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BURKINA FASO

BURKINA FASO (427)

La crise sur les nouvelles réformes des examens et concours fait encore des mécontents en milieu scolaire. Le lundi 29 mars 2021, l’Association des Elèves du Secondaire de Ouagadougou a mené une manifestation à Ouagadougou pour exprimer son mécontentement sur les nouvelles réformes relatives aux examens et concours et aussi la suspension des activités socio-culturelles et sportives.

Face aux médias, le président de l’association des élèves du secondaire de Ouagadougou, OUEDRAOGO Madi a laissé entendre qu’ils sont sortis dans la rue pour dire « NON » au décret que le ministre en charge de l’éducation nationale a adopté pour dit-il « saccager » les élèves. Pour lui et ses camarades, il n’est pas « nécessaire » que le baccalauréat soit confié au ministère de l’éducation nationale encore moins la suppression des deux sujets au choix du BEPC. « Nous ne voyons pas l’intérêt de transférer le baccalauréat au ministère de l’éducation nationale même lorsqu’ils nous disent que la valeur ne changera pas. Si c’est le cas, qu’ils laissent les choses telles qu’elles sont. Sinon nous osons croire qu’il y a quelque chose derrière ce transfert. Pour une analyse plus claire, l’Université ne sera plus accessible facilement car le baccalauréat sera conditionné par des critères » a déclaré OUEDRAOGO Madi.

Aussi, il ajoute que les arguments avancés par le ministre pour la suppression des deux sujets au choix notamment en Histoire-Géographie et en Science de la Vie et de la Terre ne tiennent pas vue que les « programmes sont vastes » et donc difficile pour les élèves de s’en sortir. « Nous pensons que cette décision est impopulaire car n’ayant pas pris en compte les acteurs concernés. Ce sont les motifs qui nous poussent à sortir pour dire non à ces réformes » a-t-il laissé entendre.

Il termine ainsi avec la question de la suspension des activités socio-culturelles et sportives en stipulant qu’« ils ont supprimé les examens blancs et suspendu les activités socio-culturelles et sportives alors qu’il y a des festivals qui se passent dans tout le pays. Nous nous demandons si les élèves font réellement partie du Burkina Faso ». Pour l’association, la grève est suspendue jusqu’au mercredi 31 mars 2021. Mais si rien n’est fait d’ici là, les « prochaines actions » seront « plus fortes » et « rigoureuses ».

 

 FATAO SANGO, stagiaire

Le Burkina Faso a commémoré en différé ce 25 mars 2021, la 18ème journée internationale « tolérance zéro aux mutilations génitales féminines ». Cette journée a été placée sous le thème « le temps de l’inaction mondiale est révolu. Unissons-nous, finançons et agissons pour mettre fin aux mutilations génitales féminines ».

Instituée depuis 2012 par l’organisation des nations unis, la journée internationale « tolérance zéro aux mutilations génitales féminines (MGF)» vise à lutter contre la pratique de l’excision. Le président du Faso, très haut patron de cette 18ème journée rappelle que « la pratique des MGF constitue une violation grave des droits fondamentaux de la femme ».

Avec la survenue de la pandémie de la COVID-19, l’affectation des ressources financières nécessaires pour l’éradication de ce phénomène a été vue à la baisse. Par ailleurs, le président du Faso lance « un appel solennel à la solidarité à l’ensemble des partenaires et à toutes les bonnes volontés pour le financement de la lutte contre les MGF » et invite les acteurs du secteur privé à s’impliquer davantage dans cette lutte.

La ministre de la femme, Hélène Marshall Ilboudo a pour sa part révélé que des actions menées dans ce combat ont permis d’engranger des résultats. Il s’agit entre autres de la mise en place depuis 1990, du conseil national de lutte contre la pratique de l’excision et de l’adoption d’une loi qui réprime les MGF.

La représentante de l’UNICEF au Burkina a également indiqué que la prévalence de l’excision chez les filles de moins de 15 ans au Burkina est passée de 23% en 2003 à 11% en 2015. Toutefois elle dit craindre une résurgence des MGF au niveau national avec la crise humanitaire qui affecte le pays et qui provoque le mélange des pratiques sociales entre les personnes déplacées et hôtes.

Cette journée contre les MGF est commémorée chaque 06 février au niveau international.     

    

Les travaux de démarrage de la construction du chemin de fer Burkina Ghana est prévu pour le premier trimestre de l'année 2022. C'est ce qui ressort du point de presse du gouvernement animé par le ministre des transports Vincent Dabilgou et le ministre du développement du chemin de fer du Ghana le jeudi 25 mars 2021. Les deux hommes ont également livré les résultats en ce qui concerne l'état d'avancement du projet à ce stade.

