Le ministère en charge de l’Éducation Nationale lève l’interdiction sur les activités sportives, culturelles et de loisirs dans les établissements scolaires et les écoles. Cette information émane d’un communiqué dudit ministère datant du vendredi 07 mai 2021 autorisant la tenue de ces activités.
Le ministère de l’Éducation Nationale avait suspendu les activités sportives, culturelles et de loisir dans les établissements scolaires afin de limiter la propagation de la maladie à coronavirus. Dans le communiqué du vendredi 07 mai, il informe les directeurs provinciaux et régionaux de la levée de cette suspension. Ainsi, les établissements qui auront fait leurs dernières évaluations pourront en effet organiser s’ils le souhaitent des activités rentrant dans ce cadre. « Nous sommes à la fin de l’année scolaire et certains établissements et écoles sont à la phase des dernières évaluations. Vous pourrez autoriser l’organisations de ces activités dans les établissements qui auront fait leurs dernières évaluations » peut-on lire dans le communiqué.
Toutefois le ministère précise que les responsables d’établissements devront veiller à ce que ces activités se fassent dans la discipline.
Par ailleurs, l’arrêté du 29 avril portant avril portant règlementation des journées culturelles et de loisirs au sein des établissements d’enseignements post-primaire et secondaire entre en vigueur à compter de la rentrée 2021-2022 précise le communiqué. Cet arrêté définit les conditions d’organisations de ces journées.
En rappel, la levée de cette interdiction faisait partie des revendications des scolaires ces derniers temps.
Le 08 mai de chaque année est commémoré la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. En prélude à cette célébration, la Croix-Rouge burkinabè a animé une conférence de presse pour rappeler le bien-fondé de cette journée et partager avec les hommes et femmes des médias, l’actualité du mouvement au Burkina Faso. Au cours de l’année 2020, ce sont au total 29 projets qui ont été mis en œuvre par la Croix-Rouge burkinabè.
« Nous ne célébrons rien de moins que le plus grand mouvement humanitaire au monde » dixit Laurent SAUGY, chef de délégation du Comité International de la Croix-Rouge (CICR)
« Ensemble nous sommes inarrêtables ». C’est le thème retenu cette année pour la célébration de la journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. La commémoration de cette journée est une occasion de reconnaitre les efforts, les contributions et les réalisations des volontaires et collaborateurs qui s’engagent pour l’humanité. « Le travail important effectué par les volontaires à tous les niveaux est énorme. Notre première richesse, c’est la ressource humaine. Il y a souvent des crises qui ne nécessitent pas que nous déployons des ressources financières, mais faire en sorte que des êtres humains soient proches de ceux qui sont dans le besoin » a expliqué le Secrétaire Général de la Croix-Rouge burkinabè Lazare ZOUNGRANA.
Courant l’année 2020, la Croix-Rouge Burkinabè a mené 29 projets qui ont été mis en œuvre dans plusieurs domaines.
En matière de riposte contre la covid-19 , ils ont mené entre autres des actions de sensibilisations, d’assistances en vivre , des formations d’agents de santé et un appui de 300 millions au ministère de la santé.
Dans un Burkina Faso en proie aux attaques terroristes, des actions d’assistance alimentaires et en moyens d’existence ont été mené au profit des populations vulnérables.
En plus de cela, d’autres actions entrant dans le cadre de la protection de l’enfance , de la promotion des principes et valeurs humanitaires et en eau , hygiène et assainissement ont également été mené.
Tous ces projets ont permis de toucher « plus de 4 500 000 personnes avec une enveloppe financière de 8 616 178 402 franc CFA ».
Cette année, la Croix-Rouge burkinabè célèbre ses 60 ans d’existences. « Pour ce faire, nous avons volontairement allégé le programme de la journée mondiale pour nous concentrer sur la célébration des 60 ans de la Croix-Rouge burkinabè » a informé Lazare ZOUNGRANA. Cette célébration se fera courant le mois de juillet prochain sous le thème « 60 ans d’actions humanitaires, renforcer les acquis et relever les nouveaux défis ».
A cet effet, « nous prévoyons des activités qui vont nous permettre de réfléchir sur notre mandat, les défis et les perspectives dans le contexte en mutation que nous connaissons aujourd’hui, mais aussi de partager notre riche expérience dans le domaine de l’humanitaire » a déclaré le Secrétaire Général Lazare ZOUNGRANA.
Dans le cadre de la Réconciliation nationale en vue au Burkina Faso, le ministre chargé de la question, Zéphirin Diabré a rencontré jeudi, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, l’ancien président Blaise Compaoré.
