Un nouveau projet dénommé « Afri’kibaaru » vient de voir le jour au Burkina Faso à travers son lancement officiel le 20 avril dernier à Ouagadougou. Il vise à inciter les médias à prendre en compte les questions liées aux objectifs de développement durable. Et pour sa première activité, un séminaire de deux jours a été lancé en présence des responsables de médias présélectionnés pour bénéficier dudit projet.
Dans la région du sahel, peu de médias locaux produisent des informations capables de sensibiliser leurs audiences aux problématiques de développement durable. Tel est le constat fait par CFI, agence française de développement médias.
Afin de parer à cette insuffisance, CFI en collaboration avec ses partenaires a mis en œuvre le projet « Afri’kibaaru » qui signifie « information » dans plusieurs langues africaines. Ce projet a pour objectif la production et la diffusion d’informations liées au développement durable et la formation de journalistes au traitement de ces questions. Pour concrétiser l’acte, les directeurs de médias qui ont été présélectionnés pour bénéficier du projet se sont retrouvés à ce séminaire pour échanger sur les thématiques en lien avec les ODD (Objectif de Développement Durable). « Ces 2 jours de séminaires consisteront à préparer les médias présélectionnés qui vont travailler sur les thématiques du développement durable. Ensuite ils iront établir une ligne éditoriale pour le projet afin d’avoir la chance d’être retenu » a indiqué la coordonnatrice locale du projet Fanta Bassingha.
Six (06) pays sont concernés par ce projet que sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Tchad, la Mauritanie et le Sénégal. Sur les 81 médias présélectionnés dans ces pays, 48 d’entre eux qui seront finalement retenu. La durée de « Afri’Kibaaru » est de 03 ans et demie. Son Coût globale est estimé à 15 Millions d’euro.
Au lendemain du décès du président tchadien Idriss Deby Itno, des témoins ont confié mercredi à l’AIB, avoir vu ce qui semble être le départ des troupes tchadiennes de la zone dite «des trois frontières».
Selon des sources concordantes, plusieurs convois de troupes tchadiennes (au moins 125 véhicules) ont été aperçus dans la matinée du mercredi 21 avril 2021 traversant la ville de Dori, chef-lieu de la région du Sahel, en direction de la frontière du Niger.
Aux dires de certaines sources, ce sont des pick-up, des citernes et des véhicules de transport de troupes avec le drapeau tchadien perché au-devant qui ont été remarqués.
Une autre source locale de Gorom-Gorom, chef-lieu de la province de l’Oudalan frontalière avec le Niger et le Mali dit avoir également vu les mêmes convois militaires.
Tout porte à croire que les soldats tchadiens ont quitté la zone dite « des trois frontières » entre le Burkina Faso, le Mali et Niger où ils étaient positionnés dans le cadre de l’opération du G5 Sahel visant à combattre les groupes armés.
C’est en marge du sommet du G5 Sahel tenu les 15 et 16 février 2021 à N’djamena que le président tchadien Idriss Deby Itno avait annoncé l’envoi de 1 200 soldats dans la zone dite des « trois frontières », pour lutter contre les terroristes.
A en croire l’AFP, les 1 200 soldats déployés dans ladite zone étaient stationnés à N’Guigmi, au Niger, près de la frontière avec le Tchad.
Face à ce repli militaire, les habitants se posent un certain nombre de questions.
Pourquoi les soldats tchadiens rentrent-ils au pays ? Partent-ils prêter main forte à leurs frères d’armes confrontés à l’offensive des rebelles ? La mort du président tchadien est-elle la raison de leur retour au bercail?
Ce repli est-il temporaire ou définitif ?
Les travaux du chantier de réhabilitation du barrage de Ouargaye sont aux arrêts, au grand dam des populations, a constaté mardi l’AIB.
Les habitants de Ouargaye, chef-lieu de la province du Koulpelogo et environnants sont mécontents.
Pour cause, les travaux de réhabilitation de leur barrage sont aux arrêts.
Informé de la situation, nous nous sommes rendus sur les lieux ce mardi 20 avril 2021.
Une digue en travaux à moitié abandonnée, aucun ouvrier sur le chantier avec une seule machine abandonnée.
Selon des sources vérifiables, les travailleurs se disent n’avoir pas reçu de salaire depuis des mois.
Les habitants sont préoccupés par cette situation d’autant plus qu’ils se disent aussi être dans une période de premières pluies et que si rien n’est fait, ils vivront une année catastrophique.
Ils interpellent les plus hautes autorités.