Avec un coût total estimé à 4,7 milliards d'euros, le démarrage des travaux du projet d'interconnexion Burkina Ghana devrait débuter au cours du premier trimestre de l'année 2022( les travaux devraient  démarrer depuis le deuxième trimestre de l'année 2020). Les ministres ont justifié ce retard par l'apparition de la maladie à coronavirus et les élections qui se sont déroulées dans les deux pays en 2020.

 A ce stade, quelques réalisations ont été effectuées. Il s'agit notamment de la << proposition de tracé de la liaison ferroviaire>>, le << recrutement d'une mission d'assistance technique>>,  et les << caractéristiques techniques du Projet>>. Le ministre Vincent  Dabilgou rassure que le projet sera entièrement exécuté dans le respect des standards internationaux. << Vitesse de train voyageurs, 160km/h et train marchandises 120km/h; Nature de la ligne : voie unique a écartement normal 1435 millimètres ; Rails type UIC 60; Système de télécommunications et signalisation par câble à fibre optiques; Emprise du couloir 60m; 55 gares dont 10 au Burkina Faso>> a précisé Vincent DABILGOU.

Au cours de cette année, le projet compte achever le processus de sélection du partenaire privé, le montage financier du projet et le régime fiscal douanier du projet. << Sur la base du dossier de demande de proposition, les 03 soumissionnaires qualifiés formuleront leurs offres techniques et financières dont l'examen permettra de retenir au final un partenaire pour la phase de négociation du contrat de partenaire public-privé>> a expliqué le ministre DABILGOU. Pour les deux ministres, ce chemin de fer va contribuer à améliorer << les conditions de vie des populations du Burkina Faso et du Ghana>>

En rappel, le projet d'interconnexion ferroviaire Burkina Faso Ghana, sera long de plus de 1000km ( dont 320 km sur le territoire burkinabé et 782km sur le territoire ghanéen) et va rallier Ouagadougou à Tema.

 L’hebdomadaire conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 mars 2021 sous la présidence du chef de l’Etat, Roch Kaboré. Plusieurs projets de décrets ont été adoptés au cours de ce conseil. Au cours de ce rendez-vous hebdomadaire de l’exécutif, un rapport relatif à un décret portant la remise de peine a été adopté, conformément à l’article 54 de la Constitution. Ainsi, 796 détenus bénéficient de ce droit de grâce.

Parmi ces 796 détenus, 280 condamnés qui ont purgé la moitié de leur peine bénéficient d’une remise totale des reliquats de leur peine. Et les 516 autres détenus bénéficient d’une remise partielle de peine allant de trois à douze mois

 Le ministre Ousséni Tamboura, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement a par ailleurs tenu à rassurer que les personnes condamnées dans le cadre du dossier du putsch de septembre 2015 ne sont pas concernées par cette mesure de grâce.

Autres points du conseil des ministres à souligner, c’est l’adoption d’un rapport relatif au Plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de méningite en 2021 au Burkina Faso. Ce plan sera financé par l’Etat et ses partenaires techniques et financiers, d’un coût global de 2 935 041 640 FCFA , mais aussi l’organisation de la 24ème édition des prix Galian, le 25 juin 2021 à Ouagadougou. Les prix Galian institués depuis 1997 récompensent les meilleures œuvres des professionnels des médias et de la communication.

Le ministre chargé de la Communication a en outre informé le Conseil de la prochaine répartition de la subvention annuelle de l’Etat à la presse privée, d’une valeur de 400 000 000 de FCFA.

Résumé Aïda Yolande

Match nul entre l'Ougadan et le Burkina Faso! Et qualification des Etalons!

Ougadan 0 - 0 Burkina Faso

Sud Soudan 0 - 1 Malawi

Les Etalons sont donc qualifiés pour la prochaine CAN !

Le boulevard des Tansoaba, tronçon reliant l’échangeur de ouaga 2000 et celui de l’est est en pleine réhabilitation. En attendant que ce joyau soit livré, les riverains installés tout au long de cette voie vivent dans l’amertume. Et pour cause, ces travaux en cours impactent négativement sur leur activité économique. Si certains ont dû suspendre leur activité, il est à noter que les autres riverains, toujours présent sur les lieux, doivent cohabiter avec d’énormes désagréments que causent ces travaux.

Mamoudou Zagré est vendeur de vêtement « prêt à porter ». Sa boutique est installée sur le boulevard des Tansoaba et en face du mur du musée national, côté nord. Depuis le début des travaux de réhabilitation de cette voie, son activité de commerce en paye un lourd tribut. Et pour cause, la poussière salit ces vêtements pourtant tout neuf. « Les dégâts que nous subissons sont énormes. Malgré l’arrosage de la voie, la poussière s’élève toujours et se pose sur nos vêtements », regrette-t-il. Et d’ajouter « nos efforts pour dépoussiérer les vêtements restent souvent vains. La seule alternative serait de les laver, mais les ‘’prêt à porter’’ ne peuvent pas être lavés puis être revendus ».

