pouvoir qui était de 75 est passé à 95 membres. Ce sont au total 80 candidats élus soit un total de 66 au titre du collège des activités et 14 au titre de celui des organisations professionnelles des artisans de base pour un mandat de 5 ans au sein de la chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso. Aussi, les candidats perdants ont un délai de 72 heures pour des éventuelles réclamations si toutefois il y a une nécessité
La vaccination contre la Covid-19 n’est pas obligatoire mais recommandée, a déclaré mercredi, le ministre burkinabè de la Santé Pr Charlemagne Ouédraogo, après le lancement de la campagne.
«La vaccination n’est pas obligatoire. Elle est encouragée, elle est recommandée», a affirmé mercredi le ministre burkinabè de la Santé Pr Charlemagne Ouédraogo, à l’issue du Conseil des ministres.
Plus tôt dans la matinée, M. Ouédraogo a lancé la campagne de vaccination contre la Covid-19 avec les 115 200 doses d’AstraZeneca reçues dimanche nuit grâce au mécanisme Covax.
«Il s’agit d’une vaccination volontaire et nous encourageons les populations vulnérables à adhérer à cette campagne de vaccination qui permettra de réduire de façon importante la transmission de la maladie d’une personne à une autre et surtout de réduire l’incidence des formes graves de la Covid-19», a exhorté Charlemagne Ouédraogo.
Le Burkina Faso a lancé mercredi sa campagne de vaccination contre le Covid-19 en commençant par les professionnels de santé, en première ligne dans la lutte contre la pandémie, et les personnes vulnérables.
Au site de vaccination du Centre médical urbain de la Pâte d'oie, un quartier populaire du sud de Ouagadougou, environ 200 infirmiers, médecins et réanimateurs dans des services Covid-19 de la capitale recevaient dans la matinée leur première dose du vaccin AstraZeneca. Les ministres de la Santé, Charlemagne Ouedraogo, des Sports, André Nana, et le maire de Ouagadougou, Armand Roland Pierre Beouindé, ont également reçu leur vaccin, témoignant de sa "fiabilité" et invitant les personnes ciblées par cette première campagne à se "faire vacciner sans danger". "Cette campagne de vaccination vient compléter le dispositif mis en place dans la riposte contre le Covid-19. Nous encourageons les personnes concernées par cette première phase à se faire vacciner", a indiqué Charlemagne Ouedraogo.Il a rappelé que la priorité est accordée au corps médical, aux personnes âgées de plus de 55 ans, et celles vivant avec des comorbidités (hypertension, diabète, insuffisance rénale...). Dans une première étape, 92.000 doses devront être administrées aux professionnels de santé, puis environ 20.000 aux candidats au pèlerinage de la Mecque, selon le ministère de la santé. Le Burkina Faso a reçu dimanche une première livraison de 115.200 doses du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, financées par le mécanisme Covax, mis en place pour octroyer aux pays à faible revenu un approvisionnement important en vaccins.Grâce à Covax, le Burkina Faso entend vacciner dans un premier temps 3% de la population, pour parvenir progressivement à 20%, soit près de 3,5 millions de personnes sur une population totale estimée à plus de 20 millions.Ensuite, avec l'appui de ses partenaires, il a pour objectif de vacciner 50% de l'ensemble de sa population.Le Burkina Faso est l'un des derniers pays de l'Afrique de l'ouest à lancer sa campagne de vaccination.Depuis mi-mai, le pays enregistre moins de quatre contaminations par jour, avec un bilan de 13.435 cas confirmés et 167 décès depuis mars 2020, date d'apparition du premier cas de Covid-19 sur le territoire burkinabè.
Assassinés depuis le mois de mai 2019, les corps des camarades Hama Balima et Fahadou Cissé sont toujours à la morgue du centre hospitalier universitaire de Bogodogo en attendant une autopsie. A l’occasion du deuxième anniversaire de l’assassinat de ces derniers, l’Organisation Démocratique de la Jeunesse du Burkina Faso a tenu une conférence de presse ce lundi 31 mai 2021 à Ouagadougou en guise de commémoration mais aussi d’interpellation aux autorités pour que l’autopsie des corps puisse être faite.
