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La libération des prisonniers était réclamée par les leaders de l’opposition, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié.

A la veille de la fête de l’Indépendance de la Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara a fait preuve de clémence envers 78 personnes arrêtées à l’occasion de l’élection présidentielle d’octobre 2020.

« Je note la mise sous contrôle judiciaire ou en liberté provisoire (…) de 69 inculpés détenus », a déclaré le chef de l’Etat, vendredi 6 août. Il a ajouté avoir accordé « la grâce à neuf personnes condamnées pour des infractions commises à l’occasion de ces mêmes évènements ». « L’examen de la situation d’autres personnes encore détenues se poursuit. »

 

 

Le gouvernement de transition malien a exprimé sa "vive protestation" à la suite des propos tenus par le président nigérien Mohamed Bazoum, appelant à empêcher les militaires de prendre le pouvoir.

"Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, SEM Abdoulaye Diop, a reçu ce vendredi 9 juillet 2021, l'ambassadeur de la République du Niger au Mali, SEM Mamoudou Moumouni, suite aux propos tenus ce jour à Paris par le Président de la République du Niger, SEM Mohamad Bazoum", a indiqué un communiqué du gouvernement malien  

Selon la même source, le président nigérien a indiqué : "il ne faut pas permettre que des militaires prennent le pouvoir parce qu'ils ont des déboires sur le front où ils devraient être" et noté que " si des colonels deviennent des ministres et des chefs d'État. Qui va faire la guerre à leur place ? Ça serait facile qu'à chaque fois qu'une armée, dans nos pays, a des échecs sur le terrain, elle vienne prendre le pouvoir".

"C'est ce qui s'est passé par deux fois au Mali: en 2012, les militaires avaient échoué, ils sont venus faire un coup d'État. Cette année encore en 2020, ils ont fait la même chose. Ce ne sont pas des choses acceptables", a déclaré le président nigérien.

Le chef de la diplomatie malienne a "tout d'abord fait part de l'étonnement du gouvernement malien face à de tels propos et a, en conséquence, élevé, au nom du gouvernement de la République du Mali, une vive protestation auprès du gouvernement de la République du Niger", a précisé le communiqué. Tout en rappelant que le Niger et le Mali ont toujours développé "de solides relations d'amitié et de fraternité qui n'appellent qu'à être renforcées", le gouvernement malien a indiqué que la déclaration du président Mohamed Bazoum "va malheureusement à l'encontre de cet esprit".

Aucune réaction n'a été enregistrée du côté des autorités nigériennes à propos du communiqué du gouvernement malien, samedi à 14hGMT.

Vendredi, le président nigérien Mohamed Bazoum avait participé, dans la capitale française Paris, à un sommet sur la situation sécuritaire dans les pays du G5 Sahel aux côtés de son homologue français Emmanuel Macron

Tous de rouges vêtus, pancartes à la main, des centaines de Ghanéens dans les rues d'Accra, réclamaient justice pour deux personnes tuées le mois dernier par les forces de sécurité.

Ils ont dénoncé dans le même temps la brutalité policière. À l'origine, la mort d'un militant du mouvement de contestation sociale, Ibrahim Kaaka, battu à mort par des hommes non identifiés. Ibrahim "Kaaka" Mohammed, membre de la Ligue des combattants pour l'Economie était un critique virulent du gouvernement sur les réseaux sociaux. La police a affirmé avoir arrêté deux suspects en lien avec sa mort.

La police était intervenue lors de la manifestation du 30 juin dans laquelle l'opposition a appelé à une marche pacifique pour réclamer justice pour l'activiste. Bilan: deux personnes ont été tuées et quatre autres blessées.

Le système policier est faible. La police est remplie de tyrans et de groupes d'autodéfense, qui tue notre peuple. C'est pourquoi nous manifestons contre cet acte, qui, selon nous, n'est pas bon pour le pays. C'est pourquoi nous sommes ici s'inquiète un manifestant.

