Des hommes armés ont attaqué dans la nuit du 15 au 16 septembre le détachement militaire de Tankoalou dans la commune de Foutouri, localité frontalière au Niger. Selon des sources sécuritaires, les assaillants ont été attaqués le poste avancé du détachement, ont été repoussés, mais quatre soldats ont été blessés au cours de la riposte. L’un des soldats blessés a succombé plus tard. Les autres blessés ont été héliportés à Ouagadougou pour des soins selon les mêmes sources
Le Bureau des Opérations et de Transmissions (BOT) de la 2ème Compagnie de la Brigade Nationale de Sapeurs-Pompiers a été alerté le mercredi 15 Août à 13h03min pour un accident de la circulation avec épandage de carburant dans le village de Yégueresso à 17 kms environ de la ville de Bobo-Dioulasso , sur la RN 1.
IL s'agit d'une collision entre deux (02) véhicules poids lourds articulés, l'un vide et l'autre transportant de l'hydrocarbure .
Bilan, 04 victimes dont:
-01 blessé grave
-03 blessés légers .
Tous les blessés ont été évacués au CHUSS de Bobo-Dioulasso par les ambulances de la BNSP.
La BNSP, tout en souhaitant prompt rétablissement aux blessés, exhorte les usagers de la route à éviter la conduite en état de fatigue. Elle leur recommande une fois de plus, vigilance et prudence sur la route.
source BNSP
« Go PAGA » est un programme d’insertion économique des veuves et orphelins de militaires tombés au front. Lancé en février 2021, la phase pilote a accompagnée 06 veuves, 06 enfants et une adolescente de la famille des défunts de l’unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale.
07 mois après, le programme entend se déployer au niveau national. Pour ce fait, 300 enfants seront scolarisés à hauteur de 40 000 Francs par enfant pour cette rentrée scolaire. Dès le mois d’octobre, tous les orphelins des militaires tombés au front, bénéficieront d’une assurance santé à hauteur de 80%.
Quant aux veuves, elles auront un suivi psychologique et juridique et seront accompagnées à trouver un emploi ou créer une activité génératrice de revenu.
La phase Nationale de ce programme se déroulera sur 36 mois, allant d’octobre 2021 à septembre 2024.
« Loin d’une aide matérielle ou financière ponctuelle, Go PAGA est une solution durable pour aider et accompagner ces veuves et les enfants à entrer ou revenir dans le monde du travail » a laissé entendre l’initiatrice du projet, Fadhila KAMBOU.
374 enfants en route vers des pays voisins du Burkina Faso où ils devaient être exploités dans des champs ou des mines artisanales, ont été "interceptés et sauvés de la traite", entre janvier et mars, a indiqué lundi le ministère burkinabè en charge de l’action humanitaire.
"Au premier trimestre de l’année 2021, ce sont 374 enfants présumés(victimes, ndlr) ou victimes de traite qui ont déjà été interceptés", a déclaré lors d’une conférence de presse la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire Hélène Marie Laurence Ilboudo.
"Depuis un certain temps, les phénomènes qui affectent les enfants prennent des proportions inquiétantes dans notre pays", a-t-elle alerté, affirmant que 2.318 enfants avaient été interceptés en 2020.
Ces enfants, âgés de moins de 16 ans pour la grande majorité et destinés à travailler dans des plantations, des mines artisanales où pour des travaux domestiques, dans les pays voisins du Burkina Faso, ont été interceptés lors de contrôles de bus, ou sur dénonciation, selon le ministère.
Importante destination du trafic des enfants, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a également intercepté et rapatrié des mineurs, utilisés pour le travail dans les champs, précise le ministère.
Par ailleurs, 58 enfants rencontrés lors des opérations de sécurisation du territoire par les Forces de défense et de sécurité, ont été remis aux services sociaux, a ajouté Mme Ilboudo, pointant également l’ampleur du phénomène des enfants des rues.