«Le ministre d’Etat (Zéphirin Diabré, chargé de la Réconciliation nationale) a effectivement eu un entretien aujourd’hui avec l’ex-président Compaoré à Abidjan», a déclaré sous couvert de l’anonymat à l’AFP à Ouagadougou, un cadre du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti fondé par Blaise Compaoré.
Selon cette source, «les échanges ont porté sur la question de la réconciliation nationale, et bien entendu des conditions du retour de Blaise Compaoré», qui est «une promesse» faite par le président Roch Marc Christian Kaboré pendant «sa campagne électorale» de novembre 2020.
Selon RFI, cette rencontre, une première entre un ministre du gouvernement de Roch Marc Christian Kaboré et son prédécesseur, Blaise Compaoré, a eu lieu en présence du président ivoirien Alassane Ouattara.
Depuis qu’il a été renversé par une insurrection populaire en 2014, l’ex-président du Burkina vit en Côte d’Ivoire, pays voisin dont il a obtenu la nationalité, alors qu’un mandat d’arrêt a été émis contre lui par la justice burkinabé en mars 2016.
Il doit être jugé dans son pays pour son rôle dans l’assassinat du président Thomas Sankara, icône panafricaine, lors du coup d’Etat de 1987 qui l’a porté au pouvoir. Ayant obtenu la nationalité ivoirienne, Blaise Compaoré ne peut pas être extradé de Côte d’Ivoire.
Selon des juristes, il pourrait décider de lui-même de comparaître volontairement et librement une fois que son retour aura été approuvé par les autorités du Burkina.
«C’est vrai qu’il y a le volet judiciaire qui est pendant, mais cela n’empêche pas de travailler à un retour digne de Compaoré», a estimé le cadre du CDP, ajoutant que cela pourrait constituer «un bel élan dans la marche vers la réconciliation nationale».
Le dossier de l’assassinat de Thomas Sankara a été renvoyé le 13 avril dernier devant le tribunal militaire de Ouagadougou par la juridiction d’instruction, après la confirmation des charges de «complicité d’assassinats» et «d’attentat à la sûreté de l’Etat» contre 14 personnes, dont Blaise Compaoré.
Zéphirin Diabré se trouve en visite à Abidjan depuis mardi. Mercredi, il avait remis un message du président Kaboré au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, selon un communiqué de la présidence ivoirienne.
Dans quelques semaines, le Burkina Faso sera en pleine période hivernal. Entre inondations et autres dégâts liés aux fortes précipitations, cette période est souvent redoutée par les populations. Et Si les caniveaux et autres canaux d’évacuation des eaux sont là pour limiter ces dégâts, force est de constater que certains de ces canaux sont remplis de sable et d’ordures de tout genre. C’est le cas du canal situé entre les quartiers Yongssin et Ouidi communément appelé canal de yongssin. Le constat dans les lignes qui suivent.
Des sachets plastiques, des papiers, du sable, des vêtements usés bref des ordures ont remplacé les eaux dans le canal de yongssin. Ce canal qui a comme objectif premier de drainer les eaux de pluies, est devenu une sorte de dépotoir de déchets de tout genre. Toute chose qui cause d’énormes dégâts en période hivernale. C’est ce que nous raconte Abdoul Aziz BAGAGNAN qui habite cette zone depuis toujours. « Pendant la saison pluvieuse, nous avons des difficultés avec le canal. L’eau envahit nos concessions. Ce ne sont pas tout le temps de fortes pluies, mais cela cause beaucoup de dégâts » a-t-il affirmé.
Ouagadougou a déjà enregistré quelques pluies, et avant que la saison pluvieuse ne s’installe complètement, les riverains souhaitent que le canal soit curé pour favoriser le passage des eaux et limiter les dégâts. « Si à l’approche de la période hivernale on venait curer, cela résoudrait un tant soit peu le problème » a poursuivi Abdoul Aziz BAGAGNAN.
A écouter les riverains, la mairie passe de temps en temps nettoyer le canal, mais cela n’est pas suffisant. « Il y a eu un temps où la mairie a fait venir des machines pour curer le canal, mais après cela plus rien. Si vraiment ils pouvaient faire des efforts à ce niveau, ça arrangerait tout le monde » a demandé Issouf NOUGTARA.
Les riverains reconnaissent cependant que la population a sa part de responsabilité dans cette situation. En effet, certains habitants de la zone déversent le contenu de leurs poubelles dans le canal. Ce qui contribue à le boucher. Pour Issa KANAZOE riverain, il serait bien que la population prenne conscience des conséquences de ces actes sur leur propre existence. « Il faut reconnaitre que nous même, nous n’agissons pas de façon responsable. L’Etat c’est nous tous, c’est à nous de poser des actions qui ne nous causeront pas de soucis. Si tu balaies ta cour et tu viens jeter les ordures dans le canal, ce n’est pas normal. Il faut donc que main dans la main nous aidons les autorités à nous aider » a-t-il martelé.