Le président Nana Akufo-Addo, a demandé au gouvernement un rapport sur ces heurts dans les dix jours. Pendant ce temps, la population gronde face au poids croissant de la dette publique et les retombées de l'épidémie de coronavirus.

Le gouvernement a imposé de nouveaux impôts qui, conjugués à la hausse des prix du carburant, ont provoqué le mécontentement de nombreux Ghanéens.

 

 

Au pouvoir entre 2009 et 2018, Jacob Zuma avait été contraint à la démission après une série de scandales. Il a, depuis, multiplié les manœuvres pour éviter d'avoir à s'expliquer. Il avait en particulier refusé de répondre à une enquête sur des faits de corruption pendant sa présidence.

Beaucoup le pensaient intouchable et pourtant. L'ancien président de l'Afrique du Sud Jacob Zuma a été condamné ce mardi à 15 mois de prison ferme pour outrage à la justice.

Au pouvoir entre 2009 et 2018, Jacob Zuma avait été contraint à la démission après une série de scandales. Il a, depuis, multiplié les manœuvres pour éviter d'avoir à s'expliquer. Il avait en particulier refusé de répondre à une enquête sur des faits de corruption pendant sa présidence.

 

Jacob Zuma n'était pas présent lors de sa condamnation ce mardi. Il doit désormais se livrer de lui-même à un commissariat d'ici cinq jours. S'il ne s'est toujours pas rendu à l'issue de ce délai, la police sera autorisée à venir le chercher à son domicile pour le conduire en prison.

Son successeur, Cyril Ramaphosa, avait fait son mort d'ordre, lors de son entrée au pouvoir, d’éradiquer la corruption dans le pays. La condamnation de Zuma marque la première fois dans toute l'histoire de l'Afrique du Sud qu'un ancien président est condamné à de la prison ferme.

 

L’ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale ivoirien, Soro Guillaume a été condamné ce mercredi à Abidjan, par contumace à la prison à perpétuité pour «atteinte à la sûreté de l’Etat».

L’ancien chef du gouvernement a été condamné par le tribunal criminel d’Abidjan comme l’avait réclamé Richard Adou, le procureur de la République, une semaine plus tôt.

Son avocate Affoussiata Bamba Lamine, son directeur du protocole «Soul to Soul», l’ancien député Ben Souk écopent, eux, de 20 ans.

Quant à Alain Lobognon, les frères Simon et Rigobert Soro et Falicieb Sekongo, ils sont condamnés à une peine de 17 mois de prison pour trouble à l’ordre public.

La justice ordonne aussi la dissolution du mouvement politique de Guillaume Soro, Générations et peuples solidaires (GPS).

Soro Guillaume et 19 de ses partisans étaient accusés de «complot», «tentative d’atteinte contre l’autorité de l’État» ainsi que de «diffusion et publication de nouvelles fausses jetant le discrédit sur les institutions et leur fonctionnement, ayant entraîné une atteinte au moral des populations».

En avril 2020, l’ancien président de l’Assemblée nationale avait déjà été condamné à vingt ans de prison ferme, 4,5 milliards de francs CFA d’amende et à la privation de ses droits civiques pour une période de cinq ans après avoir été reconnu coupable de recel de deniers publics détournés et de blanchiment de capitaux.

Le parquet l’accusait d’avoir acquis une villa à Marcory résidentiel, un quartier huppé d’Abidjan, en 2007, alors qu’il était Premier ministre, grâce à des fonds du trésor public ivoirien.

Mohamed Abdel Aziz est écroué depuis mardi soir. L’ex-président mauritanien a été placé sous mandat de dépôt après son refus de se présenter à la police, comme exigé par ses conditions en résidence surveillée.

La décision a été prise par un juge chargé de l’enquête sur les accusations de corruption portées contre l’ancien chef d’Etat. Cette mesure intervient quelques jours après le refus de l'ancien dirigeant de continuer à se présenter à la police, comme le lui imposaient les conditions dont était assorti son placement en résidence surveillée.