31 mai 2019, 31 mai 2021, cela fait deux années que Hama Balima et Fahadou Cissé ont été assassinés à l’entrée de Sebba. Selon Gabin Korbéogo, président de l’Organisation Démocratique de la Jeunesse, dès l’annonce de leur « assassinat », le Bureau exécutif national de l’organisation en accord avec les familles des militants a décidé de demander « une autopsie des corps ». Ce qui signe dit-il le début d’un long périple marqué par d’« innombrables péripéties procédurales ». « De procédure en procédure, après avoir réalisé les examens scénographiques, le médecin légiste a déclaré qu’il ne pouvait pas réaliser l’autopsie. Actuellement, les corps des camarades sont toujours à la morgue du CHU de Bogodogo attendant l’autopsie » a-t-il souligné
Aussi, l’Organisation Démocratique de la Jeunesse pense que si l’opération politique qui vise la réconciliation nationale se réalise, elle compromettra le traitement sérieux et diligent des dossiers épineux des crimes. C’est pourquoi elle invite le gouvernement à : « mettre tout en œuvre et prestement pour que l’autopsie des corps des camarades Cissé Fahadou et Balima Hama puisse être faite, prendre les dispositions pour que la vérité et la justice soient rendues aux deux camarades et dans tous les cas d’assassinats ciblés ou de masse commis au nom de la lutte contre le terrorisme et respecter les libertés individuelles et collectives au Burkina Faso ».
L’Organisation Démocratique de la Jeunesse exige la garantie du droit à la sécurité et des libertés démocratiques et politiques, la vérité et la justice pour Hama Balima et Fahadou Cissé, la défense du pouvoir d’achat, l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et des populations y compris celles des forces de défense et de sécurité.
Le ministre en charge de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré a invité mardi, l’ancien président Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire et tous les autres exilés, à rentrer au Burkina Faso et à aller voir le juge.
«Pour toutes les personnes qui sont exilées hors du pays ou se considèrent comme exilés, nous les invitons à revenir au Faso», a déclaré, à Ouagadougou, le ministre en charge de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré.
Il a indiqué que les exilés qui n’ont pas de dossiers judiciaires, pourront vaquer librement à leurs occupations «sans aucune entrave» à leurs retours.
«S’il y a des menaces de la part d’autres citoyens à leur égard, on peut assurer d’une certaine manière leur sécurité», a-t-il précisé.
Concernant, les exilés qui ont «un dossier à la justice, (comme l’ancien président Compaoré), si vous rentrez, vous partez voir le juge, qui que vous soyez», a-t-il poursuivi.
Selon Zéphirin Diabré, «il est hors de question et ce n’est même pas possible que le gouvernement interfère dans un dossier de justice en cours».
«Les dossiers de justice quelles qu’ils soient suivent leurs procédures jusqu’à leur aboutissement par, soit une condamnation, soit une non condamnation», a-t-il affirmé.
Le ministre en charge de la Réconciliation nationale répondait ainsi à la question d’un journaliste qui voulait savoir le contenu de ses échanges avec l’ancien président Compaoré lors de son voyage en Côte d’Ivoire, en mai dernier.
L’ex chef de file de l’opposition politique a déclaré que l’objectif de son voyage en Côte d’Ivoire en mai dernier, «était de porter un message au président ivoirien (Alassane Ouattara) sur instruction du président du Faso (Roch Kaboré) pour lui expliquer la démarche de réconciliation au Burkina Faso» et non de rencontrer l’ancien président Compaoré.
Zéphirin Diabré a soutenu que la question de l’ancien président Blaise Compaoré s’est invitée aux échanges et les autorités ivoiriennes lui ont suggéré de parler avec celui-ci et elles ont organisé la rencontre.
«Cela a été l’occasion pour moi de lui dire ainsi qu’à ses collaborateurs, les principes autour desquels, la réconciliation se fait notamment concernant la question des exilés», a assuré Zéphirin Diabré.
