Vendredi, des centaines de personnes sont descendues dans les rues de Bamako au Mali, pour manifester contre la présence militaire française. Les protestataires demandent le retrait total des troupes françaises du pays. Les troupes françaises sont présentes dans la région depuis 2013.
"Nous sommes ici pour le Mali, nous sommes ici pour démontrer notre souveraineté nationale", explique Mohamed Ousmane Mohamedoun, membre du Conseil national de transition.
"Pour rappeler au monde entier que la souveraineté appartient au peuple et que ceux qui ne l'ont pas compris doivent se mettre au diapason aujourd'hui. Parce que la transition pour nous, aujourd'hui, est le résultat de décennies de mauvaise gestion, de mauvaise gouvernance de notre pays et de mauvais partenariats."
"Peu importe que la France parte ou qu'elle reste toujours", continue Coumba Yaressi, membre du M5-RFP. "Ce qui compte, c'est que la France n'est pas la mieux placée pour dire à un pays sur le terrain de ne pas faire appel à tous ses amis."
En juin, la France a annoncé vouloir réduire de moitié le nombre de militaires dans la région du Sahel d'ici 2023, pour arriver à environ 2500 effectifs sur la zone
Trois jours après le coup d'État militaire au Soudan et la dissolution de toutes les institutions, au moins un manifestant a été tué, jeudi, dans des affrontements à Khartoum-Nord. Sur les réseaux sociaux, les appels à une mobilisation massive samedi se multiplient. De son côté, l'ONU exhorte l'armée soudanaise à rétablir le gouvernement civil et à libérer les personnes détenues.
Au moins un manifestant contre le coup d'État militaire au Soudan a été tué, jeudi 28 octobre, dans des affrontements à Khartoum-Nord, banlieue séparée de la capitale soudanaise par le Nil, a indiqué un syndicat de médecins prodémocratie. Six autres ont été blessés, plusieurs par balles à Khartoum-Nord.
"Il pourrait y avoir d'autres morts mais il est difficile d'établir des contacts avec Khartoum-Nord pour avoir confirmation", prévient le Comité des médecins, un syndicat prodémocratie.
Le Comité des médecins accuse "les forces janjawid et le Conseil militaire putschiste" d'être derrière cette mort. La milice des Janjawid, accusée par de nombreuses ONG d'épuration ethnique et de viols collectifs au Darfour, a été intégrée dans les rangs des Forces de soutien rapide (RSF), une force paramilitaire dirigée par Mohamed Hamdan Daglo dit "Hemedti", numéro deux du général Abdel Fattah al-Burhane, qui a dissous lundi toutes les institutions au Soudan.
Jeudi, le Conseil de sécurité des Nations unies a exprimé ses "graves préoccupations" à l'égard de la prise de pouvoir de l'armée au Soudan lundi, exhortant la junte à rétablir le gouvernement civil chargé de superviser la transition politique.
Dans un communiqué, approuvé par consensus par l'ensemble de ses 15 membres, le Conseil a demandé à toutes les parties de faire preuve de la plus grande retenue et de nouer un dialogue sans conditions préalables.
Il a aussi appelé à la libération de toutes les personnes détenues par les autorités militaires.
Le président américain Joe Biden a repris cette demande à son compte et promis de "se tenir aux côtés du peuple soudanais".
"Notre message aux autorités militaires du Soudan est clair : le peuple soudanais doit être autorisé à manifester pacifiquement", a-t-il ajouté.
L'Assemblée nationale du Bénin a voté jeudi la légalisation de l'avortement. Jusqu'ici, cet acte était interdit, sauf circonstances exceptionnelles, et chaque année, près de 200 femmes mourraient des suites de complications d'un avortement réalisé dans des conditions non sécurisées.
L'avortement est désormais légal au Bénin. L'Assemblée nationale a voté, dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre, la légalisation de l'avortement, auparavant interdit sauf circonstances exceptionnelles, dans le pays ouest-africain.
