Deux militaires burkinabè ont perdu la vie samedi, dans un attentat à la mine, sur l’axe Mangodara-Noumoutiédougou (Cascades), a appris l’AIB.
La zone de Mangodara près de la frontière avec la Côte d’Ivoire subit ces derniers mois, des incursions terroristes.
Selon nos informations, l’armée s’est déployée massivement dans cette zone forestière pour y faire face.
Un orpailleur clandestin s’est noyé lundi nuit dans une fausse de la société minière Bissa Gold S.A, alors qu’il était à la recherche du métal précieux, a appris l’AIB de sources officielles.
L’incident a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi autour de 23 h à la fausse 52, a relaté la source de l’ AIB avant de préciser que les jeunes sont toujours nombreux dans les fausses de la mine.
Jusqu’à mercredi matin, les sapeurs-pompiers venus de Ouagadougou et les pêcheurs traditionnels n’ont pas retrouvé le corps du jeune homme, originaire du village de Gougla.
« Ce sont de grandes fausses à ciel ouvert et les orpailleurs creusent sur les pistes où circulaient les dampers. Mais tout l’intérieur est rempli d’eau. Les eaux de pluie ont envahi les fausses . Si tu fais une erreur et tu tombes au milieu c’est fini. Et malheureusement c’est ce qui est arrivé au jeune », nous a relaté un orpailleur clandestin qui fréquente le site.
Du côté de la mine,on déplore la survenue d’une telle situation.
Quant aux actions entreprises pour les intrusions, notre interlocuteur à l’intérieur de Bissa Gold a été explicite:
« Nous avons entrepris des actions immediate de pose de grillage et de réalisation de tranchée. Mais ces opérations sont interrompues par les populations elles mêmes », nous a relaté un responsible à Bissa Gold.
Il a insisté que la mine va refaire le grillage qui a été volé et creuser des tranchées pour éviter que les jeunes ne puissent accéder à la mine.
En rappel, des orpailleurs clandesdins envahissent les anciennes galeries de Bissa Gold depuis longtemps et 8 d’entre eux y ont trouvé la mort le 1er septembre dernier, selon un communiqué du procureur du Faso.
Le mercredi 29 septembre 2021 vers 15 heures, une unité militaire en mission de reconnaissance, a été la cible d’une attaque à l’engin explosif improvisé, relate la direction de la communication des armées. « L’un des véhicules du convoi a en effet sauté sur l’engin au cours de la progression à hauteur de la localité de MENTAO (Province du Soum) » poursuit le communiqué.
05 (cinq) militaires sont tués et un autre blessé. Des renforts terrestres et aériens ont immédiatement été mobilisés pour évacuer les victimes et procéder à des opérations de ratissage dans la zone, selon toujours le communiqué de la direction de la communication des armées
Des civils ont détruit tout sur leur passage dans le village de Hargo (à 6 kilomètres de Titao), le dimanche 26 septembre 2021. Maisons, greniers et biens matériels ont été brûlés ou emportés.
Des populations réfugiées dans les champs ou en brousse et qui ont fait appel aux Forces de Défense et de Sécurité pour les secourir selon le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés. « L’intervention rapide de ces dernières a permis, non seulement d’éviter des pertes en vie humaine, mais également de retrouver le bétail que les commanditaires étaient sur le point d’emporter » souligne Daouda Diallo, membre du bureau exécutif du collectif.
Ces évènements interviennent quelques heures après le décès d’une femme et de son enfant, gravement blessé par un engin explosif dans le village de Sillia situé à environ 5 kilomètres (Km) de Titao. Deux membres de la communauté peulh du village de Hargo (situé à de 2 Km du lieu d’explosion) avaient été enlevés et auditionnés par des VDP et des kogleweogos.
C’est après l’interrogatoire et une fois ramenés chez eux que les civils de ce village ont attaqué les concessions de la communauté peulh. Certains auteurs de ce drame auraient été identifiés par les victimes selon le CISC.