Assimi Koanda, ex directeur de cabinet de Blaise Compaoré et ancien secrétaire exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) sous l’ancien président Blaise Compaoré, est décédé ce 1er juin 2021 en Côte d’Ivoire. Âgé de 65, il vivait en exil en Côte d’Ivoire depuis la chute de ce dernier en Octobre 2014 suite à une insurrection populaire
Le Burkina Faso a reçu 115 000 doses de vaccins contre la Covid-19 délivrées grâce à la facilité COVAX, un partenariat entre la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), l’Alliance du Vaccin (Gavi), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les doses de vaccins ont été réceptionnées à l’aéroport international de Ouagadougou par le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouedraogo et son équipe, accompagné des membres du mécanisme COVAX (Gavi, CEPI, UNICEF et OMS -les deux agences du Système des Nations-Unies) et des Représentants des Partenaires techniques et financiers.
Les vaccins proviennent du réseau de production d’AstraZeneca. Cette livraison est une étape importante pour la distribution équitable des vaccins contre la Covid-19, dans le cadre de ce qui constitue la plus grande opération de fourniture de vaccins de l'histoire de la solidarité humaine.
« C'est un moment important pour le Burkina Faso, le continent africain et COVAX. Cette livraison nous rapproche de notre objectif commun d'accès équitable aux vaccins COVID-19 », a déclaré le Dr Ahawo Komi M. Alain, responsable pays, Gavi, l'Alliance du Vaccin. « Gavi est fier de voir arriver cette livraison au Burkina Faso ; ces vaccins protégeront les plus vulnérables, y compris les travailleurs de la santé en première ligne de la lutter contre cette pandémie ».
Depuis le début de l’épidémie, les partenaires techniques et financiers ont soutenu les efforts du gouvernement burkinabè par la fourniture des matériels de protection individuelle (masques, gants, gel hydroalcoolique, savons, etc.), des respirateurs, des frigos solaires pour la conservation des vaccins, ainsi que par le soutien aux campagnes de sensibilisations auprès des populations.
« Comme le soulignait Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’OMS, ‘L'équité vaccinale n'est pas seulement une question de solidarité mondiale, mais elle l’est aussi d'un intérêt personnel éclairé : personne n’est en sécurité tant que nous ne le sommes pas tous’. Alors, ce premier arrivage de vaccin et ceux qui vont suivre vont permettre au Burkina Faso de contribuer à l’effort régional et mondial de contrôle de la pandémie par la vaccination, mais surtout de permettre aux groupes à risque de bénéficier des bienfaits de la vaccination en évitant de tomber malades, de développer des formes graves et de mourir de la Covid-19. Je pense aux agents de santé, aux personnes vulnérables en raison de leur âge et des maladies chroniques qui les affectent », a dit la Représentante de l’OMS au Burkina Faso, Dr Alimata Diarra Nama. « Le vaccin reçu est un vaccin sûr dont l’efficacité a été prouvée même dans le contexte actuel marqué par l’apparition de nombreux variants. J’attends avec impatience le début de la campagne de vaccination », a-t-elle ajouté.
Le Burkina Faso fait partie de 92 pays à faible et moyen revenu bénéficiant de doses gratuites grâce à la garantie de marché COVAX. Afin de recevoir des doses, le gouvernement a élaboré un plan national de déploiement et de vaccination Covid-19, qui sera désormais opérationnalisé grâce à cette livraison. Les personnels de santé, les personnes avec des comorbidités et les candidats au pèlerinage à la Mecque seront vaccinés prioritairement dès le début du mois de Juin. A terme, la campagne nationale de vaccination permettra de vacciner la totalité de la population adulte de plus de 18 ans soit plus de 10,2 millions de personnes.
« Cette première livraison est une victoire. Tous les principaux indicateurs de l’enfance mondiaux ont régressé un an après la déclaration de la pandémie, laissant plus d’enfants et de jeunes exsangues, sans perspectives d’avenir. Il est donc urgent de vacciner les adultes et éviter une flambée épidémique qui génèrerait plus de détresse et de pauvreté. Rappelons-le : les vaccins sauvent des vies », a dit la Représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Sandra Lattouf. « Nous saluons le leadership du gouvernement burkinabè qui mobilise les ressources techniques et humaines nécessaires pour organiser cette campagne nationale de vaccination », a-t-elle ajouté.