À la demande de la femme enceinte, l'interruption volontaire de grossesse "peut être autorisée" jusqu'à douze semaines "lorsque la grossesse est susceptible d'aggraver ou d'occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale", dispose désormais la loi relative à la santé sexuelle et la reproduction, dont une modification a été votée dans la nuit.
Près de 200 décès annuels des suites d'un avortement compliqué
"Cette mesure vient soulager les peines de nombreuses femmes qui, face à la détresse d'une grossesse non désirée, se trouvent obligées de mettre leur vie en jeu par des pratiques d'interruption de grossesse dans des conditions non sécurisées", a déclaré le ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin, lors d'un point presse à Cotonou.
Près de 200 femmes meurent chaque année au Bénin des suites de complications d'un avortement, selon les chiffres du gouvernement.
"Plusieurs familles continuent de pleurer la perte d'un enfant, d'une épouse, d'une mère partie tragiquement à la suite d'un avortement compliqué. Ces blessures sont irréparables. Pourtant on peut bien éviter ce drame qui se joue sous nos yeux", a ajouté le ministre.
L'IVG était auparavant interdite au Bénin sauf circonstances exceptionnelles, comme lorsque la grossesse était la conséquence d'un viol ou d'une relation incestueuse, ou en cas de risque pour la vie de la femme.
Recep Tayyip Erdogan était à Abuja mercredi, la capitale fédérale du Nigeria, dernière étape de sa tournée africaine entamée dimanche à Luanda, en Angola.
Au menu de son escale dans le pays le plus peuplé du continent, les questions économiques.
"Comme résultat positif, huit accords majeurs, des mémorandums d'entente sur un certain nombre de secteurs clés, y compris : l'énergie, la défense, l'industrie, l'exploitation minière et les hydrocarbures entre autres, ont été signés aujourd'hui’’, a déclaré _Muhammadu Buhar_i, président du Nigeria.
La sécurité et la lutte contre le terrorisme étaient aussi au cœur des échanges entre Recep Tayyip Erdogan et Muhammadu Buhari,.
"La Turquie suit de près l'évolution de la situation au Nigeria. Nous renforçons notre coopération sur les questions de défense et de sécurité militaires avec le Nigeria, qui lutte simultanément contre les organisations terroristes, les gangs armés et les pirates.", a expliqué le président turc.
La Turquie veut renforcer sa présence en Afrique. Depuis 2003, le volume des échanges entre Ankara et le continent est passé de 2 à 25 milliards de dollars.
L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a été élu, samedi 16 octobre 2021, par acclamations président du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire, en abrégé PPA-CI, lors des travaux des commissions présidées en plénière par le Président du Congrès, Sébastien Dano Djédjé.Gbagbo sera présenté officiellement dimanche 17 octobre 2021, comme tout premier président du PPA-CI, lors de la cérémonie de clôture du Congrès constitutif, où il tiendra également un discours, selon les organisateurs.
Lors de ces travaux, Sébastien Dano Djédjé a proposé, ensuite, la liste de 68 personnes, à la plénière, pour la direction du comité de contrôle du PPA-CI, avec comme tête de liste AGOH Marthe, ancienne vice-présidente de l’ Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.
Également par acclamations, la plénière a validé la liste proposée.
Pus de 1650 personnes triées sur le volet, en tenant compte des mesures barrières liées à la Covid 19, sont présentes à ce congrès au cours duquel un village dit “de la liberté” est prévu à Blockhaus, un village de la commune de Cocody.
Agence Ivoirienne de Presse (AIP)
Une religieuse colombienne enlevée il y a plus de quatre ans par des extrémistes liés à Al-Qaïda au Mali a été libérée.
Enlevée en février 2017 près de la frontière malienne avec le Burkina Faso, Gloria Narvaez a tenu a remercié les autorités maliennes qui n’ont pas révélé les conditions de sa libération.