L’Union pour la république (UPR) s’est fusionné au Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir) lors d’un congrès ce samedi à Dédougou afin d’apporter, selon son président, son soutien à la lutte contre le terrorisme.
Selon le président de l’Union pour la république(UPR), Toussaint Abel Coulibaly, la fusion avec le MPP parti au pouvoir est une réponse à l’appel du président du Faso à l’union sacré des fils et filles du pays pour combattre le terrorisme.
« Au moment où notre pays est menacé et que le président Roch Marc Christian Kaboré appelle à l’unité nationale, nous nous sommes engagés à nous associer à nos frères et sœurs du MPP pour commencer l’écriture de cette nouvelle page de notre histoire commune » a-t-il déclaré.
Selon lui, « le nouveau chapitre avec le MPP n’est pas une capitulation mais une union pour faire face aux nombreux défis qui assaillent le Burkina Faso et menacent fortement son existence ».
« L’heure est grave pour notre pays et seuls un sursaut patriotique et une solidarité à toute épreuve des burkinabè peuvent nous permettre de relever les défis et retrouver notre pays unis et indivisible » a-t-il ajouté.
Le représentant du MPP Maurice Dieudonné Bonanet, a salué l’engagement du président de l’UPR.
« Au nom du président du MPP, Simon Compaoré, et de toute la direction du MPP, nous apprécions positivement cette démarche » a-t-il poursuivi.
Selon lui, cette fusion va non seulement renforcer l’alliance des partis de la majorité présidentielle, mais aussi va contribuer fortement à la mise en œuvre du programme présidentielle du président Roch Marc Christian Kaboré.
Rappelons que l’Union pour la république est sortie bredouille lors des élections couplées de novembre 2020.
Le bilan de l’embuscade contre l’escorte du convoi de camions citernes de la mine d’or de Boungou, entre Sakoani et Matiakoali dans l’Est Burkina Faso dimanche 12 septembre dernier s’élève à 6 victimes. Les corps des éléments des forces de défense et de sécurité qui étaient portés disparus, ont été retrouvés sans vie, après les ratissages selon des sources sécuritaires.
Un nouveau livre pour mettre en lumière les réalités que vivent les déplacés internes au Burkina Faso est désormais disponible. « Foubé, ou la croisade des femmes » est une œuvre de l’écrivain-journaliste Hamidou Zonga. L’œuvre a été présentée officiellement ce samedi 11 septembre 2021 au Centre National de Presse Norbert Zongo.
Inspiré d’une situation réelle, il faut parcourir les 82 pages du livre pour comprendre la situation que vit « Chita », le personnage principal de l’œuvre.
Ce sont 06 chapitres qui mettent en lumière les réalités que vivent les déplacés internes dans le village de Foubé, au Sanmatenga dans le Centre-Nord du pays. Des hommes massacrés, des femmes violentées et violées, des enfants malades et affamés, des forces de défenses et de sécurités tués sont entre autres des faits qui ont poussé l’auteur à plonger sa plume dans l’encre. Selon Hamidou Zonga, « Foubé ou la croisade des femmes » réponds à 08 interrogations à savoir : Comment comprendre les attaques terroristes au Burkina Faso ? Quel est le mode opératoire des terroristes ? Quelles sont les vraies réalités des personnes déplacées internes ? Comment comprendre l’avenir sacrifié des enfants déplacés internes ? Quelles sont les dates majeures des attaques terroristes au Burkina Faso ? Comment comprendre le silence des grandes puissances dans ce combat ? Comment comprendre l’échec de l’Union Africaine, de la CEDEAO et du G5 sahel dans la lutte contre le terrorisme ? A qui profite réellement le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne ? Ce récit se présente comme un devoir patriotique et en hommage aux victimes du terrorisme au Burkina Faso.
Edité en 2021 par la maison d’Edition plum’Afrik, ce roman est le 6e livre de la bibliographie de l’auteur, Hamidou Zonga. Pour cette cérémonie de sortie officielle de l’œuvre, en plus des hommes et femmes de médias, une délégation du village de Foubé a effectué le déplacement pour soutenir l’auteur.