COVAX a signé des accords permettant d’accéder à plus de deux milliards de doses de vaccins contre la Covid-19. A ce jour, plus de 68 millions de doses ont été expédiées à 124 pays par le mécanisme COVAX.
unicef
Le PAREN (parti pour la renaissance nationale), après sa contre-performance enregistrée aux dernières élections de 2020 compte revenir au-devant de la scène politique nationale. A l’issue d’un congrès extraordinaire du parti tenu les 28 et 29 mai 2021, une nouvelle équipe dirigeante a été mise en place. L’ancien ministre de la culture et jusque-là président du comité de réorganisation dudit parti, Abdoul Karim Sango a été désigné nouveau président du PAREN.
La salle de conférence du conseil burkinabè des chargeurs a refusé du monde à cette cérémonie de clôture du congrès du parti pour la renaissance, PAREN. Militants et sympathisants, autorités coutumières et religieuses, représentants des partis politiques de l’opposition et de la majorité ont témoigné de leur présence à ce congrès. A l’issue de ces 48 heures de travaux, les congressistes ont installé une nouvelle équipe qui devra conduire la destinée du parti. La présidence est constituée de 3 vice-présidents avec à leur tête, l’ancien ministre de la culture Abdoul Karim Sango.
Le président entrant place ainsi son mandat sur le développement endogène avec une place de choix accordée à la jeunesse. « L’atout principal du parti, ce sont les idées. Depuis 1999, nous interpellons les burkinabè, les africains, sur l’impérieuse nécessité d’envisager le développement à partir de nous-même ; ce qui ne veut pas dire qu’il y a un effet de repli. Jamais dans l’histoire un peuple s’est développé dans la pensée philosophique des autres. Le PAREN ayant ses idées, il s’agit maintenant de mettre une bonne organisation sur l’ensemble du territoire, de réorganiser les jeunes pour qu’ils prennent en charge ce travail » a confié Abdoul Karim Sango.
Le nouveau bureau exécutif installé, a du pain sur la planche. En effet, les congressistes du jour ont formulé des motions de recommandations. Il s’agit de la recommandation pour « la constitution d’un front des partis africains défendant le développement endogène. Il y a également la motion de changement de logo du parti et la dernière est une motion d’encouragement pour le gouvernement actuel au vue du travail qu’il abat sur le terrain » a livré Ange Louis Paré, chargé du numérique au sein du PAREN.
« Refonder le burkinabè nouveau sur le socle du développement endogène », c’est sous ce thème que s’est tenu ledit congrès.
OUAGADOUGOU, 28 mai 2021 – Un atelier d’échanges de haut niveau s’est tenu ce vendredi 28 mai à Ouagadougou sur la qualité des outils de lutte contre les vecteurs du paludisme au Burkina Faso. La rencontre a permis de dégager des consensus forts sur la protection des zones vulnérables touchées par le paludisme. Une délégation du ministère de la Santé, le coordonnateur du Programme National de Lutte contre le Paludisme, Dr Gauthier Tougri, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Moyenga, ainsi que les éminents scientifiques des divers centres de recherches et sciences de la santé du pays, les membres de la société civile avec l’organisation Speak Up Africa et la responsable régionale de Vestergaard, Emmie Cacace, étaient présents à la conférence. La grande spécialiste des questions de résistance aux insecticides, le professeur Hilary Ranson du Liverpool School of Tropical Medicine était également au rendez-vous pour partager son expertise.
Le Burkina Faso faisait partie, en 2019, des six pays de la Région africaine concentrant 50 % des cas de paludisme dans le monde selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La maladie est responsable de 43 % des consultations de santé et de 22 % des décès dans le pays. Le Burkina Faso fait d’ailleurs partie, depuis 2018, des onze pays de l’Initiative pour une action à fort impact dans les pays à forte charge (HBHI), et qui ont supporté environ 70 % de la charge mondiale de morbidité due au paludisme en 2017. Cette initiative s’appuie sur le principe selon lequel personne ne devrait mourir d’une maladie qu’il est possible d’éviter et de traiter et met l’accent sur une approche ciblée et différentiée du paludisme en fonction des contextes.