"Je remercie les autorités maliennes, le président, toutes les autorités maliennes, pour tous les efforts que vous avez faits pour nous libérer, que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse le Mali. Je vous remercie beaucoup." a déclaré Gloria Cecilia Narvaez, religieuse colombienne récemment libérée.
Détenue par Al-Qaïda au Maghreb islamique, Gloria Narvaez avait été vue dans plusieurs vidéos publiées par les extrémistes dans lesquelles elle demandait l’aide du Vatican.
"Des réunions ont eu lieu dans le monde entier, avec des ambassadeurs de plusieurs pays européens, mais aussi de pays africains, toujours dans l'esprit de rechercher la libération en toute sécurité de notre compatriote." a expliqué Jorge Luis Vargas, directeur de la police nationale colombienne.
Elle a poursuivi en disant que, bien qu'elle ait été en captivité pendant près de cinq ans, elle est restée en bonne santé.
Le groupe lié à Al-Qaida détient toujours plusieurs autres Occidentaux, dont un ecclésiastique américain enlevé au Niger et le journaliste français, au Mali.
Le continent s'enflamme avec la perspective du retour de la Formule 1 en Afrique du Sud à partir de 2023. Un grand prix du Championnat du monde sur le circuit de Kyalami serait une bonne nouvelle à bien des égards...
La perspective d'un grand prix de Formule 1 en Afrique du Sud en 2023 a suscité une immense ferveur dans le petit monde du sport automobile. Alors que beaucoup s'interrogent sur la capacité du pays à organiser un tel événement, la pilote de l'écurie Squadra Corse, Clauiee Grace Mpanza, se montre rassurante.
Pour moi, l'Afrique du Sud est tout à fait capable d'accueillir la Formule 1 et ce ne serait d'ailleurs pas la première fois", explique t-elle,"d'ailleurs, s\_i on remonte quelques années en arrière,_ Ayrton Senna a obtenu son premier point en Championnat du monde sur le circuit de Kyalami. Nous avons donc la capacité à le faire. D'ailleurs, le continent africain, et pas seulement l'Afrique du Sud, attend avec impatience le retour des F1 à Kyalami. Le circuit est génial."
Lewis Hamilton comme ambassadeur
La star de la Formule 1, Lewis Hamilto**n**, milite depuis quelques années pour le retour des F1 sur le continent. Le pilote anglais pense qu'un grand prix annuel sur le sol sud-africain offrirait de nouvelles perspectives aux espoirs du sport automobile africain.
"C'est sûr qu'un grand prix en Afrique du sud serait une chance immense pour nous", reconnait Nathi Msimanga, engagé dans la Coupe Polo. "Cela ferait venir des sponsors du monde entier et nous ouvrirait pourquoi pas les portes de la F1. "
Le dernier grand prix de Formule 1 organisé en Afrique a eu lieu en 1993, sur le circuit de Kyalami, à Johannesburg. Une époque que n'a pas connu l'un des espoirs du karting sud-africain, Reaobaka Komane.
Des enjeux nombreux
"C'est très difficile d'aller courir à l'étranger car il faut avoir un sacré appui financier. En plus de ça, il faut aussi être très performant, avoir les connaissances et les compétences. Je me donne entre 15 et 20 ans pour y arriver. Je pense avoir le talent pour courir un jour en formule 1. "
En attendant de retrouver peut-être un jour Nathi Msimanga et Reaobaka Komane sur la ligne de départ d'un grand prix, le retour de la Formule 1 en Afrique du sud dès 2023 serait un énorme coup de projecteur pour le continent, une aide importante pour l'économie et un pas supplémentaire vers la diversité dans le sport automobile.
Des échanges de tirs ont lieu lundi entre les forces de défense soudanaises et des présumés terroristes dans le district de Jabra, dans le sud de la capitale soudanaise. bilan Un militaire a été tué et trois membres des services de renseignements blessés et côté assaillant, quatre personnes ont trouvé la mort dans un raid des forces dans la capitale Khartoum.
