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BURKINA FASO

BURKINA FASO (427)

Trois gendarmes ont été tués  dans l’après-midi du lundi 05 avril  à Tanwalbougou dans la région de l’Est. Leur équipe est tombée dans une embuscade au cours d’une patrouille selon des sources sécuritaires. Quatre volontaires pour la défense de la Patrie, des supplétifs des forces armées ont été également tués au cours de la même attaque. Les blessés au nombre de 7, ont été évacués dans un hôpital à Fada Gourma

 Dans un communiqué le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés condamne fermement cette énième attaque « barbare contre nos FDS et leurs supplétifs » et présente ses sincères condoléances aux familles des victimes ainsi qu'à la nation entière.  
Le CISC invite les FDS a » plus de vigilance et les encourage pour leur engagement sans faille à lutter contre les fous de Dieu ».

Le directeur du Centre des opérations de réponses aux urgences sanitaires (CORUS), Dr Brice Bicaba a  indiqué samedi, que le gouvernement travaille à intégrer le Covid-19 dans le système de soins de routine pour lutter contre la maladie au  Burkina Faso.

«Nous voyons que depuis une année, nous avons toujours des cas de covid-19 et il faut que nous apprenions à vivre  avec le coronavirus. C’est pour cela que nous travaillons à intégrer  la maladie dans le système de soins de routine», a affirmé le directeur du Centre des opérations de réponses aux urgences  sanitaires (CORUS), Dr Brice Bicaba.

Pour M. Bicaba, par ailleurs, coordonnateur sectoriel santé de la riposte au covid-19,  l’Etat  travaille  à faire en  sorte que  le coronavirus soit  pris en charge par les agents de santé, à tous les niveaux comme le paludisme, la méningite, etc.

Le  directeur du CORUS  s’exprimait samedi à Ouagadougou, à l’occasion de la première édition de la table ronde organisée par le groupe Afrikibaria, un média en ligne qui traite des questions d’actualités.

Selon lui, la rencontre placée sous le thème «Le Burkina Faso dans un contexte de covid-19 : situation et enseignements. Comment accompagner la reprise des activités»  a permis de faire  le bilan de la maladie,  sa gestion, les leçons apprises et les difficultés rencontrées dans la lutte contre le coronavirus.

«Nous avons observé une réunion de haut niveau de l’UEMOA qui a donné des orientations pour la réouverture  des frontières  terrestres. Nous travaillerons à accélérer le processus au cas où la date sera retenue que nous ayons le dispositif sanitaire au niveau des principaux points d’entrée du pays», a-t-il soutenu.

Dr Brice Bicaba, premier communicateur de la rencontre a rappelé  que le Burkina Faso se prépare à l’introduction d’un vaccin contre le covid-19, car selon lui, une étude sur la perception  de la vaccination par les populations est en cours.

A la date du 1er avril, le Burkina Faso enregistre 12 791 cas de Covid-19 avec 12 430 guérissons, 211 cas actifs et 150 décès.

 

Le comité national de gestion de la pandémie de la covid-19 a tenu le 1er jour du mois d’avril, sous la présidence du premier ministre, une séance de travail pour faire le point de l’avancée de la riposte contre la maladie à coronavirus. Les questions de l’ouverture des frontières terrestres et de l’introduction du vaccin au pays ont été évoquées lors de cette rencontre.

Cela fait plus d’une année que les frontières terrestres restent hermétiquement fermées tandis que le besoin de mobilité de la population demeure. De plus en plus de voix s’élèvent pour exiger des autorités, la réouverture desdites frontières. Lors de la 8ème session de la rencontre du comité national de gestion de la pandémie de la covid-19, le premier ministre a laissé entendre que « le comité va réfléchir assez rapidement  sur la question et proposer quelque chose à la décision du président du Faso ».

Le comité a également échangé sur les avancées du processus d’acquisition des vaccins au Burkina Faso à l’image d’autres pays. « Le comité a observé que le ministère de la santé est dans la démarche progressive et en temps opportun, le gouvernement prendra une décision et fera le meilleur choix pour les burkinabè », a indiqué Charlemagne Ouédraogo, ministre de la santé.

Pour finir, le comité s’est réjoui des avancées de la lutte contre la COVID-19 en témoigne la stabilisation sur le plan épidémiologique des cas incidents et aussi des cas graves admis en hospitalisation, selon le ministre.     

Les dates des examens et concours de la session de 2021 sont désormais connues. Le calendrier a été dévoilé par un arrêté interministériel à la date du 31 mars 2021.