Mamadou n’est pas le seul riverain du boulevard à subir les effets des travaux d’aménagement de la voie. Au-delà de la poussière qui impacte négativement sur les activités économiques des riverains, on déplore également le manque d’aire de stationnement.  Zakari Sandwidi a son entreprise de fabrication d’aliments pour volaille sur ce boulevard en chantier. Il est difficile de se frayer un passage pour avoir accès à son site. Une situation difficile pour cet entrepreneur. « Il y a des clients qui veulent se ravitailler en aliment de volaille mais il n’y a pas de route. Ils n’ont pas un endroit pour se garer. Quand on nous livre les sacs de maïs, on les dépose à 100 mètres environ du magasin. Pour emporter ça vers le magasin, c’est compliqué », déplore-t-il.

 Ces désagréments ne sont pas sans conséquence sur son chiffre d’affaires. Il a du de diminuer sa production face à la  rareté de la clientèle. « Avant on pouvait produire jusqu’à 3 tonnes. Maintenant c’est plus possible. On arrive plus à produire ne serait-ce que 1 tonne. En tous les cas, on souffre ! Il faut rentrer souvent même dans son capital pour pouvoir payer les employés », poursuit Zakari.

Long de 7 km environ, la date de livraison de ce tronçon en réhabilitation est prévue pour le 31 décembre 2021. En rappel les travaux ont officiellement démarrés depuis le 1er février 2019.    

Cette année, la journée est commémorée sous le thème : « L’heure sonne ». Ce thème insiste sur le fait qu’il est urgent d’honorer les engagements pris à éliminer la tuberculose, à tous les niveaux qui soient selon Charlemagne Ouédraogo, ministre de la santé.

Les données de l’OMS montrent que malgré les progrès significatifs réalisés, la tuberculose demeure la maladie infectieuse la plus meurtrière au monde. En effet, chaque jour, près de 28 000 personnes contractent cette maladie pourtant évitable et curable ; et près de 4 000 dont 700 enfants en meurent.

Au Burkina Faso, la tuberculose a été classée parmi les problèmes prioritaires de santé publique. La tranche d’âge la plus touchée est celle de 15 à 49 ans, c’est-à-dire la population la plus active et productive du pays. Selon le rapport 2020 de l’OMS, l’incidence de la tuberculose estimée pour notre pays était de 47 cas pour 100 000 habitants, soit près de 9 600 cas.

Tout le monde peut contracter cette maladie. Cependant, les personnes les plus vulnérables sont celles exposées aux facteurs de risque tels que la malnutrition, le VIH, les personnes vivant dans des conditions de promiscuité, les consommateurs de tabac, d’alcool, les enfants, les personnes du 3ème âge et les personnes souffrant de diverses autres maladies immuno-déprimantes.

Au regard de cette situation, le ministre burkinabè en charge de la question de la santé, le professeur Charlemagne Ouédraogo invite toute personne qui tousse à se rendre dans un centre de santé pour consulter. L’agent de santé pourra demander un examen de crachats afin de voir si c’est la tuberculose. Cet examen est disponible partout. La tuberculose est une maladie guérissable, son traitement est disponible partout au Burkina Faso et est gratuit.

 

Les hôteliers et restaurateurs du Burkina ont été reçus en audience par le chef de l’Etat Rock Marc Christian KABORE. Ils sont allés inviter le président du Faso à la 3e édition de la Vitrine Internationale du Tourisme, de l’hôtellerie et de la Restauration de Ouagadougou (VITHRO) qui débutera le 26 mars 2021.

Placé sous le thème « Rôle des différents acteurs dans la relance du tourisme dans l’espace UEMOA après la covid 19 », la 3e édition de la Vitrine internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou se tiendra du 26 mars au 02 avril 2021. Et bien en quelques jours de la tenue de cette édition, les acteurs du secteur sont allés solliciter la présence du chef de l’Etat burkinabè à cette vitrine. « Nous sommes à l’orée de la 3e édition de la VITHRO, et généralement le président du Faso nous fait honneur à chaque édition en nous rendant visite. Donc nous sommes venus le remercier et souhaiter encore sa présence à cet évènement » a expliqué le président des hôteliers restaurateurs du Burkina Mamadou Pierre Célestin ZOUNGRANA.

Toujours selon Mamadou ZOUNGRANA, Cette 3e édition connaitra la participation des pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO, en plus de ceux   de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africain (UEMOA). « La particularité cette année, est que nous aurons les 15 pays de la CEDEAO, et nous aurons aussi les mets locaux et les concours dans plusieurs catégories » a-t-il précisé.