Le pays fait partie des premiers à avoir déployé les MILDA nouvelle génération avec PBO et MILDA à double ingrédient actif, pour mitiger les effets d’une résistance alarmante aux insecticides dans un pays ou les moustiques résistent par endroit a plus de 1 000 fois la dose normale d’insecticide. L’impact considérable de ces nouvelles MILDA sur les indicateurs épidémiologiques et entomologiques dans les zones de déploiement de ces outils et la recommandation de l’OMS ont convaincu le pays de mettre fin au déploiement des moustiquaires mono traitées standard, dites « ancienne génération ». Cette tendance se généralise à travers l’Afrique et les MILDA PBO sont en cours de devenir la norme en matière de lutte anti vectorielle et de prévention du paludisme.
Depuis 2000, les efforts de prévention du paludisme ont collectivement sauvé 600 000 vies et évité plus de 100 millions de cas de paludisme chaque année. Dans une analyse de 2015, il a été démontré que les MILDA ont contribué à hauteur de 68% au nombre de cas de paludisme évités entre 2000 et 2015, soit 663 millions de cas, aux côtés des traitements combinés à base d’artemisine ou ACT et de la Pulvérisation Intra-domiciliaire (PID) qui ont contribué à hauteur de 22 % et 10 % respectivement.
L’OMS recommande l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action PBO (butoxyde de pipéronyle) notamment dans les zones où les moustiques sont devenus résistants aux pyréthrinoïdes. Néanmoins, il est essentiel que les moustiquaires distribuées soient de la plus haute qualité, de la plus grande efficacité et de la plus longue durabilité possible. Or les MILDA avec PBO introduites sur le marché sont très hétérogènes dans leur composition et les différentes MILDA avec PBO n’ont pas toutes été évaluées sur la durée. Vestergaard, premier fabricant de MILDA PBO, était présent pour apporter un éclairage sur la technologie à l’œuvre dans les MILDA PBO et faire prendre conscience de l’importance des données de terrain pour confirmer l’efficacité des nouvelles moustiquaires contenant du PBO.
« Alors que l’on voit apparaitre sur le marché des moustiquaires PBO, un nombre varié de MILDA PBO au design et à la concentration en PBO très différents, - dont certaines fabriquées avec 10 fois moins de PBO que les produits ayant fait l’objet d’essais contrôlés et randomisés en conditions d’utilisation réelle -, tout un chacun se pose la question de leur efficacité sur la durée. Tandis que le déploiement des moustiquaires PBO suit son cours, il est essentiel que leurs performances soient étroitement surveillées car il n’y a actuellement aucune étude de terrain à long terme confirmant l’efficacité des moustiquaires à faible quantité de PBO », a déclaré Emmie Cacace, Responsable régionale Santé Publique chez Vestergaard. « Contrairement aux insecticides pyréthrinoïdes, le lavage n’est pas le principal facteur de perte de PBO. En effet, l’évaporation et l’utilisation quotidienne affectent beaucoup plus la concentration de PBO que le lavage au fil du temps. La capacité de conserver et contrôler la libération du PBO dans la formulation malgré les divers facteurs de perte est essentielle pour assurer une protection efficace tout au long de la durée de vie de la moustiquaire - telle était notre ambition lorsque la technologie de PermaNet® 3.0 a été développée »
La présence de la société civile à travers l’organisation Speak Up Africa a également permis d’apporter des pistes de réflexion sur le rôle de la société civile dans l’intensification de la lutte contre le paludisme et dans son implication dans la construction d’un système de contrôle qualité intégral pour que l’Afrique bénéficie de MILDA efficaces de qualité et puisse tirer pleinement parti des MILDA de nouvelle génération.
L’atelier d’échanges du 28 mai a été une opportunité importante pour tous les acteurs de la lutte contre le paludisme au Burkina Faso de faire le point sur le déploiement de ces nouvelles générations de moustiquaires et de réfléchir sur les critères qui permettent le déploiement de ces outils afin de garantir le plus grand impact possible sur les indicateurs du paludisme et sur la santé des populations.
