Les militaires maliens ont emmené de force le président et le Premier ministre de transition malienne au camp militaire de Kati, à quelques kilomètres de Bamako.
Les militaires maliens seraient mécontents du nouveau gouvernement annoncé par les autorités de transition.
"Le président et le Premier ministre sont ici à Kati pour des affaires les concernant", a dit un haut responsable militaire à l'Agence France presse. Information confirmée par une source proche du gouvernement Malien.
Tous les accès menant à cette ville-garnison, fief de l'ex junte, sont fermés à la circulation, affirme un journaliste, habitant de Kati.
Selon plusieurs sources, un groupe de militaires a d'abord conduit le Premier ministre au domicile du président de la transition. Moctar Ouane a informé un proche de la présence des militaires devant son domicile et de leur volonté de l'amener à Kati.
Le ministre de la Défense sortant, le Colonel Camara est un ancien directeur de l'académie militaire de Kati. Il était parmi le groupe d'officiers ayant arrêté le président IBK en 2018.
Le site web Mali Tribune rapporte qu'il est né en 1979 à Kati, dans la région de Koulikoro, au sud du Mali.
Diplômé de l'académie militaire de Koulikoro (EMIA) avec mention très bien, il a ensuite été déployé dans le nord du Mali où il a servi sous les ordres du général El Hadj Gamou jusqu'en 2012.
Le Colonel Camara est ensuite devenu le directeur de l'académie militaire de Kati, un poste qu'il a occupé jusqu'en janvier 2020, date à laquelle il est parti en Russie pour suivre une formation militaire.
Son frère d'armes Modibo Koné occupait jusqu'au remaniement de ce lundi la fonction de ministre de la Sécurité publique et de la protection civile. Il a été remplacé par le général Mamadou Lamine Ballo.
Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés dimanche à Dakar pour exiger que l'homosexualité soit érigée en crime au Sénégal.
Il n'est pas illégal de s'identifier comme homosexuel dans la nation musulmane profondément conservatrice, mais l'activité homosexuelle est déjà passible de cinq ans de prison.
Des chefs religieux et des personnalités de la société civile se sont adressés à des centaines de manifestants en liesse, qui s'étaient rassemblés sur une place centrale pour le rassemblement organisé par And Samm Jikko Yi, un collectif de la société civile qui promeut des «valeurs correctes».
Ousmane Kouta, un représentant d'un groupe religieux étudiant, a déclaré à la foule que le Sénégal est un pays de foi et de valeurs.
"Il est homophobe et le restera pour toujours", a-t-il dit, sous les applaudissements et les slogans.
Aminata Diallo, membre d'une association de jeunes musulmans, a déclaré qu'elle avait assisté au rassemblement pour protester contre l'homosexualité et exiger sa criminalisation.
D'autres manifestants étaient plus extrêmes.
"Nous les tuerons ou nous les brûlerons vifs. Nous n'accepterons jamais l'homosexualité", a déclaré Demba Dioup, un responsable municipal de 56 ans.
Le gouvernement sénégalais a exclu à plusieurs reprises la légalisation de l'homosexualité.
Le président sénégalais Macky Sall a déjà souligné que les homosexuels ne sont pas ostracisés dans le pays de 16 millions d'habitants et que l'interdiction des activités homosexuelles reflète les normes culturelles.
Les relations homosexuelles consensuelles sont légales dans 21 des 54 pays africains, selon un rapport de 2019 de l'International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association.
Une coulée de lave a atteint la lisière de la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), après l'éruption soudaine samedi soir du volcan Nyiragongo surplombant la ville, provoquant la fuite en masse et dans la panique des habitants.
Outre la coulée de lave vers le Nord-Est, une autre coulée descend aussi sur la ville, a constaté dans la nuit un responsable du parc national des Virunga, où est situé le volcan. Cette seconde coulée a maintenant atteint l'aéroport et, en toute logique, elle va descendre vers le lac Kivu, selon lui.
L'aéroport est situé en périphérie nord-est de la ville, qui s'étend entre la frontière rwandaise et les rives du lac. L'information n'a pas été confirmée de source officielle, alors que la situation restait confuse en pleine nuit, et que des habitants sur place affirmaient que la coulée s'est arrêtée en lisière de l'aéroport.