J'ai été réveillé tôt par une forte fusillade. Je suis descendu dans la rue et j'ai vu sur Facebook qu'il y avait des coups de feu dans la zone de Jabra. Je suis arrivé ici et j'ai trouvé les forces de sécurité dans la rue, je ne sais pas ce qui se passe, mais il y avait des tirs nourris, explique un habitant.
Cette nouvelle fusillade survient six jours après que le renseignement soudanais a annoncé la mort de cinq agents de la cellule anti-terrorisme lors d'un raid contre une cellule liée à l'organisation Etat islamique.
_Ce que nous avons vu dès le début, c'est qu'il y avait plus d'un véhicule pour les forces de sécurité où il y avait six étrangers ont été arrêtés. Parmi eux, se trouvaient deux Africains, dont nous ne pouvons pas encore déterminer la nationalité, c'est ce qui s'est passé jusqu'à présent. Des véhicules blindés supplémentaires sont arrivés dans l'après-midi dans ce bâtiment, dans lequel se trouverait le chef du groupe terroriste, adjacent à la Banque de Khartoum du côté sud relève un autre Soudanais. _
L'armée a annoncé avoir arrêté 11 terroristes de différents pays, quatre se seraient enfuis. Le Mouvement pour le prêche et le combat, un groupe djihadiste peu connu et qui a assuré n'avoir aucun lien avec l'EI, a revendiqué le meurtre de ces officiers ainsi qu'une tentative d'assassinat qui avait visé le Premier ministre Abdallah Hamdok en mars 2020.
Le survol de l’Algérie par des avions militaires français a été interdit ce dimanche 3 octobre par les autorités algériennes. Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes entre Alger et Paris. Après la restriction sur les visas français aux Algériens, c’est une sortie du président français qui irrite particulièrement l’Algérie.
L’Algérie a fermé son espace aérien aux avions militaires français qui l'empruntent d'habitude pour rejoindre ou quitter la région du Sahel où sont déployées les troupes de l'opération Barkhane, a indiqué dimanche un porte-parole de l'état-major français.
« Ce matin, en déposant les plans de vol de deux avions, nous avons appris que les Algériens fermaient le survol de son territoire aux avions militaires français », a déclaré le colonel Pascal Ianni, confirmant des informations révélées par le quotidien Le Figaro. Selon lui, l’État-major n’en a pas été informé officiellement. Toutefois, l’état-major français dit ne pas avoir « d’inquiétude à ce stade » : « Cela perturbe très légèrement le flux de soutien, les avions doivent adapter leur plan de vol, mais cela n’affecte ni les opérations ni les missions de renseignement » menées par la France au Sahel.
Les appareils empruntent d’habitude son espace aérien pour rejoindre ou quitter la bande sahélo-saharienne où sont déployées les troupes de l’opération Barkhane.
Un contexte tendu
Cette décision intervient dans un contexte de tensions entre Paris et Alger, qui a annoncé samedi 2 octobre le « rappel immédiat pour consultation » de son ambassadeur à Paris, exprimant son « rejet catégorique » de déclarations attribuées au président français Emmanuel Macron évoquant notamment « un système politico-militaire » au pouvoir à Alger. Les relations entre les deux pays se sont fortement tendues ces derniers jours, alors qu’approche le 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie et son indépendance.
Une artiste camerounaise résidant en Côte d'Ivoire accuse un ministre de viol à travers un document audio diffusé sur internet. Sophie Dencia affirme avoir été violée par Kouadio Konan Bertin dit KKB, en avril 2021 à Divo rapport plusieurs medias ivoiriens. La camerounaise explique avoir déposé plainte, refusé des règlements à l'amiable et se sentir en insécurité en Côte d'Ivoire.
Selon la presse ivoirienne, KKB aurait aussi déposé une plainte contre la camerounaise pour chantage financier. Elle aurait prise Un cliché de KKB pris à son insu dans une chambre, lors du séjour à Divo. On parle d’un montant de 250 millions de Fcfa contre une non-divulgation.
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