En rappel, la 1re édition de la VITHRO a eu lieu en avril 2017. Cette vitrine a pour but de présenter aux burkinabè et aux autres pays, les potentialités du Burkina en matière touristique, hôtelière et gastronomique.

« C’est la période de la covid 19 et nous respecterons les mesures prises par le gouvernement pour éviter les contaminations » a conclut Mamadou Pierre Célestin ZOUNGRANA.

A compter de ce 23 mars 2021, le prix des hydrocarbures enregistrera une augmentation de 10F CFA sur le litre du super 91, du gasoil et du pétrole au Burkina Faso . Aussi connaitra la bouteille de gaz butane de 12.5kg, une hausse de 500F CFA. Face à l’augmentation de ces produits de grande consommation, les consommateurs et les vendeurs désapprouvent cette nouvelle mesure et jugent d’ailleurs le moment inopportun pour réajuster les prix des hydrocarbures. 

Mohamed Sawadogo vient de se faire servir 2000f d’essence dans sa motocyclette. Avec cette somme il a droit à 3,30 litres de carburant. A compter de ce 23 mars, avec le même montant, il aura droit qu’à 3,25litres. « Franchement dit, cela nous déplait sur tous les plans. Vous êtes là avec des diplômes et vous n’arrivez pas à toucher un bon salaire. Si l’essence va encore augmenter, c’est autre chose. C’est pas du tout la joie », regrette-t-il.

Issouf Kanazoé quant à lui déplore l’absence de raisons justificatives de l’augmentation du prix des hydrocarbures par le ministère du commerce. « Si au moins le gouvernement avait dit : on veut augmenter (le prix des hydrocarbures), voici les raisons. Peut-être qu’à la base, là où on importe, il y a eu de l’augmentation, là on peut comprendre. Ou encore une autre raison qui expliquerait cette augmentation, on pouvait comprendre. Mais comme il n y a pas eu cette communication envers la population et que ça été décidé comme ça. On est mécontent d’abord même pour ça » a-t-il martelé.

La bouteille de gaz butane de 12,5 kg connaitra également une hausse de 500fr. Il faudra ainsi débourser 5500F CFA en lieu et place de 5000f. Une mesure qui fait également des mécontents. « A l’heure-là, on pourra même plus utiliser gaz. Il faudra qu’il (le gouvernement) essaie de diminuer pour nous aider » stipule Cheick Omar Kaboré.

Installé dans sa boutique de dépôt de gaz, ce vendeur témoigne que cette augmentation risque d’impacter négativement sur ces rendements et sa clientèle. « Ce que nous gagnait sur l’ancienne vente restera telle. Il n’y aura pas d’augmentation de bénéfice. Maintenant au niveau de la consommation, si les gens avaient tendance à consommer la bouteille auparavant à 20 ou 25 jours, Cela s’allongera désormais à 40 ou 45 jours », selon ce vendeur de gaz.

La dernière fluctuation des prix des hydrocarbures date de novembre 2020, où une baisse de 10F CFA avait été constatée à la pompe.

    

Les acteurs du monde des affaires se sont réunis en atelier ce 22 mars pour procéder à la validation du rapport provisoire de l’étude diagnostique du climat des investissements du Burkina Faso. Cet atelier qui a connu la présence du ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat et des représentants d’institutions nationale et internationale sera couronné par un document qui servira de repère pour tous les acteurs du secteur.

Permettre aux investisseurs de percevoir les potentialités du Burkina, mieux appréhender les problèmes du secteur informel, et ce,  dans l’optique d’une amélioration de l’environnement des affaires du Burkina Faso, tel est l’objectif visé à travers l’élaboration de ce document. « Cette étude complémentaire de celle relative au diagnostic du climat des affaires assorti d’un plan stratégique vise à contribuer à l’amélioration de l’environnement des affaires et à promouvoir l’investissement du secteur privé national » a soutenu Harouna KABORE ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat. Il a également salué l’initiative et espère un meilleur rayonnement du secteur au sortir des échanges.

L’Union Européenne qui accompagne la réalisation de ce projet a saisi l’occasion pour réitérer son engagement au côté du gouvernement burkinabè. « Cette rencontre de validation du projet du rapport de l’étude sur le climat des investissements, m’offre encore une fois l’occasion de réitérer l’engagement de l’Union Européenne, au côté du gouvernement pour un secteur privé dynamique et partenaire essentiel du développement et la création de l’emploi » a affirmé le chef de délégation de l’Union Européenne auprès du Burkina Faso Wolfram VETTER.

A noter que l’étude a été menée par deux experts burkinabè. Le document comporte entre autre un guide d’investissement et une note de sortie de crise sanitaire pour le secteur.

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