La précédente éruption majeure du Nyiragongo remonte au 17 janvier 2002. Elle avait causé la mort de plus de 100 personnes, couvrant de lave quasiment toute la partie est de Goma, y compris la moitié de la piste de l'aéroport.
La lave s'était alors lentement écoulée vers la ville, qu'elle avait coupée en deux pour se déverser dans le lac Kivu.
Dans la nuit de samedi à dimanche, d'impressionnantes images diffusées sur les réseaux sociaux, mais non vérifiées de source indépendante, montraient des habitations en feu, lentement avalées puis englouties par la lave rougeoyante en fusion, dans la périphérie nord-est de Goma, notamment dans le quartier de Buhene.
Le chef de l’armée nigériane, le lieutenant général Ibrahim Attahiru, est mort dans le crash d’un avion militaire vendredi 21 mai en fin d’après-midi à l’aéroport de Kaduna dans le nord du Nigeria, a confirmé le porte-parole de l’armée de l’air Edward Gabkwet.
Le militaire âgé de 54 ans avait été nommé à la tête de l’armée le 26 janvier dernier par le président nigérian Muhammadu Buhari, sous le feu des critiques après des mois de grave détérioration de la situation sécuritaire dans le pays le plus peuplé d’Afrique.
« Le crash d’un avion de l’armée de l’air s’est produit en début de soirée autour de l’aéroport international de Kaduna. Les causes de l’accident ne sont pas connues dans l’immédiat », a indiqué l’armée de l’air dans un communiqué.
Le chef de Boko Haram blessé
Interrogé au téléphone par l’AFP au sujet du décès du chef de l’armée dans le crash de cet avion, le porte-parole de l’armée de l’air a répondu : « oui, c’est vrai, un communiqué est en train d’être rédigé ».
La mort du chef de l’armée nigériane intervient deux jours après que le chef du groupe djihadiste Boko Haram Abubakar Shekau a été grièvement blessé dans le nord-est du pays à la suite d’un affrontement avec des combattants d’un groupe djihadiste rival.
L'ouverture du procès de l'ancien Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, et d'une vingtaine de ses proches a tourné court. A l'issue d'une demi-journée d'audience mercredi à Abidjan le tribunal criminel a prononcé un report de l'audience d'une semaine.
Cette première demi-journée d'audience, qui s'est tenue sans le principal accusé, s'est résumée à une bataille de procédure entre le ministère public et la défense. Les avocats de Guillaume Soro dénonçant de grossières infractions à la procédure et obtenant un renvoi d'une semaine afin de pouvoir consulter des pièces du dossier qu'elle disait ne pas avoir.
L'ancien Premier ministre est accusé de "complot", de "tentative d'atteinte contre l'autorité de l'Etat" ainsi que de "diffusion et publication de nouvelles fausses jetant le discrédit sur les institutions et leur fonctionnement ayant entraîné une atteinte au moral des populations", selon l'ordonnance de renvoi devant le tribunal criminel d'Abidjan.
Appel à l'insurrection
Après la réélection, le 31 octobre 2020, d'Alassane Ouattara pour un troisième mandat, jugé inconstitutionnel par l'opposition qui avait boycotté le scrutin, et alors que les violences électorales avaient fait une centaine de morts, Guillaume Soro avait appelé l'armée ivoirienne à l'insurrection, dans une intervention sur les réseaux sociaux depuis l'étranger. Un appel qui n'avait eu aucun écho.
Dans ce procès, dix-neuf de ses partisans sont poursuivis pour les mêmes chefs d'accusations. Parmi eux figurent deux de ses frères et l'ancien ministre et député Alain Lobognon qui est considéré comme son bras droit et l'un des cadres du mouvement politique.
La France s'est engagée lundi à aider le Soudan à alléger le fardeau de sa dette en lui prêtant 1,5 milliard de dollars pour lui permettre de réintégrer les circuits financiers internationaux et attirer des investisseurs, en amont d'une conférence internationale des bailleurs à Paris.
Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire en a fait l'annonce : Paris va prêter 1,5 milliard de dollars au Soudan, sous la forme d'un prêt-relais, pour lui permettre de couvrir ses arriérés vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI). Le président Emmanuel Macron confirmera cet engagement financier de la France lors de la "Conférence internationale d'appui à la transition soudanaise" qui se tient dans la capitale française, à la veille d'un sommet sur la relance de l'économie en Afrique.
