ECOUTER EN DIRECT


Warning: file_get_contents(http://graph.facebook.com/?ids=http://www.monpulsar.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=5288:niger-les-attaques-de-dimanche-ont-fait-au-moins-137-morts-selon-le-gouvernement): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 400 Bad Request in /home/site778/web/www/plugins/content/bt_socialshare/bt_socialshare.php on line 955

Warning: file_get_contents(http://graph.facebook.com/?ids=http://www.monpulsar.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=5287:niger-au-moins-60-morts-dans-l-attaque-de-trois-villages-dans-l-ouest-du-pays): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 400 Bad Request in /home/site778/web/www/plugins/content/bt_socialshare/bt_socialshare.php on line 955

Warning: file_get_contents(http://graph.facebook.com/?ids=http://www.monpulsar.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=5286:le-principal-opposant-congolais-kolelas-meurt-du-coronavirus): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 400 Bad Request in /home/site778/web/www/plugins/content/bt_socialshare/bt_socialshare.php on line 955

Warning: file_get_contents(http://graph.facebook.com/?ids=http://www.monpulsar.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=5285:mali-le-nouveau-port-de-konna-un-acte-de-resistance-aux-djihadistes): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 400 Bad Request in /home/site778/web/www/plugins/content/bt_socialshare/bt_socialshare.php on line 955

Warning: file_get_contents(http://graph.facebook.com/?ids=http://www.monpulsar.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=5284:libye-premier-match-a-domicile-depuis-2014-contre-la-tunisie): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 400 Bad Request in /home/site778/web/www/plugins/content/bt_socialshare/bt_socialshare.php on line 955

Warning: file_get_contents(http://graph.facebook.com/?ids=http://www.monpulsar.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=5283:le-president-tanzanien-john-magufuli-est-mort): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 400 Bad Request in /home/site778/web/www/plugins/content/bt_socialshare/bt_socialshare.php on line 955

Warning: file_get_contents(http://graph.facebook.com/?ids=http://www.monpulsar.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=5282:ousmane-sonko-assure-que-la-revolution-est-lancee): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 400 Bad Request in /home/site778/web/www/plugins/content/bt_socialshare/bt_socialshare.php on line 955

Warning: file_get_contents(http://graph.facebook.com/?ids=http://www.monpulsar.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=5281:le-president-du-faso-est-arrive-a-abidjan-pour-prendre-part-aux-obseques-de-hamed-bakoyoko): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 400 Bad Request in /home/site778/web/www/plugins/content/bt_socialshare/bt_socialshare.php on line 955

Warning: file_get_contents(http://graph.facebook.com/?ids=http://www.monpulsar.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=5280:rdc-le-nouveau-gouvernement-se-fait-toujours-attendre): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 400 Bad Request in /home/site778/web/www/plugins/content/bt_socialshare/bt_socialshare.php on line 955

Warning: file_get_contents(http://graph.facebook.com/?ids=http://www.monpulsar.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=5279:le-senegal-pleure-thione-seck-seigneur-de-la-musique-senegalaise): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 400 Bad Request in /home/site778/web/www/plugins/content/bt_socialshare/bt_socialshare.php on line 955

Warning: file_get_contents(http://graph.facebook.com/?ids=http://www.monpulsar.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=5278:congo-l-ex-chef-rebelle-pasteur-ntumi-appelle-a-une-presidentielle-pacifique): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 400 Bad Request in /home/site778/web/www/plugins/content/bt_socialshare/bt_socialshare.php on line 955

Warning: file_get_contents(http://graph.facebook.com/?ids=http://www.monpulsar.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=5277:nigeria-nouvel-enlevement-dans-l-etat-de-kaduna): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 400 Bad Request in /home/site778/web/www/plugins/content/bt_socialshare/bt_socialshare.php on line 955

Warning: file_get_contents(http://graph.facebook.com/?ids=http://www.monpulsar.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=5276:patrice-motsepe-designe-president-de-la-caf): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 400 Bad Request in /home/site778/web/www/plugins/content/bt_socialshare/bt_socialshare.php on line 955

Warning: file_get_contents(http://graph.facebook.com/?ids=http://www.monpulsar.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=5275:cote-d-ivoire-deces-du-premier-ministre-hamed-bakayoko-des-suites-d-un-cancer): failed to open stream: HTTP request failed! HTTP/1.1 400 Bad Request in /home/site778/web/www/plugins/content/bt_socialshare/bt_socialshare.php on line 955
AFRIQUE

AFRIQUE (219)

Dans un communiqué publié ce lundi 22 mars dans la soirée, le gouvernement nigérien a annoncé que 137 civils ont été tués et plusieurs autres blessés lors de l’attaque dimanche 21 mars de plusieurs villages et campements du département de Tillia, dans la région de Tahoua, près de la frontière malienne. Un deuil de trois jours a été décrété à partir du 23 mars.