A Alidou SIMPORE, un autre riverain d’ajouter que « le problème du canal nous concerne tous. Il faut que la population elle-même prenne conscience que les actions qu’elle pose sont néfastes pour sa propre survie. Vous venez jeter des ordures et vous demandez à la mairie de venir curer. C’est pas du tout correct ».
Abdoul Aziz BAGAGNAN pense que des campagnes de sensibilisations organisées par la mairie pourraient contribuer à un changement de comportement. « Il arrive souvent que tu vois un voisin qui vient vider sa poubelle. Si c’est un enfant, tu peux l’interpeller. Mais si c’est une personne d’âge mûr, on va te traiter d’impoli si tu parles » a-t-il témoigné. Il souhaite donc que « la mairie organise des campagnes de sensibilisation, c’est-à-dire passer dans les concessions pour sensibiliser les gens »
En tout état de cause, l’entretien des caniveaux relève de la responsabilité de tout un chacun, et à l’approche de la saison pluvieuse, la vigilance citoyenne doit être de mise.
Un enfant de près de 14 ans, s’est donné la mort jeudi, par pendaison au secteur n°4 de Yako, a appris l’AIB.
Selon les informations qui ont été fournies à l’AIB, la victime s’était rendue à la fontaine pour puiser de l’eau à l’aide d’une charrette à traction asine.
L’enfant aurait par la suite utilisé la corde de son âne pour se pendre à environ 20 mètres de ladite fontaine.
Pour l’heure, les motivations de ce suicide ne se sont pas encore élucidées.
Le Burkina Faso à l’instar des autres pays du monde entier a célébré ce 03 mai 2021, la 28e journée mondiale de la liberté de la presse. Le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNPNZ) a tenu sa traditionnelle cérémonie de la journée du 03 mai qui a été ponctuée en plusieurs axes. A cette occasion le CNPNZ a procédé au lancement du prix de la meilleure journaliste et le prix africain du journalisme d’investigation Norbert ZONGO.
Si le thème retenu au niveau mondial est « l’information comme bien public », au niveau national, les professionnels des médias ont mené la réflexion sur « la viabilité des entreprises de presse au Burkina Faso ». Un thème d’actualité et fort de sens selon le président du comité de pilotage du CNPNZ Inoussa OUEDRAOGO, et ce au regard des conditions de vie et de travail des entreprises de presse mais aussi des journalistes. « La plupart de nos entreprises de presse traversent des situations difficiles liées notamment à la situation économique globale du pays, mais également à la maladie du coronavirus. Ces derniers temps, il y a pas mal d’entreprises de presse qui ont dû mettre la clé sous le paillasson, et nous espérons qu’avec les réflexions qui seront menées, des solutions commenceront à germer » a-t-il souhaité.
Le prix de la meilleure journaliste a été officiellement lancé par la lauréate de l’édition précédente Rabiatou SIMPORE. Ce prix initié en faveur des femmes de médias porte désormais le nom de « Marie-Soleil Frère Minougou », en hommage à cette illustre femme spécialiste des médias africains et combattante de la liberté disparue le 25 mars dernier. Les œuvres sont recevables jusqu’au 29 septembre 2021 et concernent les catégories télévision, radiodiffusion, la presse écrite et la presse en ligne.
Au cours de cette cérémonie du 03 mai, le « Prix Africain du Journalisme d’Investigation Norbert ZONGO » a également été lancé. Cette année, 04 catégories (presse écrite, presse en ligne, télévision et radio) seront primées au lieu de 03. Le prix sera décerné à Ouagadougou au cours du FILEP, le Festival International de la liberté d’expression et de presse qui se tiendra cette année du 10 au 13 novembre 2021. Afin de « valoriser » cet événement, les organisateurs ont décidé d’en faire désormais un rendez-vous annuel (elle se tenait de façon biennale).
En rappel, selon le classement de Reporters sans Frontières, le Burkina Faso est classé 5e au niveau Africain et 1er en Afrique Francophone en terme de liberté d’expression. Et sur le plan mondial, il est classé 37e .
La Brigade Mobile de Contrôle Économique et de la Répression des Fraudes (BMCRF) a saisi le 21 avril 2021, à Ouagadougou, 10 000 pagnes industriels contrefaits, importés et imprimés aux motifs du pagne tissé Faso Dan Fani (FDF).
Dans sa mission de lutter contre la fraude, la contrefaçon et les pratiques illicites de la concurrence sur toute l’étendue du territoire national en vue de protéger le consommateur, les équipes de la BMCRF dans leurs investigations ont permis de mettre la main sur un importateur de pagnes contrefaits.