Suite au déjeuner de presse animé par le ministre de la Santé, le Professeur Charlemagne OUEDRAOGO, le samedi 17 avril 2021 à Ouagadougou, afin d’échanger avec les journalistes sur les priorités actuelles de son département, à savoir la nécessité d’un plan d’urgence pour les hôpitaux de référence en période de COVID-19, et la présentation du plan de déploiement du vaccin anti-COVID-19, votre radio est allée à la rencontre de quelques riverains pour avoir leurs avis sur cette question de vaccin anti-Covid-19.
Face à quelques citoyens ce matin sur la question du vaccin anti-Covid-19, l’on constate une certaine inquiétude dans les propos de ces derniers. Pour Zakaria Woelgo, les vaccins ont été trouvés de manière « précipitée » parce que dit-il depuis que les différentes maladies existent, l’on pouvait mettre « 3 ans voire 5 ans » pour trouver un vaccin. Mais selon lui, pour la Covid-19, le « vaccin a été trouvé en quelques mois ». Et c’est pour cela qu’il déclare ceci : « moi, je suis un anti-vaccin parce que je n’ai pas confiance en ces vaccins qui ont été trouvés d’une manière précipitée. Donc je crains déjà les effets secondaires nuisibles et c’est pour cela que je suis contre le vaccin ».
Ainsi, il poursuit ses propos en ces termes : « le paludisme fait plus de victimes que le coronavirus au Burkina Faso. Alors, il est préférable d’injecter ces fonds-là dans la lutte contre le paludisme au lieu du coronavirus parce qu’à vrai dire, moi je ne crois pas trop à l’existence de cette maladie au Burkina ici ».
Daniel Doulgou estime que le vaccin sera rejeté par les populations au Burkina Faso. « Les malades que nous avons ici, souffrent d’autant de maladies que le coronavirus. Donc je ne pense pas qu’à la présence de ces vaccins, la population acceptera de se faire vacciner. Car nous nous demandons toujours si la maladie est vraiment réelle dans ce pays » fait savoir Daniel Doulgou.
Contrairement à eux, Mahamady Sorgho pense que la venue de ces vaccins est une bonne chose pour le pays. Selon lui, le coronavirus a fragilisé le pays sur tous les plans. Alors, il sera judicieux de « miser » sur les vaccins. « le budget alloué pour les vaccins est vraiment énorme certes, mais comme on le dit souvent, nul ne peut acheter la santé. Alors, je trouve nécessaire qu’on investisse ces fonds dans les vaccins » souligne-t-il.
Un présumé voleur d’âne de 47 ans, a été retrouvé pendu hier vendredi dans la soirée, alors qu’il avait été arrêté la veille, par le groupe d’autodéfense Koglwéogo de Bogandé.
Yebgou Gnoga, âgé de 47 ans, avait été mis aux arrêts par les Koglweogos pour des présumés faits de vol et recel d’un âne.
A entendre Amadou Dabourgou, secrétaire général des Koglewéogo de Bogandé, dans la soirée du vendredi 16 avril 2021, le captif a demandé l’autorisation des gardes pour aller se doucher.
Las de l’attendre, les gardes sont partis à sa recherche et l’ont retrouvé vers 19h, pendu sous un neem, ajoute Amadou Dabourgou.
Il se serait suicidé avec son pantalon. Au pied de l’arbre, était posé un seau d’eau, une paire de chaussures, un téléphone portable et un petit couteau.
Après les constations d’usage de la gendarmerie nationale de Bogandé qui ont eu lieu le samedi 17 avril 2021 autour de 8 heures, aussitôt les parents ont procédé à l’inhumation.
Yebgou Gnoga, était originaire du village de Lontakoani dans la commune rurale de Liptougou.
La France a remis samedi aux autorités burkinabè, lors d'une brève cérémonie à Ouagadougou, un "troisième et dernier lot" de documents français déclassifiés sur l'affaire Thomas Sankara, père de la Révolution burkinabè, assassiné lors d'un coup d'Etat en octobre 1987.
Ce "troisième et dernier lot", constitué de "trois enveloppes scellées" arrivées "fin février" à Ouagadougou, contient des "documents produits par les administrations françaises sous le régime de Sankara, pendant et après son assassinat" a indiqué l'ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade.
Il concerne essentiellement les archives du ministère français de l'Intérieur, en lien avec cet assassinat, a-t-il précisé.
En octobre, puis décembre 2018, la France avait déjà transmis à la justice burkinabè deux premiers lots de documents, concrétisant une promesse du président Emmanuel Macron qui avait annoncé, en 2017 à Ouagadougou, la déclassification de tous les documents français concernant l’assassinat de Thomas Sankara, président du Conseil national de la Révolution (CNR) qui a dirigé le Burkina Faso jusqu'en 1987.