Les attaques menées, dimanche 21 mars, par des hommes armés contre des villages de la région de Tahoua au Niger, non loin du Mali, "ont entraîné la mort de 137 personnes", a annoncé lundi soir le gouvernement nigérien.

"En prenant dorénavant systématiquement les populations civiles pour cibles, ces bandits armés franchissent une étape de plus dans l'horreur et la barbarie", a dénoncé le porte-parole du gouvernement, Zakaria Abdourahamane, dans un communiqué lu à la télévision publique.

 Au moins 60 morts dans l’ouest du Niger près de la frontière malienne. Selon des sources sécuritaires, plusieurs groupes d’hommes armés ont attaqué trois villages de la région de Tahoua. La semaine dernière la même zone, « des trois frontières », a été la cible d’attaques.

Les attaques s'intensifient près de la frontière malienne. Elles auraient fait près de 130 morts en six jours après ces nouveaux massacres recensés dimanche dans les villages de la région de Tahoua.

Les attaques de civils par des djihadistes présumés se multiplient dans l'ouest du Niger. La dernière s'est produite dimanche lorsque des hommes armés à moto ont tiré dans les villages de Intazayene, Bakorat et Wistane et sur des campements environnants de la région de Tatoua. Le bilan provisoire fait état de 60 morts selon une source des services de sécurité du Niger.

Atteint du coronavirus, le premier rival du président sortant Denis Sassou Nguesso à la présidentielle, est décédé dimanche après-midi au cours de son transfert en France.

Alité et affaibli, Guy-Brice Parfait Kolélas s'était exprimé dans une vidéo diffusée samedi. Après avoir retiré son masque d'assistance respiratoire, il avait adressé à ses partisans quelques mots, les derniers en public, pour encourage les siens à voter lors de scrutin présidentiel du dimanche 21 mars.

Christian Cyr Rodrigue Mayanda, son directeur de campagne l’a annoncé lundi matin, au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle congolaise.

Il a ajouté, que les bulletins étaient toujours en train d’être comptabilisés et que Monsieur Kolélas arrivait en tête de nombreuses localités.

Évacué de Brazzaville dimanche en avion médicalisé, Guy Brice Parfait Kolélas est décédé à son arrivée à Paris à l’âge de 60 ans.

Opposant historique, il a été testé positif à la covid-19 vendredi après-midi, le candidat n’avait pas pu animer son dernier meeting de campagne.

 

Le Premier ministre malien par intérim, Moctar Ouane, s’est rendu dans la ville de Konna pour inaugurer un nouveau port de pêche ainsi qu’un nouveau camp militaire.

Dans cette région centrale du Mali, régulièrement frappée par des attaques djihadistes, cette visite a pour objectif de symboliser la résistance et l’espoir.

S'exprimant depuis la ville de Mopti avant la visite, M. Ouane a déclaré que le succès des forces de défense ne devrait pas être mesuré par "le nombre de terroristes neutralisés" mais plutôt par "le nombre de villages secourus ou défendus. et par un sentiment accru de sécurité parmi les civils.

Le 10 janvier 2013, les djihadistes qui tenaient plusieurs villes du nord du Mali, comme Tombouctou et Gao, ont pris Konna dernière digue avant la ville centre Mopti.

Avant d’être entraîné dans la guerre, Konna était un carrefour commercial fluvial.

"Konna a une population résiliente qui depuis 2013 n’a pas hésité à se débrouiller, les hommes et les femmes toute le monde se débrouille. Konna est un des principaux ports de la région en matière de pêche, tout le monde le connaît depuis le temps des colons. Cote d’ivoire, Ghana, Burkina partout ! Toute le monde venait se ravitailler en poissons à Konna." a déclaré le député maire de Konna,Demba Samouka.