Le président français en avait fait la promesse au Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok lors de sa visite en France en septembre 2019, six mois après la révolution qui avait chassé du pouvoir Omar el-Bachir et mis fin à 30 ans d'un règne sans partage.
"Bonne décision, au bon moment. C'est au Soudan maintenant et à la communauté internationale de montrer que le nouveau Soudan est une opportunité pour les investisseurs et non plus un cas désespéré. L'ONU est prête à apporter son soutien", a tweeté Volker Perthes, l'envoyé spécial pour le Soudan.
"La France a été un des premiers pays à se mobiliser et à soutenir l'expérience de la transition soudanaise" qu'elle considère "comme un exemple de transition démocratique en Afrique", a expliqué à l'AFP une source proche de l'Elysée. "L'enjeu de ce sommet, ce sera de réunir la communauté internationale autour du Soudan et d'amorcer le traitement de la dette multilatérale du Soudan", a-t-on ajouté de même source.
Dette extérieure
Ce pays riche en ressources pétrolières et minières croule sous une dette extérieure de 60 milliards de dollars (plus de 49 milliards d'euros). La pandémie de Covid-19 a frappé une économie en récession depuis trois ans, à l'inflation galopante et qui souffre de pénuries graves de biens de première nécessité.
Économiste chevronné, Abdallah Hamdok a déjà apuré la dette avec la Banque mondiale grâce à une aide de 1,15 milliard des Etats-Unis, qui ont retiré en décembre le Soudan de la liste des Etats finançant le terrorisme, mettant ainsi fin aux sanctions économiques qui le maintenait au ban de la communauté internationale. Et Khartoum a annoncé début mai avoir obtenu un prêt de 425 millions de dollars financé par la Suède, le Royaume-Uni et l'Irlande pour solder ses arriérés auprès de la Banque africaine de développement (BAD).
Investissements étrangers
Reste le sujet de la dette bilatérale. Une séance de travail est prévue pour "avancer vers la remise de dette du Soudan" auprès du Club de Paris, son plus important créancier à hauteur de 38%. La restructuration de la dette, en rétablissant la confiance, pourrait ouvrir la voie à des investissements étrangers.
"Nous sommes très impressionnés par ce que vous avez fait", a déclaré le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, qui a promis la visite d'une délégation de patrons français dans les 12 à 18 mois à venir, en ouvrant lundi matin le Forum des affaires France-Soudan organisé par l'organisation patronale française.
Le premier ministre ivoirien Patrick Achi, 65 ans, est revenu en Côte d'Ivoire vendredi soir après avoir été soigné quatre jours en France, selon une source proche de la primature. Aucune information n'a été donnée sur son état de santé. Les autorités ivoiriennes ont décliné tout commentaire auprès de l'AFP.
Patrick Achi s'était rendu en France par un vol spécial dans la nuit de lundi à mardi à la suite de saignements intestinaux, selon une source proche de la primature ayant requis l'anonymat. Patrick Achi est le troisième Premier ministre que connaît la Côte d'Ivoire en un an, après les décès subits des deux précédents.
Proche du président Alassane Ouattara, Patrick Achi a été nommé le 26 mars chef du gouvernement, succédant à Hamed Bakayoko, mort deux semaines plus tôt, à 56 ans, des suites d'un cancer. Ce dernier avait lui-même succédé en juillet 2020 au premier ministre Amadou Gon Coulibaly, mort à 61 ans des suites de problèmes cardiaques.
A la tête de son gouvernement nommé le 6 avril, Patrick Achi a la difficile mission de poursuivre la politique de réconciliation nationale dans un pays à l'histoire récente marquée par les violences politiques, à l'issue des élections législatives du 6 mars largement remportées par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir). Ces élections se sont déroulées dans le calme et avec la participation de tous les partis de l'opposition, contrairement à la présidentielle du 31 octobre 2020 boycottée par l'opposition et marquée par des violences ayant fait une centaine de morts, qui a abouti à la réélection d'Alassane Ouattara pour un troisième mandat controversé.
Avec la démission du gouvernement, le Mali pourrait ouvrir la porte à une plus grande inclusion de la société civile dans la transition.