Ces deux premiers lots d'une centaine de documents, comportaient "des productions issues à la fois des administrations centrales et des postes (diplomatiques, ndlr), pour l'essentiel à Ouagadougou, Abidjan, Lomé, Dakar et Alger" et "des notes d'analyses, des notes de renseignements ou des documents locaux", dont une partie était classifiée en France, a précisé M. Hallade.
"Ces documents, y compris le travail qui a été fait par le juge d'instruction du tribunal militaire du Burkina Faso, vont nous éclairer sur cette affaire", a déclaré le ministre délégué burkinabè en charge de l'Intégration africaine, Maxime Koné.
Depuis ce 13 avril, les fidèles musulmans du Burkina ont entamé la période de jeûne. Durant les 30 jours de carême, plusieurs pratiques de bonté doivent être observées par les musulmans. Pour cerner ces bonnes pratiques, radio pulsar est allée à la rencontre d’un des imams de la grande mosquée de Ouagadougou.
Mois de miséricorde, le mois de Ramadan constitue le 4ème pilier de l’islam et intervient lors du 9ème mois de l’année lunaire. Pour marquer ce devoir religieux, les musulmans s’abstiennent de boire et de manger du lever jusqu’au coucher du soleil. En plus de ces exigences, les fidèles doivent redoubler d’effort dans la prière et manifester des actes de charité à l’endroit des plus démunis. « C’est un mois durant lequel il faut multiplier les prières. Il y a aussi des actes de charité à observer : si vous avez les moyens, vous devez aider ceux-là qui n’en ont pas, même en dehors du mois de Ramadan. Mais pendant le Ramadan, cette pratique s’accentue » a prodigué El hadj Boubacar Karabinta, imam à la grande mosquée de Ouagadougou.
La période de jeûne fait également appel à de nombreux interdits au risque de rompre involontairement son carême. Pour cela, le croyant doit pouvoir contrôler ces 5 sens. « Ce n’est pas la bouche seulement qui jeûne ; les yeux doivent jeûner, les oreilles doivent aussi jeûner, etc. En outre il faut s’abstenir de faire touT ce qui est mauvais comme la calomnie et le mensonge. Et le prophète a beaucoup insisté sur ces interdits » avertit El hadj Boubacar Karabinta.
Le Ramadan de cette année intervient dans un contexte de crise sécuritaire et sanitaire. L’imam Karanbita appelle donc à prier pour le pays afin d’éradiquer ces maux hors du Burkina, a-t-il conclu.
L’Union Nationale des Associations des Parents d’Elèves du Post-Primaire, du Secondaire et du Supérieur du Burkina (UNAPES-B) était face aux hommes de médias pour donner sa lecture sur des sujets de l’actualité. Deux sujets ont largement dominé les échanges, celui des réformes sur le BEPC et le Baccalauréat et la gestion des associations des parents d’élève.
La faîtière des associations des parents d’élève et d’étudiant suit de près les réformes en cours sur le BEPC et le Baccalauréat qui suscitent des inquiétudes chez certains acteurs du système éducatif. L’Union Nationale des Associations des Parents d’Elève du Post-Primaire, du Secondaire et du Supérieur du Burkina (UNAPES-B) a ainsi entrepris des rencontres avec différents chefs de département des ministères concernés par ces réformes afin d’avoir des éclaircissements sur ce sujet. «La position de l’UNAPES-B est de chercher à comprendre ce qui s’y passe réellement non seulement dans sa forme mais aussi dans son fond » a expliqué Hector Ardent Ouédraogo, président de la Faîtière. Toutefois, le président de l’UNAPES-B précise que « si il y a des choses qui ne vont pas dans le sens du bien de nos enfants, à partir de ce moment nous aviseront » a souligné Hector Ardent Ouédraogo.
Au cours de cette conférence, l’UNAPES-B s’est aussi appesantie sur la gestion des associations des parents d’élève. Par la voix de son président, la faîtière dit être attachée au respect des textes qui régissent le fonctionnement des APE. Elle a invité donc les différents acteurs à dénoncer tout dysfonctionnement. « Les cas de dysfonctionnement doivent être dénoncés. Je voudrais rappeler ce qui suit : le montant des cotisations APE est de 5000 fr CFA par élève et par an dans le public. Puis de 2000 fr CFA par élève et par an dans le privé dont 20% sont reversés au fondateur et 80% aux APE » rappelle-t-il.
Pour conclure, le principal conférencier du jour interpelle certains parents d’élève qui s’endettent pour envoyer leur enfant bachelier à l’extérieur et après ne parviennent plus à lui verser régulièrement de quoi subvenir à ces besoins. L’UNAPES-B les invite donc à se rapprocher des services compétents pour plus d’éclairage.