Huit ans plus tard, le Premier ministre estime que la réhabilitation du port "est une illustration de ce qui est engagé à Konna et qui se poursuivra". Il a félicité les populations pour leur "résilience"

Malgré la multiplication des attaques dans la région et la disparition des services publics, à l'image du sous-préfet qui n'est plus physiquement présent.

Depuis 2015, le djihadisme s'est répandu dans les campagnes du centre du Mali. Il y est emmené par le prédicateur peul affilié à Al Qaïda Amadou Kouffa qui avait participé à l'attaque de la ville en 2013.

Les attaques se sont multipliées dans la région et les services publics ont pris la poudre d'escampette. A Konna, chef-lieu d'une petite commune rurale, le sous-préfet n'est plus physiquement présent.

 

La Libye doit accueillir la semaine prochaine le premier match de football international sur son sol depuis sept ans, contre la Tunisie, après que les dirigeants du football africain ont levé les restrictions de sécurité dans le pays.

Les Libyens affronteront leurs voisins tunisiens le 25 mars à Benghazi, où la Confédération africaine de Football (CAF) a décidé d'autoriser la tenue de matches dans un premier temps après avoir évalué le mois dernier les conditions de sécurité dans cette ville côtière (Nord-Est) ainsi que dans la capitale Tripoli. La Fédération tunisienne de football a confirmé que l'équipe nationale se rendrait à Benghazi pour le match de qualification pour la Coupe d'Afrique des Nations 2021, et qu'elle arriverait la veille du coup d'envoi.

Depuis le début de la deuxième guerre civile libyenne en 2014, les clubs du pays ont disputé leurs matches internationaux à l'étranger, notamment en Égypte et en Tunisie. Mais après une visite d'inspection, la CAF a estimé début mars que le stade de Benghazi, principale ville de l'Est libyen, pouvait à nouveau accueillir des matches, sous réserve de quelques modifications.

La rencontre du jeudi 25 mars, comptant pour les qualifications à la Coupe d'Afrique des Nations 2021, doit opposer les Chevaliers méditerranéens, surnom de l'équipe libyenne aux performances irrégulières, aux Aigles de Carthage, qui étaient arrivés en demi-finales de la CAN 2019. Les Aigles sont attendus à Benghazi le 24 mars, pour ce match prévu le 25 à 19h, a indiqué jeudi la fédération tunisienne de football dans un communiqué.

La Ligue de football de Libye a elle aussi repris ses activités cet hiver après une interruption de deux ans, avec deux groupes de douze clubs, l'un dans l'ouest et l'autre dans l'Est du pays, selon la CAF. La Tunisie a publié jeudi la liste des 31 joueurs convoqués pour ce match, dont 22 évoluent à l'étranger, notamment en France, alors que plusieurs clubs français ont indiqué qu'ils ne libéreraient pas leurs internationaux.

Les clubs craignent en effet les risques liés à Covid-19 durant leurs déplacements au cours de la trêve internationale de fin mars. C'est le cas de Saint Etienne, où évolue l'attaquant tunisien Wahbi Khazri. Seifeddine Khaoui (Marseille), Dylan Bronn (FC Metz), et Ali Aabdi (Paris FC) sont également convoqués.

 

Il avait mystérieusement disparu de la scène publique fin février. Le président tanzanien John Magufuli, alias "le Bulldozzer", est officiellement décédé mercredi de problèmes cardiaques, après plus de cinq années à la tête de l'Etat d'Afrique de l'Est et une inquiétante dérive autoritaire selon ses critiques.

Réélu en octobre dernier pour un second mandat, John Magufuli, 61 ans, était apparu pour la dernière fois en public il y a plus de deux semaines, le 27 février, et des rumeurs persistantes circulaient sur son état de santé.

"C'est avec grand regret que je vous informe qu'aujourd'hui, le 17 mars 2021, à 18H00, nous avons perdu notre courageux leader, le président de la Tanzanie, John Pombe Magufuli", a déclaré à la télévision Samia Suluhu Hassan.

La vice-présidente a précisé que le chef de l'Etat souffrait de problèmes cardiaques depuis 10 ans. Il avait été admis le 6 mars à l'institut cardiaque Jakaya Kikwete, à Dar es Salaam, mais en était sorti le lendemain. Le 14 mars, il s'était à nouveau senti mal et avait été admis à l'hôpital Emilio Mzena, un établissement gouvernemental.

"L'organisation des funérailles est en cours (...) Notre pays sera en deuil pour une période de 14 jours et les drapeaux seront en berne", a affirmé Samia Suluhu Hassan.