Selon un communiqué du gouverneur de la région de l’Est, un convoi de citernes de carburant de la mine d’or de Boungou est tombé dans une embuscade tendue par des individus armés non encore identifiés hier 12 septembre aux environs de 13h30 entre Sakoani et Matiakoali dans l’Est du pays.
L’escorte était assurée par des éléments de la gendarmerie de Fada N’Gourma.
Le bilan provisoire fait état de 4 gendarmes tués, de quelques blessés et des portés disparus. Toujours selon le communiqué, une opération de ratissage est en cours en vue de sécuriser la zone.
Par ailleurs le gouverneur tout en présentant ses condoléances aux familles éplorées « invite la population à plus de résilience et d’engagement pour venir à bout du terrorisme »
Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat Bénéwendé Stanislas Sankara a présidé jeudi à Ouagadougou, l’atelier national de lancement de la mission d’appui conseil à des opérations d’aménagement dans le pôle urbain de Bassinko.
« Cette offre de mission d’appui conseil est une véritable aubaine pour mon département dans la production massive de logements abordables en faveur des couches populaires les plus vulnérables », a affirmé Bénéwendé Stanislas Sankara.
La mission d’appui conseil a pour objectif d’opérationnaliser le pôle urbain de Bassinko initié par l’Etat burkinabè en vue d’accroitre l’offre de logements afin de désengorger le Grand Ouaga.
Le pôle urbain de Bassinko est situé à 15 km au nord de Ouagadougou, sur une superficie totale aménagée de 906 hectares dont plus de la moitié a été viabilisée à ce jour.
Selon le ministre Sankara, l’accompagnement de la mission d’appui conseil qui s’étendra sur 18 mois permettra de proposer à son département, « un dispositif pertinent de solutions ».
Pour Stanislas Sankara, l’atelier national qui va se tenir sur deux jours et qui consacre le démarrage de la mission d’appui conseil sera « une opportunité d’échanges et de partage d’expériences ».
« Je saurais compter sur vous pour nous aider à identifier les goulots d’étranglement de l’accélération du rythme de production de logements de Bassinko en tant que partie intégrante du développement du secteur de l’immobilier et de l’infrastructure urbaine au Burkina Faso », a-t-il soutenu à l’endroit des participants.
La mission d’appui conseil sera assurée par le Groupement de Consultants Kéré-Avocat/Perspective/Lumen Consulting recruté par la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Selon la directrice par intérim de l’Aménagement du territoire de l’UEMOA Mame Marie Bernard Monteiro, le groupement va travailler avec les différents acteurs intervenant dans la chaine de production de logements.
« La Commission de l’UEMOA pour sa part, reste engagée à vos côtés pour faire du logement abordable, une réalité dans notre sous-région afin de contribuer (au) mieux-être des populations et le développement équilibré et harmonieux des Etats membres », a-t-elle affirmé.
L’atelier national de lancement de la mission d’appui conseil à des opérations d’aménagement dans le pôle urbain de Bassinko va se dérouler sur deux jours, du 9 au 10 septembre 2021.
C'est ce que révèle une étude menée par un pharmacien assistant burkinabè.
<< Recherche des résidus de pesticides dans les thés vendus sur le marché de Ouagadougou >>. Tel a été le sujet de recherche du pharmacien assistant Abdoul Aziz DOULGOU pour sa soutenance de thèse. L'étude a été menée au LNSP, le Laboratoire National de Santé Publique afin de contribuer à une meilleure connaissance de la qualité des thés consommés au Burkina Faso. Pour atteindre son objectif, Aziz DOULGOU a mené son étude Sur 20 échantillons de thés de marques différentes (6 thés noirs et 14 thés verts) . Les analyses ont montrées que des résidus de pesticides sont ont été sur 100 % des échantillons.La famille des organochlorés interdite était la plus retrouvée.
'Un potentiel risque chronique sur la santé a été observé chez l'aldrine, la dieldrine, le carbofuran et l'hexachlorobenzene.
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