Au titre du ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, l’examen du Certificat d’Etudes primaires (CEP) et du concours d’entrée en classe de 6ème des lycées et collèges est fixé du 22 au 24 juin 2021 en ce qui concerne les épreuves écrites, orales, pratique, physique et sportive.

La date du premier tour du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) est prévue du 22 au 23 juin 2021 pour les épreuves écrites et à partir du 24 juin 2021 pour les épreuves orales. Quant aux épreuves du  second tour, la date arrêtée est celle du 3 juillet 2021. Les délibérations et proclamation des résultats du 1er tour interviendront le 30 juin 2021 et celles du second tour, le 05 juillet 2021 au plus tard. Du 21 mai au 04 juin sont les dates retenues pour les épreuves d’éducation physique et sportive. 

Au titre du ministère de l’enseignement supérieur, de l’innovation et de la recherche scientifique, la date arrêtée pour les épreuves écrites du 1er tour du baccalauréat est du 08 au 15 juillet 2021. Les épreuves écrites du second tour seront composées du 19 au 22 juillet 2021. Les délibérations et proclamation des résultats sont prévues le 16 juillet pour le 1er tour et le 23 juillet 2021 au plus tard pour le second tour. A partir du 07 juin 2021, place aux épreuves d’éducation physique et sportive.     

 

Le président du Faso, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l'Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA), Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le président de la Cour de justice de l’union, Daniel Amagoin Tessougué. Les échanges ont porté sur la vie de l’UEMOA.
« Nous sommes venus féliciter le président du Faso pour son élection à la tête de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l'UEMOA lors du dernier sommet et échangé avec lui sur les questions majeures de la vie de la communauté », a déclaré Daniel Amagoin Tessougué à sa sortie d’audience.
Selon, le président de la Cour de justice de l’UEMOA, son institution rencontre des difficultés d’ordre matériel qui impactent son fonctionnement. « La diffusion du droit communautaire qui intéresse chaque citoyen de l’UEMOA, nécessite des outils pour sa large diffusion. Ce qui entraîne des coûts », a expliqué le président de la Cour de justice.
La Cour de justice va bénéficier du soutien « plein et entier » du président du Faso, pour son efficience a annoncé Daniel Amagoin Tessougué, rassuré de son entrevue avec le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l'UEMOA

Direction de la communication de la présidence du Faso

A l’occasion de la célébration de Pâques, le Cardinal Philippe OUEDRAOGO a livré son traditionnel message pascal à l’endroit de l’église famille du Burkina Faso. C’était dans la matinée du jeudi 1er avril dans l’enceinte de l’archevêché de Ouagadougou.  Le message du Cardinal ci-dessous.

Frères et Sœurs en Christ et en humanité, le Carême chrétien se conclut par la fête de Pâques !

  • A Pâques nous célébrons Jésus – Christ qui passe de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière. Christ est ressuscité des morts, Alléluia !
  • A Pâques, l’Eglise invite tous ses enfants disséminés de par le monde à se réunir pour veiller et prier.
    Nous voulons donc célébrer la Pâques du Seigneur :
  • En écoutant en méditant d’abord la parole de Dieu qui nous fait revivre l’histoire du Salut. A Israël jadis et à nous aujourd’hui, Dieu dans l’histoire sainte se révèle toujours comme le Dieu fidèle, le créateur qui sauve son peuple et le mène sur un sentier de bonheur et de vie.
  • Ensuite nous révèlerons notre foi en la résurrection et accueillerons les nouveaux baptisés à la table eucharistique et dans l’église famille de Dieu. D’ores et déjà, félicitations à tous les nouveaux baptisés de nos paroisses.
  • Enfin avec la liturgie eucharistique, nous célébrons le mémorial du mystère pascal, qui est la présence vivante du Seigneur Ressuscité au milieu de nous, le triomphe de la vie sur la mort et la naissance d’un peuple nouveau et d’un monde nouveau.

En communion avec le Saint Père et le Pape François, nous voulons donner à notre Eglise Famille de Dieu à Ouagadougou, une autre dimension de la Résurrection du Christ, à savoir l’ouverture de l’Année de Saint Joseph et de la Famille.
En effet, à la solennité de Saint Joseph, célébrée le 19 mars 2021, le Pape François a officiellement ouvert une année dédiée à Saint Joseph et à la famille  , une année spéciale pour grandir dans l’amour familial. Nous sommes donc appelés à mettre au centre de la vie de l’Eglise et de la société, nos familles humaines et chrétiennes, pour que la résurrection du Christ leur apporte un souffle nouveau d’amour et de persévérance, véritables communautés de vie et d’amour.