John Magufuli, surnommé le "Bulldozer", était arrivé au pouvoir en 2015 en promettant de lutter contre la corruption endémique qui exaspère la population.

Son premier mandat fut aussi marqué selon de nombreuses organisations des droits humains par une dérive autoritaire, des attaques répétées contre l'opposition et le recul des libertés fondamentales.

Sa réélection en octobre, dans un contexte de forte répression, avait été rejetée par l'opposition qui criait à la fraude, ce à quoi convenaient certains diplomates.

"Libéré" de la Covid-19

Salué par ses partisans pour ses projets d'infrastructures ou encore pour la renégociation de contrats miniers, le président a marqué les esprits en 2020, en niant rapidement l'existence du coronavirus en Tanzanie. Ce fervent catholique avait affirmé que son pays en était "libéré" grâce aux prières.

Pour moquer l'acuité des tests, il avait affirmé mi-2020 qu'une papaye, une caille ou encore une chèvre avaient été testées positives à la Covid-19.

Mais cette posture est devenue difficile à tenir lorsqu'en février la Tanzanie a connu une vague de décès, officiellement attribués à des pneumonies.

Des personnalités de premier rang ont été touchées, parmi lesquelles le vice-président de l'archipel de Zanzibar, Seif Sharif Hamad, obligeant John Magufuli à admettre, à demi-mots, la présence du virus sur le territoire.

Depuis plus d'une semaine, l'opposition tanzanienne s'inquiétait de l'absence inexpliquée du chef de l'Etat. Le leader de l'opposition Tundu Lissu, en exil en Belgique, avait commencé comme d'autres à s'interroger, le disant atteint d'une forme sévère de Covid-19, aggravée par des problèmes de santé.

Lundi, la vice-présidente avait elle-même appelé à ignorer les rumeurs, tout en suggérant que le président, sans le nommer, soit en effet malade. "S'il y a un moment où nous devons rester unis, c'est maintenant", avait-elle dit.

 

L'opposant au gouvernement Ousmane Sonko continue d'occuper le terrain et de tenir tête au pouvoir en place. Mardi à Dakar, l'homme politique sénégalais a mis à nouveau la pression sur le président Macky Sall.

Lors d'une conférence de presse, le du parti Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) a lancé mardi un appel aux autorités religieuses du pays pour qu'elles participent au débat :

"Nous avons demandé aux autorités religieuses d'accompagner - parce que le dialogue est un dialogue de sourds quand il s'agit d'un dialogue entre les acteurs politiques seulement - et d'être garantes de ce qui devait être fait, notamment la question du troisième mandat. On ne veut plus en entendre parler. Il n'est plus admissible que quelqu'un au Sénégal puisse se mettre devant le peuple pour penser une fraction de seconde qu'on le laissera faire ad vitam aeternam des mandats. Un troisième mandat est à exclure et le jour où quelqu'un voudrait le faire, on ira le déloger au palais, " a prévenu le député de 46 ans.

Ousmane Sonko a pris une dimension supplémentaire depuis son arrestation en février dernier. Accusé de viols et menaces de mort par une employée d'un salon de beauté qu'il fréquente, il a dénoncé cette affaire comme une « tentative de liquidation politique » provoquée par le président Macky Sall. Son placement en garde à vue avait débouché sur des manifestations et de violents affrontements entre ses soutiens et les forces de police.

La présidentielle 2024 en ligne de mire

"Tout le peuple sénégalais s'est levé comme un seul homme. Jamais de mémoire de Sénégalais, on a vu cela mais toute la classe politique, les citoyens, la société civile s'est levée comme un seul homme pour dire que ça suffit. Mais ce mouvement, nous devons comprendre que ce n'est pas lié seulement à l'affaire Ousmane Sonko. C'est le condensé d'un ensemble de frustrations, de refus et de rejet des méthodes de Macky Sall."

Dans son combat, Ousmane Sonko est soutenu par de nombreux opposants au gouvernement, notamment l'ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. Celui-ciestime que le Sénégal est a un tournant de son histoire :

"Ce que nous vivons aujourd'hui est le point d'un nouveau départ dans la construction de ce pays. C'est un nouveau départ pour que la démocratie, en consolidation, puisse continuer à s'améliorer et à s'exercer dans les meilleures conditions pour tous et par tous."