Le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a présenté ses condoléances à la famille de la victime de l’explosion, et exige que toute la lumière soit faite sur l’ensemble de ces faits et que les commanditaires et exécutants soient identifiés et poursuivis conformément à la loi en vigueur.
Les discussions ont repris là où elles avaient été suspendues au mois de juin. L’opposition politique qui avait demandé les démissions des ministres de la défense, de la sécurité et du chef du gouvernement, s’est dite satisfaites des réponses apportées à leur préalable par le président du Faso. « Nous sommes venus discuter dans l’intérêt supérieur de la nation. Les conditions que nous avons demandé ont été respectées » a déclaré Eddie Komboïgo , le chef de file de l’opposition, au début des travaux.
Sécurité, réconciliation nationale et relecture à minima du code électoral en vue des prochaines élections, sont les sujets qui seront sur la table des discussions.
Vincent Dabilougou, le porte-parole des partis de la majorité a salué le retour de l’opposition à la table du dialogue. « La façon dont l’opposition regarde les problèmes, nous les regardons de la même façon. Il les regarde en tant que des burkinabè patriotes et nous également dans cette orientation » a ti l souligné. Concernant la situation sécuritaire, le représentant de la majorité souligne le sujet doit être traité avec l’ensemble des Burkinabè. « je suis persuadé que nous allons trouver des solutions de sécurité pour notre pays » a déclaré Vincent Dabilougou
C’est le nouveau président du MPP qui a prononcé le discours de clôture du deuxième congrès extraordinaire du parti, ce 26 septembre au palais des sports de Ouaga 2000. Assumer en toute humilité ses nouvelles responsabilités : telle est la conduite que s’est assignée Allassane Balla Sakandé. Pour sa mission, il reconnait qu’il Il y a « un cap à maintenir, des obstacles à franchir, des batailles à décider, des choix à opérer, des défaites à assumer, des attentes à combler, des incompréhensions à lever, des colères à apaiser et des déceptions à supporter ».
Si le rassemblement et le pardon sont les défis à venir les plus urgents à relever, le successeur de Simon comparé dit compter sur l’engagement, le courage et la détermination de tous les membres du parti.
Auprès de ses pairs il a pris l’engagement d’être à l’écoute de tous, de travailler avec tous, du militant de base au cadre du parti, car dit-il : « Je ne serai pas le président d’un clan politique ». Mais plutôt un président au service de l’unité et de la cohésion du MPP.
« Pour cela, la mission que vous venez de me confier, je la placerai sous le signe du respect, de la considération et de l’inclusion, trois valeurs qui fondent la vie en commun. » a-t-il ajouté.
Tout en rendant hommage à ses prédécesseurs Roch marc Christian Kabore, feu Salifou Diallo et Simon Compaoré, Allassane Balla Sakandé a fait le serment d’inscrire son action dans la continuité de celle de ses devanciers.
Sur sa page Facebook, Mathias Tankoano annonce sa démission de la présidence du Conseil Supérieur de la Communication, suite à son élection comme « chargé des questions électorales » dans le nouveau bureau politique du Mouvement du Peuple pour le Progrès.
« A l'issue du 2ème congrès extraordinaire du MPP, mes camarades ont porté leur choix sur moi pour conduire désormais les questions électorales du parti. En acceptant cette charge, je renonce désormais à ma fonction de conseiller du CSC et de président » a-t-il écrit.
Ce sont au total sept (07) personnes, formant trois (03) réseaux différents, qui ont été mises aux arrêts par la Police Nationale. Ces groupes de présumés voleurs et trafiquants de stupéfiants, dont les membres ont un âge compris entre 16 et 29 ans, s’adonnaient à des activités illicites dans la ville de Ouagadougou et ses environs.
Le groupe des trafiquants étaient en collaboration avec des individus à partir de pays voisins, qui leur livraient « leurs marchandises » par l’intermédiaire de leurs acolytes appelés « passeurs ». Les produits sont ensuite distribués à des grossistes qui sont chargés de la vente.