Le gouvernement de transition s'apprête t il à changer de visage ? Ce vendredi, le Premier ministre malien Moctar Ouane a présenté la démission de son gouvernement au président de la transition Bah N’Daw. S'il a été reconduit dans ses fonctions, Moctar Ouane a été chargé de former un nouveau cabinet de "large ouverture", qui pourrait ouvrir ses portes à une classe politique malienne, qui a longtemps critiqué la forte présence de l'armée au sein de la transition.
Ces dernières semaines, l'espoir d'un rapprochement a commencé à naître au Mali, alors que les membres du Conseil National de Transition (CNT) ont multipliés les rencontres avec des membres de la société civiles, dont des représentants du M5-RFP.
La constitution de ce nouveau gouvernement de transition intervient dans un climat social dégradé mais surtout à moins d'un an des importantes échéances électorales. Les autorités maliennes ont annoncées il y a un mois la tenue d'un référendum constitutionnel le 31 octobre, suivi quelques mois plus tard du premier tour des élections présidentielle et parlementaires le 27 février 2022.
Mais le doute persiste quant à leur capacité à tenir leur programme, alors que les violences des groupes armés et des organisations djihadistes continuent d'endeuiller les maliens.
La Grande île a été particulièrement touchée par la deuxième vague de la pandémie de coronavirus. Face à la montée des cas et la recrudescence des victimes, l'arrivée du vaccin est une source d'espoir.
À Madagascar, 716 personnes sont officiellement décédées du coronavirus sur les 38 874 cas recensés depuis mars 2020. Si le nombre de morts apparaît peu élevé, la deuxième vague a fait grimper les chiffres En un mois, Madagascar a enregistré plus de 12 900 nouveaux cas de coronavirus et pas moins de 240 morts.
Dans les hôpitaux, le manque d’oxygène et de matériels médicaux se font sentir. A Ambatondrazaka, à 7 heures de route de la capitale malgache, 7 patients de la Covid-19 sont hospitalisés et deux d'entre-eux sont atteints de forme grave. Une personne par malade est autorisée à entrer dans l’hôpital. Tous les jours depuis trois semaines, Raheriveloest au chevet de son mari."Une fois, il y a eu une coupure de courant. Et lorsque l’électricité est moins puissante, l'oxygène baisse ou s'arrête" , raconte-t-elle.
La mort de près
Après un mois d’hospitalisation à Antananarivo, Jean-Pascal Ratovoherimanjato vient de sortir de l’hôpital. Même s’il devra prendre encore des médicaments pendant deux mois, il est tiré d'affaire : " l__e plus difficile, c’est qu’il n’y avait pas assez de bouteilles d'oxygène", témoigne-t-il. "Lorsque la bouteille d’oxygène était vide, je devais parfois attendre trois à quatre heures pour en avoir une autre. En attendant, on me ventilait à la main."
Placé sous oxygène pendant 25 jours, ce père de famille de 48 ans a vu la mort de près : " c’était très dur de voir les gens mourir à côté de moi. On voyait souffrir son voisin de chambre. Il disait : “je n’arrive plus à respirer..." Et quelques minutes plus tard, il était mort."
Le directeur général de l’hôpital d’Adzopé François Dagri Ngatta a été relevé mardi, de ses fonctions, à la suite de la chute mortelle de Habi Zerbo (40ans) en salle d’accouchement, rapporte l’AIP.
Une femme du nom de Habi Zerbo (40ans) a fait une chute mortelle, le 06 mai 2021, d’une table d’accouchement à l’hôpital général d’Adzopé (Côte d’Ivoire), alors qu’elle avait été placée en observation, relate l’Agence ivoirienne de presse (AIP).
Selon l’AIP, la mère et le fœtus qui n’ont pas survécu, ont été enterrés le lendemain sans autopsie.
Ce mardi, l’inspecteur général de la Santé, Dr Ablé Ekissi, a relevé le directeur général de l’hôpital François Dagri Ngatta de ses fonctions.
Le gynécologue Isidore Bli Bli et trois sages-femmes ont été suspendus.
Notons que le décès de Habi Zerbo, mère de cinq enfants, a révolté ses proches dont son époux Amadou Sawadogo.
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