La présidentielle de 2024 est en ligne de mire pour les opposants de Maky Sall. Un objectif annoncé pour offrir une autre vision politique au Sénégal même si la route jusqu'au pouvoir s'annonce encore longue et semée d'embûches pour les soutiens d'Ousmane Sonko.

 

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré est arrivé ce matin à Abidjan en Côte d’Ivoire, où il prendra part à la cérémonie d’hommage au Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko décédé le 10 mars dernier.

A cette occasion, le chef de l’Etat manifestera sa compassion et sa solidarité ainsi que  celles de la Nation burkinabè à son homologue ivoirien Alassane Ouattara, à la famille de l'illustre disparu et à la Nation ivoirienne.
Avec la disparition du Premier ministre Hamed Bakayoko,  le Burkina Faso, qui partage la douleur du peuple ivoirien, perd un ami, un frère attaché à la vitalité des relations d'amitié et de fraternité entre les peuples ivoirien et burkinabè.

Voilà deux mois que la République démocratique du Congo est sans gouvernement et malgré la nomination du nouveau Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde le 15 février dernier, la formation gouvernementale de l’Union Sacrée traîne en longueur.

Ce lundi, la session parlementaire du mois de mars s’est ouverte à Kinshasa, l’occasion pour le président du Sénat de rappeler l’urgence de la formation d’un gouvernement compte tenu des défis qui attendent ce dernier.

Si aucune explication sur le blocage qui entoure la nomination d’un gouvernement, certains analystes estiment que ce retard serait dû à la "configuration hétéroclite de la coalition de l'Union Sacrée", mettant en avant de nombreuses divergences sur la répartition des postes ministériels.

Outre l'investiture du gouvernement, les deux chambres du Parlement devaient s'attaquer aux reformes prioritaires, dont la nouvelle loi électorale et la désignation des nouveaux membres de la commission électorale.

Le chanteur sénégalais Thione Seck, membre de la légendaire formation Orchestra Baobab dans les années 1970 avant d'être sacré roi de la musique mbalax, est décédé dimanche d'une maladie à Dakar, à l'âge de 66 ans.

Issu d'une famille de griots, Thione Ballago Seck - de son nom complet - était considéré comme l'un des seigneurs de la musique sénégalaise avec Youssou N'Dour, Omar Pène, Ismaël Lô ou encore son propre fils, Wally Seck, aujourd'hui l'un des chanteurs les plus populaires d'Afrique de l'Ouest.

"Nous avons perdu un grand homme, un parolier, notre grand frère", a déclaré le plus célèbre d'entre eux, Youssou N'Dour, après avoir réconforté la famille du chanteur à l'hôpital de Dakar où il est décédé dans la matinée.

"Il ne fait pas dans la dentelle, il dit ce qu'il pense et puis c'est tout", a dit de lui son compère Omar Pène, sur la radio privée RFM. Ismaël Lô a salué "l'intégrité, la sincérité, la générosité et la piété" du musicien né le 12 mars 1955 à Dakar.

Chanteur dans les années 1970 de l'Orchestra Baobab, une formation adepte d'une salsa afro-cubaine à la sauce sénégalaise, Thione Seck avait fondé dans les années 1980 "Raam Daam", un groupe de pur mbalax, genre né de la rencontre entre plusieurs rythmes locaux, le chant, le funk, et parfois le reggae.

- "Allô Petit" -

Ses plus grands succès comprennent notamment "Allô Petit" et "Diaga". Ou encore "Orientissime", sorti il y a une quinzaine d'années, sur lequel il effectuait une plongée dans les musiques orientales, indienne et arabe, avec cordes, cuivres, oud, kanun, cithare et tablas.

L'album avait été enregistré tout au long de voyages à Madras, Paris, Londres et Le Caire, avec nombre de musiciens locaux. Thione Seck, élevé dans la tradition musulmane, y brouillait les pistes, entre chant wolof, gammes indiennes, mélopées arabes et le fameux mbalax, toujours là en filigrane.

A Dakar, il avait pendant longtemps animé plusieurs fois par semaine son propre club, le Kilimandjaro.

Sur Twitter, l'ancien maire de Dakar Khalifa Sall a salué le départ d'un "véritable monument de la musique sénégalaise".

 

Pulsar Communication SARL

Adresse:

Boulevard des Tansoaba Immeuble Nassa 01 B.P. 5976 - OUAGADOUGOU 01

Adresse email:

info@monpulsar.com