« L’initiative HBHI correspond à une série de mesures d’amplification de la lutte contre le paludisme qui met l’accent sur une approche ciblée et différentiée en fonction des contextes. C’est dans le cadre de cette nouvelle approche que le Burkina Faso et ses partenaires ont procédé à la stratification des interventions contre le paludisme et généralisé le déploiement des MILDAs nouvelles générations PBO et IG2. Il est important de souligner les efforts déployés au Burkina pour façonner une approche intégrée de la lutte antivectorielle. Convaincu par les études d’impact de ces MILDAs en zones de résistance aux insecticides, le Burkina Faso, dont 100 % de la population est exposée au risque palustre, entre dans une nouvelle ère de la lutte antivectorielle », a déclaré le coordinateur du Programme national de lutte contre le Paludisme, Dr Gauthier Tougri.
En plus des MILDA PBO, il est également important de continuer à encourager l’innovation afin de faire face aux menaces émergentes des moustiques résistants aux insecticides. Vestergaard incite toutes les parties prenantes, publiques et privées, de la communauté de prévention du paludisme à travailler ensemble pour soutenir l'innovation et le déploiement rapide de moustiquaires durables, efficaces et de haute qualité sur le marché.
Les moustiquaires PermaNet 3.0 de Vestergaard répondent aux besoins des populations tout en respectant les spécifications de produit établies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Vestergaard mise sur un programme de qualité rigoureux et un suivi régulier de la bio efficacité de ses MILDA pour assurer la qualité de ses moustiquaires. Vestergaard a également investi dans un programme de surveillance afin d’évaluer la performance de ses moustiquaires dans des conditions normales d’utilisation et jusqu’à la fin de vie du produit.
A propos de Vestergaard
Vestergaard fabrique des outils innovants et de haute qualité pour améliorer les résultats en matière de santé mondiale dans les pays à revenus faibles et intermédiaires principalement. Connue pour ses moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA) PermaNet® destinées à prévenir le paludisme, l’entreprise a fabriqué et livré plus de 850 millions de PermaNet®, protégeant environ 1,6 milliard de vies dans les pays d'endémie palustre. D'autres initiatives de l'entreprise se concentrent sur la lutte contre les maladies tropicales négligées, la réduction de l'insécurité alimentaire grâce aux sacs de stockage ZeroFly® et l'utilisation de la technologie pour stimuler la prise de décision basée sur les données.
Fondée en 1957, la société est basée en Suisse, avec un bureau en Inde, un laboratoire de recherche et développement avec un insectarium au Ghana et un laboratoire de contrôle qualité au Vietnam.
Contact média :
Dr Sawadogo : +226 25 36 88 39/+226 70 95 86 67.
La police municipale a effectué le mercredi 26 mai 2021 une opération de saisie d’animaux dans les arrondissements 3, 8 et 9 de la ville de Ouagadougou. Cette opération est menée suite à l’application de la délibération 2018 page 165 de la commune de Ouagadougou relative à la répression de la divagation des animaux dans la capitale burkinabè et rentre dans le cadre de la protection de l’environnement et de la sécurité sociale.
La lutte contre la divagation des animaux fait partie des missions de la police municipale. « Nous avions impliqué la presse afin qu’elle puisse nous aider à sensibiliser les populations sur les dangers liés à cette divagation des animaux », a déclaré Alidou Tinto, directeur de la police de la salubrité et de la tranquillité urbaine.
« Cette initiative est à saluer même si j’en suis une victime en ce moment. Lorsque j’aurai récupéré mes bêtes, je tâcherai de les interner » selon Salif Ouédraogo, résident au secteur 15 de l’arrondissement 3 de Ouagadougou. Pour lui, s’opposer à cette opération, c’est mettre la vie de la population en « danger ».
Notons que la police municipale a capturé plus de 400 bêtes et l’opération est toujours en cours d’exécution. Aussi, cette mission va s’étendre sur 4 jours dont 3 arrondissements par jour dans toute la ville de Ouagadougou.
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