Le SYNTAS, le Syndicat des Travailleurs de l’Action Sociale, dénonce une mauvaise gestion au sein de leur ministère de tutelle. Il accuse notamment les premiers responsables du ministre de l’action sociale d’avoir reconduit une admise à la retraite au poste de Secrétaire Général du ministère. Toutes ses accusations ont été portées au cours d’un point de presse animé par le SYNTAS, le Syndicat National du Personnel de l’Action Sociale SYNAPAS) et du Comité CGT-B le jeudi 15 avril 2021 à la bourse de travail.
Admise à la retraite le 18 mars 2021, Faty OUEDRAOGO / ZIZIEN a été reconduite au poste de Secrétaire General du ministère en charge de l’action sociale le 31 mars 2021. Une nomination jugée anormale par le syndicat qui considère que le ministère regorge de personnes compétentes pour assumer ce poste. Il demande donc l’annulation de cette reconduction. « De toute façon, la reconduction de madame Faty OUEDRAOGO au poste de secrétaire général du ministère traduit la volonté manifeste à saborder notre outil de travail, et vassaliser les travailleurs et les publics cibles de notre département » a affirmé Juste LOGOBANA secrétaire général du SYNTAS. « Pour être réquisitionné, il faut que l’administration dans votre environnement professionnel n’ait pas trouvé un fonctionnaire qui possède la haute qualification dont vous justifiez » a-t-il expliqué.
Outre cette reconduction, les travailleurs ont également dénoncés des cas d’affectations « arbitraires », des coupures de salaires et des suspensions de travailleurs pour fait de grève, mais aussi une « inexistence » du dialogue social. « L’affectation en date du 13 avril 2021 pour nécessité de service de Boureima de Salam OUEDRAOGO, Administrateur des Affaires Sociales, par ailleurs président de l’Association Burkinabè des professionnels de l’Assistance sociale, procède des desseins inavouables. Cette affectation est une violation de l’indépendance du travailleur social, de sa liberté d’expression et d’association » a affirmé le SYNTAS.
Par ailleurs, le SYNTAS demande la réalisation d’un audit sur la gestion des ressources du ministère et s’engage à lutter pour une résolution des préoccupations qu’il a posées. « Le SYNTAS, le Comité CGT-B et le SYNAPAS s’engagent fermement à animer et organiser la lutte en vue d’une résolution conséquente des justes et légitimes préoccupations énumérées ci-dessus.
Les organisateurs de l’émission de divertissement « Star Kids » ont tenu une conférence de presse le mercredi 14 avril 2021 à Ouagadougou pendant laquelle ils ont fait le bilan de la 3ème édition de l’évènement. Ils ont aussi présenté les innovations majeures que connaitra la 4ème édition.
Selon la promotrice, Jordana Foppa BROUTA, « Star kids » est un concours artistique qui concerne les « enfants qui ont l’âge compris entre 6 et 17 ans ». Loin d’être seulement un simple divertissement, « star kids » a pour objectif de contribuer à « l’éveil de conscience de la jeunesse » et au « développement personnel des enfants » en même d’exprimer leurs talents et potentiels.
A l’instar de l’édition précédente, la 4ème édition aura pour thème :’’je m’engage pour mon avenir’’ et aura comme innovations majeures : « l’ouverture de ces portes aux enfants de la nation entière notamment avec des castings qui seront organisés à Ouahigouya et Tenkodogo en plus de Bobo-Dioulasso et Ouagadougou. Nous avons l’innovation en terme de digital c’est dire que les inscriptions se feront dorénavant en ligne, nous aurons dans les jours qui viennent un site internet pour la diffusion et la rediffusion des émissions. » a-t-elle déclaré
Selon la promotrice, « star kids » comportera des nouvelles actions notamment la formation. « Nous avons apporté des nouveaux modules tels que le développement personnel, l’expression oral pour permettre aux enfants de mieux s’exprimer. Nous avons aussi la formation avec les meilleurs professeurs de l’INAFAC et cette année, le partenariat est officiel donc ils nous accompagnent dans le volet académique. Et nous avons également l’accompagnement de nos futurs gagnants c’est-à-dire le gagnant du public et celui du jury » a-t-elle precisé
En rappel, « star kids » forme chaque année depuis 2018, 20 enfants et totalise aujourd’hui 60 formations. Aussi, les inscriptions pour la 4ème édition débutent ce 15 avril et s’étend jusqu’au 30 mai 2021 pour entamer le casting le 05 juin jusqu’à la grande finale prévue pour le 17 décembre 2021. Ainsi, Jordana Foppa BROUTA conclut que « l’inscription est purement gratuite et les participants qui sont hors de la zone de casting sont pris en charge pour leur déplacement, hébergement et nourriture ».
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