  • Pâques devient ainsi pour nos familles un temps d’imitation véritable de la Sainte Famille de Nazareth, dans laquelle Joseph, Marie et Jésus partageaient ensemble la joie de l’amour.
  • Pâques devient un temps de résurrection de la vie humaine, un moment d’accueil et de valorisation de la vie, et de négation absolue de la culture de la mort, caractérisée par les méthodes contraceptives, antinatalistes, l’avortement l’euthanasie…

En raison de la situation sécuritaire et sanitaire toutes les paroisses et institutions sont invitées à s’organiser pour que les différentes veillées de prière ne débordent pas minuit. J’invite également tous les chrétiens à faire preuve de discipline, en portant le masque dans nos assemblées liturgiques et à suivre les dispositions sanitaires indiquées dans les paroisses.

A tous et à toutes, au nom de notre Eglise Famille de Dieu, je souhaite bonne fêtes pascales. Prions le Prince de la Paix, par l’intercession de Saint Joseph, pour nos familles, pour la vie, pour la réconciliation, la Justice, la paix et la santé au Burkina Faso et dans le monde entier. Joyeuses et Saintes Fêtes de Pâques !

                                                           Philipe Cardinal OUEDRAOGO

                                                           Archevêque Métropolitain de Ouagadougou

 

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, hier 31 mars 2021, en sa séance ordinaire sous la présidence de Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso. A ce titre, le Conseil a examiné deux projets de loi pour ce qui concerne la sécurité du territoire.

Le premier projet de loi porte régime juridique applicable aux drones civils au Burkina Faso et le second projet de loi porte régime général des armes à feu, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes au Burkina Faso. Ces deux projets de loi qui seront transmis à l'Assemblée Nationale permettront  au Burkina Faso de disposer d’un cadre légal afin de prévenir les dérives auxquels l’utilisation des drones civils pourrait donner lieu mais aussi de se conformer aux principaux instruments juridiques internationaux et communautaires relatifs aux armes à feu.

Autres points à souligner, c'est l'adoption d'un rapport relatif à l’organisation des Assises nationales de l’Education nationale au cours de cette année 2021. Ces assises qui s’inscrivent dans le cadre du programme présidentiel visent à mener des réflexions sur le système éducatif au regard du contexte de crises sécuritaire, sanitaire, économique et sociale. Elles permettront à notre pays de fonder un pacte national pour une éducation de qualité.

Et au titre du Ministère de l'agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, le Conseil a adopté un décret portant autorisation de création et d’ouverture d’écoles privées de formation professionnelle agricole au Burkina Faso.

Résumé Aïda Yolande

Le « Mouvement Agir Ensemble pour le Burkina Faso » a pris des sanctions contre certains de ses militants qui « se sont rendus coupables de manquements graves » aux textes du parti. C’est ce qui ressort du premier point de presse de l’année 2021 du bureau exécutif du mouvement tenu le 31 mars 2021 au siège national du parti sis à Ouagadougou. Ce fut également l’occasion pour le président du parti de se prononcer sur la question de sa gestion décriée par certains militants.

C’est à l’issue de la première session du conseil exécutif national du parti que la décision de sanctionner certains militants du parti a été prise. Il s’agit notamment de cadres du parti dont le vice-président Salif OUEDRAOGO. Selon le président Boubacar Diallo, ces derniers ont commis des actes allant à l’encontre des textes et règlementation  du parti. « La vie militante étant loin d’être un long fleuve tranquille, certains cadres du parti se sont rendus coupables de manquements graves à ces textes, à l’honneur et aux intérêts du parti à telle  enseigne que la session a décidé des sanctions à leur endroit » a-t-il expliqué.  Ces personnes auraient ont tenu des propos qui discréditent le parti. Les sanctions consistent à des suspensions allant de 09 à 12 mois.   

Le 27 mars dernier, des militants du parti ont organisé une conférence de presse pour dénoncer la gestion du président Boubacar Diallo, lui demandant de démissionner de son poste. Un acte « d’indiscipline » selon le principal concerné Boubacar Diallo. Pour lui, la démarche entreprise par ces militants n’est pas la bonne et n’a pas été faite dans les règles de l’art. « C’est manifestement un acte d’indiscipline osé. Des militants ne peuvent pas, sans que la structure de base de chez eux ne soit informé de leur volonté de rencontrer le président du parti » a-t-il affirmé. « Mais toujours est-il que ce sont des militants et ils ont le droit de s’exprimer. Mais il faut exprimer les opinions dans le cadre statutaire reconnu par le parti » a-t-il poursuivi.