Les deux (02) autres groupes, spécialisés dans les vols et cambriolages, évoluaient en binômes, identifiaient leurs cibles qu’ils filaient, et une fois arrivés dans une zone propice, les dépouillaient de tout objet de valeur trouvé en leur possession. Les produits de vol sont soit écoulés sur le marché, soit placés dans leurs propres boutiques de vente de pièces détachées.
Les investigations de la Brigade de Recherches du Commissariat Central de Police de la Ville de Ouagadougou ont permis de saisir une arme à feu, des munitions, vingt-cinq (25) kilogrammes de stupéfiants, une vingtaine de motos de diverses marques, des téléphones portables, des numéraires et divers autres objets.
La Police Nationale remercie, encore une fois de plus, la population pour sa collaboration qui a permis l’atteinte de ces résultats. Par ailleurs, elle l’invite à toujours signaler tout cas suspect aux numéros verts mis à sa disposition : les 17, 16 et 1010.
Source : Police Nationale
COMMUNIQUE DU PROCUREUR DU FASO PRES LE TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE OUAGA-I
Le 06 août 2019, l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) recevait une dénonciation faisant cas de la commission sur le territoire Burkinabé, de faits de contrebande de carburant à grande échelle. Le carburant en question proviendrait du Nigéria en passant par le Bénin pour être stocké à Koualou, localité située à une dizaine de kilomètres de Nadiagou à l’Est du Burkina Faso. Selon cette source, les trafiquants se ravitailleraient à Koualou et les produits seraient transportés dans des fûts à l’intérieur de camions appelés "10 tonnes" à destination de Fada N’Gourma, Koupéla, Pouytenga, Zorgho, Mogtedo, Minassem (Koulbila) et Ouagadougou. Le dénonciateur ajoutait que d’un point de vue organisationnel, les contrebandiers se livrant à ce trafic se seraient repartis les axes routiers suivants dans la commission de leur forfait :
- l’axe Nadiagou----Fada N’Gourma ;
- l’axe Nadiagou----Koupéla ;
- l’axe Nadiagou----Mogtedo ;
- l’axe Nadiagou----Minassem .
Suite à cette dénonciation mentionnant des faits aussi graves, une mission exploratoire de l’ASCE-LC dans la région de l’Est, en février 2020, a permis de recueillir des indices concordants tendant à la confirmation des faits évoqués dans la dénonciation.
Nantis des informations recueillies par la mission, l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption, conformément à l’article 241-8 du Code de Procédure Pénale, informait mon parquet des faits ci-dessus évoqués.
L’enquête ouverte des chefs de contrebande aggravée , blanchiment de capitaux, corruption, à l’effet d’élucider les faits mentionnés par le dénonciateur permettait d’identifier des dépôts illicites des produits d’hydrocarbures de contrebande dans les localités de Ouagadougou, Komsilaga, Mogtédo, minasom-nagréongo, Zorgho, Kombissiri, Kaya, Tenkodogo, Fada N’Gourma ...
Aussi, des stations-services bénéficiaires de ce carburant de contrebande étaient identifiées à Ouagadougou, Kombissiri, Kaya…
Enfin, les principaux auteurs des faits de contrebande étaient identifiés dans les régions de l’est, du centre est , du centre nord, du plateau central, du centre sud et du centre ;
En plus, il résultait des investigations menées par l’ASCE-LC, que les contrebandiers commettent leur forfait principalement en temps de nuit, soit par le transport de l’hydrocarbure liquide à l’aide de camions spécialement aménagés à l’intérieur desquels ils rangent cent quatre-vingt (180) à deux cent (200) fûts industriels en caoutchouc ou en fer de 200 litres chacun remplis de carburant en les superposant souvent par deux ou trois, mais pas conformement aux normes de transport d’hydrocarbures, soit à l’aide de citernes qui n’ont aucun document délivré par la SONABHY pour le chargement du carburant.