Les pagnes saisis seront détruits et les contrevenants sanctionnés conformément à la réglementation en vigueur.
Le Ministère de l'Industrie, du Commerce, et de l'Artisanat rappelle que le pagne tissé FDF est labellisé et ses motifs (400 à l'heure actuelle) sont protégés au niveau de l'organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI). Il ne ménagera aucun effort pour protéger et promouvoir les produits du terroir des griffes de commerçants avides de gains faciles au détriment de la nation. Le ministère de l'industrie du commerce et de l'artisanat s'engage particulièrement à protéger la créativité et le travail de milliers de femmes du secteur du pagne tissé.
Les citoyens sont invités à dénoncer les pratiques illicites en matière de commerce aux numéros verts suivants : 80 00 11 84/85/86.
Protéger le Faso Dan Fani c'est protéger le travail de milliers de femmes au Burkina Faso.
DCPM MICA
Des hommes armés non identifiés ont attaqué le hameau de culture de Kodyel, situé dans le département de Foutouri le lundi 3 mai. L’attaque qui s’est déroulée entre 5h et 7h a fait une trentaine de morts selon des sources sécuritaires. Selon un communiqué du Gouverneur de la région de l’Est, « plus d’une dizaine » de populations civiles ont été tuées dont deux volontaires pour la défense de la patrie. Seuls les enfants et les femmes ont été épargnés selon les rescapés. Des habitations et greniers ont été incendiés. Le centre de santé et le dépôt pharmaceutique ont été pillés. On dénombre une vingtaine de blessés. Selon des témoins, les assaillants étaient environ 300 personnes.
« A l’instar de la communauté internationale, le Burkina Faso célèbre ce 3 mai 2021, la Journée mondiale de la liberté de la presse. À cette occasion je salue l’engagement et le dévouement des femmes et des hommes de presse, qui accomplissent leur mission avec responsabilité et professionnalisme. Je leur rends hommage pour les sacrifices consentis pour l’information du public. L’existence d’une presse libre et indépendante est l’essence même de notre démocratie, et le fondement de la société de paix réconciliée avec elle-même, que nous voulons », Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso.
La coordination des associations des promoteurs immobiliers et les propriétaires terriens affiliés ont conjointement animé une conférence de presse le vendredi 30 avril 2021 pour dénoncer des allégations qui sont formulées à leur égard. Ils accusent particulièrement les ministères de l’urbanisme, celui de l’administration territoriale, mais aussi de l’économie et des finances, de vouloir « discréditer » les promoteurs immobiliers aux yeux de l’opinion publique.
Le 21 avril dernier, un comité interministériel (composé des ministères de l’urbanisme, de l’habitat et de la ville, celui de l’administration territoriale et le ministère de l’économie) a été installé pour réfléchir sur des mesures conservatoires d’urgence en matière de gestion foncière au Burkina.
A 10 jours de la fin des travaux de ce comité, et au regard d’un certain nombre de réactions, la coordination pense que les autorités veulent rendre les promoteurs immobiliers « coupables de tous les maux qui minent le foncier au Burkina Faso ». Elle en veut pour preuves, ces assertions tenues par certains ministres : « le territoire burkinabè est en train d’être dépecé tel un mouton de Tabaski par les sociétés immobilières » (propos attribués au ministre de l’administration territoriale Clément SAWADOGO), « si on ne peut pas faire de la chimiothérapie pour traiter le cancer, les médecins conseillent de couper la partie » (propos attribués au ministre de l’urbanisme Bénéwendé Stanislas SANKARA).
Pour les promoteurs immobiliers, cela témoigne d’un « acharnement » à leur endroit.
Ils interpellent alors l’autorité sur la « nécessité du respect des droits des entreprises et du citoyen dans un Etat de droit »
Ils ont également déploré le « non-respect ou la non application » des textes et lois sur le domaine foncier. « Le Burkina dispose d’un arsenal législatif en matière de règlementations foncières et immobilières suffisant pour traiter à satiété les questions foncières et immobilières » ont-ils affirmé.
Ils n’ont pas manqué de rappeler la contribution « positive » de ce secteur à l’économie nationale. Toute chose qui pourrait occasionner un « malaise si comme annoncé par l’autorité, des mesures fortes et drastiques devraient être prises à l’encontre de ce secteur règlementé.
Pour une bonne gestion du secteur, ces derniers demandent la mise en place d’un cadre de concertation avec les acteurs de la chaine, mais aussi l’application des textes et lois en vigueur en la matière.
Par ailleurs, ils assurent de leur disponibilité à accompagner le gouvernement dans sa politique nationale de construction de logement, mais aussi pour l’apurement passif du foncier.
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