Lors de la conférence de presse du bureau exécutif , les militants qui demandent la démission ont tenté d’accéder au siège du parti, mais ils ont été empêchés par la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS) qui était présent sur les lieux. « Nous sommes des militants de Agir Ensemble. Mais lorsque nous sommes arrivés ce matin, nous avons été empêchés par la CRS qui nous a dit que seuls les journalistes ont accès à l’intérieur du siège » nous a confié Ilyass OUEDRAOGO, militant de l’arrondissement 11. « Nous sommes découragés du président Boubacar Diallo. Il n’est pas rassembleur » nous a-t-il dit. Il est aussi reproché au président de ne « pas mettre la main à la poche pour le parti ».

La police nationale est entrain de restituer plus de 300 bœufs volés à Oursi et qui étaient en route pour Ouagadougou, a appris l’AIB de sources concordantes.

Quatre camions transportant des bœufs en provenance du marché de Déou, ont été interceptés par la police nationale, lors d’un contrôle de routine le samedi 27 mars 2021 à la sortie de Gorom-Gorom.

La cargaison était en route pour la capitale Ouagadougou.

Parmi le lot, figuraient plus de 300 bœufs volés dans des villages de Oursi et de Déou par des individus armés qui ont tiré sur un des bergers ayant opposé une résistance.

La police a parqué les animaux dans l’ancien marché à bétail de Gorom-Gorom avant de procéder à une remise conditionnelle aux propriétaires qui se sont présentés.

Certains animaux sont morts et mais le travail de restitution se poursuit.

Les investigations sont également en cours pour identifier les voleurs.

 

 

22 personnes dont 19 enfants mineurs ont été interceptées en territoire ivoirien et retournées au Burkina à la date du 26 mars 2021. Ces enfants, présumés victimes de traite transfrontalière ont été présentés ce 29 mars par la ministre de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire au cours d’un point de presse.

Il est 14 h 57 mn lorsqu’un mini bus pénètre dans les locaux de l’immeuble « Baoghin » sise dans le quartier Larlé de la ville de Ouagadougou. A son bord, 19 enfants mineurs âgés de 13 à 17 ans de retour de la Côte d’Ivoire. Ces enfants sont victimes de présumée traite transfrontalière. Ce sont au total 22 personnes qui ont regagné la frontière à la date du 26 mars 2021. Il s’agit de 19 garçons, une fille et une jeune mère de 21 ans enceinte avec son garçon de 22 mois. A en croire la ministre de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, ces enfants travaillaient dans « une mine d’or artisanale à Korogho pendant plus de 6 mois et leurs employeurs ont décidé de les envoyer dans une autre mine d’or à Aboisso (toujours en république ivoirienne), le mois de mars. Ils ont été interceptés par les forces de l’ordre de cette ville », relate-t-elle. « Parmi les interceptés, il y avait 4 adultes, originaires de la région de Boulsa (au Burkina) déférés à la maison d’arrêt et de correction d’Aboisso» a ajouté Hélène Marshall Ilboudo. 

Ousmane Zidwemba, parent d’un des enfants interceptés confie n’avoir pas eu de nouvelle de son enfants depuis son départ pour le site. « Mon fils se trouvait dans la forêt ivoirienne. Entre temps, j’ai plus eu ses nouvelles jusqu’à ce qu’on nous informe qu’ils ont été interceptés en partance pour une autre ville» nous dit ce parent.

Visiblement très remontée, la ministre affirme que la présence des enfants dans les mines d’or artisanales s’explique par des raisons financières. Ce qui laisse selon elle, la porte ouverte à l’enrôlement de ces derniers au sein des groupes armés. « Ils commencent par des sites et par la suite, on leur dit, venez on va vous donner de l’argent plus que ça avec un travail moins pénible » a averti la ministre.

En vue de lutter contre le trafic des enfants, la ministre de la femme a laissé entendre que le numéro vert pour les dénonciations des violences basées sur le genre sera étendu à toutes les victimes y compris les enfants. Pour cela elle invite la population à dénoncer tout cas suspect liée à la traite des enfants.

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