Ces faits ont été constatés sur les axes routiers bitumés suivants :
- Ouagadougou- Nagréongo (Minassem ou Koulbila)-Mogtedo- Zorgho-Koupéla-Fada N’Gourma- Pama-Nadiagou- Koualou (RN04 et RN18) ;
- Ouagadougou - Koupéla-Fada N’gourma- Kantchari (RN 05) ;
Relativement à l’axe routier Ouagadougou-Kombissiri- Toécé- Nobéré-Po- Dakola (RN 05), les contrebandiers utilisent des véhicules berlines pour la commission de leur forfait. En effet, lesdits véhicules sont démunis de leur siège arrière afin d’agrandir leur capacité à contenir les bidons de carburant de contrebande.
Il convient d’indiquer qu’un constat de terrain a permis de relever que ces véhicules se rendent à Koualou souvent dans la matinée en vue du ravitaillement pour ensuite durant la nuit, entre 22 heures et 03 heures du matin, repasser dans le sens contraire. De la sorte, au lever du jour ils ne sont plus aperçus sur les routes nationales.
A l’aller comme au retour, les contrebandiers passent les différents types de contrôles routiers précisément les postes de douane, de police et de gendarmerie sans aucune difficulté comme s’ils accomplissaient des activités licites.
Au regard de ces éléments, mon parquet en synergie d’action avec le ministère de la sécurité et l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat et de la lutte contre la Corruption a lancé, du 17 septembre 2021 au 20 septembre 2021, une vaste opération à l’effet d’interpeller les personnes impliquées dans les faits infractionnels en cause, de procéder aux saisies des moyens servant à la commission des faits et à la mise sous scellés des différents dépôts d’hydrocarbure de contrebande.
Cette opération a permis :
- d’interpeller soixante-douze personnes actuellement en garde à vue pour les besoins de l’enquête ;
- de saisir des pièces documentaires et des numéraires en lien avec les activités illicites des mis en cause et une importante quantité de produits de contrebande, des moyens roulants et autres biens servant à la commission des faits ;
- de sceller des stations-service et dépôts ;
Toutes ces actions ont été accomplies dans un environnement sécurisé grâce à l’encadrement sécuritaire des éléments de la gendarmerie nationale qu’il convient de saluer.
L’enquête ouverte des chefs de contrebande, blanchiment de capitaux, de corruption conformément aux articles 261, 262, 263 du Code des douanes , les articles 2, 7, 113, 114,115, 117 118 de la loi 016-2016 du 03 mai 2016 , relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, l’article 42 de la loi n°004-2015/CNT du 03 mars 2015 portant prévention et répression de la corruption au Burkina-Faso et les articles 331-1 et 331-2 du Code Pénal de 2018 suit toujours son cours et les auditions et interpellations nécessaires se poursuivront afin de mettre fin à ces infractions qui non seulement paralysent l’économie nationale mais également sont constitutives de sources de financement du terrorisme.
Je lance un appel à toute personne qui aurait des renseignements de nature à mettre en exergue des faits de contrebande de carburant à faire une dénonciation anonyme au parquet le plus proche et à toute unité de police judiciaire.
Par la présente occasion, je tiens à remercier Monsieur le ministre de la sécurité qui, par son engagement, a fourni les moyens multiformes pour la mise en œuvre de l’opération.
Je remercie également le Contrôleur Général d’Etat qui, par son ferme engagement, a mis tout en œuvre pour la préparation et l’exécution de l’opération.
Mes remerciements vont également aux éléments de la Gendarmerie Nationale, de la Police Nationale et aux officiers de police judiciaire qui se sont pleinement investis pour la réussite de l’opération.
Ouagadougou le 23 septembre 2021
Le Procureur du Faso
YODA Harouna
« Cette réorganisation administrative de l’examen du Baccalauréat intervient suite au rattachement de l’enseignement secondaire au MENAPLN.
L’adoption d’un nouveau décret portant organisation du ministère vise à prendre en compte l’organisation de l’examen du Baccalauréat par le MENAPLN et à désigner la structure de tutelle.
Ce décret permet également de prendre en compte le fonctionnement de la Commission nationale des langues nationales et le Secrétariat permanent du Plan de développement de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire (SP-PDEBS), en remplacement du Secrétariat permanent du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB). » Extrait du compte rendu du Conseil des Ministres
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