Arrivé au pouvoir par un coup d’Etat militaire en 2008, Mohamed Abdel Aziz a été élu en 2009 et 2014, avant de soutenir Mohamed Cheikh el Gazouani pour prendre sa succession. Avec une dizaine de hautes personnalités, il a été inculpé en mars dernier pour des faits présumés de corruption, de blanchiment d’argent et d’enrichissement illicite pendant son règne à la tête de la Mauritanie.

Retour en politique

L’ancien président crie au règlements de compte pour l’écarter de la politique alors que ses avocats évoquent ses droits à l’immunité selon l’article 93 de la Constitution. Il a perdu en décembre 2019 la direction de l'Union pour la République (UPR), parti qu'il a fondé et qui détient toujours une forte majorité au parlement. Sa disgrâce s'est accélérée en août 2020 avec les interrogatoires de la police et la privation de son passeport.

 

Des pierres déterrées dans un coin pauvre d'Afrique du sud par des milliers de personnes persuadées qu'il s'agissait de diamants sont en fait du quartz, selon les résultats préliminaires d'analyses présentés dimanche.

Des milliers de personnes, armées de pelles, pioches et bâtons, avaient afflué la semaine dernière sur le flanc d'une colline du petit village de KwaHlathi, situé à plus de 300 km de Johannesburg, dans le Kwazulu-Natal (est).

Les premières mystérieuses pierres avaient été déterrées par un gardien de troupeaux. Des photos sur les réseaux sociaux avaient ensuite provoqué l'emballement.

Cette folle ruée a fait réagir le gouvernement qui a envoyé des scientifiques et des experts miniers pour collecter des échantillons à des fins d'analyse.

Les résultats, annoncés dimanche, ont brisé le rêve de ceux qui croyaient pouvoir s'enrichir ou mettre un terme à leur vie de misère.

"Les tests ont révélé que les pierres découvertes dans la zone ne sont pas des diamants", a annoncé le gouvernement local dans un communiqué. "En fait, ce sont des cristaux de quartz", a-t-il poursuivi, notant que la valeur de ces pierres, encore à évaluer, serait "très faible" par rapport à celle des diamants.

Selon le rapport d'analyse, la zone où les pierres ont été découvertes est située près d'une roche volcanique appelée dolérite, "qui n'est pas une zone où les diamants sont présents". Les cristaux de quartz sont en outre communs au sein d'un bassin sédimentaire connu comme étant le Supergroupe du Karoo, qui s'étire le long du site.

L'afflux de Sud-Africains à la recherche de diamants a "mis en lumière les défis socio-économiques auxquels sont confrontés les gens dans la région", a souligné le gouvernement local. Il a dit vouloir répondre aux problèmes soulevés lors de leur venue, à savoir la qualité des routes et l'accès à l'eau.

Parallèlement, le gouvernement a réitéré son appel à la population à quitter le site, citant des risques liés au coronavirus et à la dégradation environnementale.

 

La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) poursuit sa médiation au Mali. L’envoyé spécial Goodluck Jonathan est à arrivé Bamako ce mardi pour rencontrer les nouveaux président et Premier ministre de la transition, le colonel Assimi Goita et Choguel Kokalla Maiga.

La visite de l’ancien président nigérian survient au lendemain de l’investiture du colonel Assimi Goïta. "Il n'y a pas d'attente majeure. L’essentiel est d’avoir une conversation avec le President, qui lors sommet d'Accra en mai, était le vice-président, et avec le nouveau premier ministre. Les militaires ont accepté que le Premier ministre soit un civil. Je ne pense donc pas qu'il y aura un conflit entre le Premier ministre et le Président", a déclaré Goodluck Jonathan.

Invoquant la gravité de la situation, Assimi Goïta et les colonels ont conduit deux putsch, le 18 août 2020 pour renverser le président Ibrahim Boubacar Keïta, et le le 24 mai dernier pour évincer le Président et le Premier ministre de transition et prendre de facto la tête de l'Etat. Le colonel Goïta  

Gouvernement inclusif

Choguel Kokalla Maïga mène à présent des consultations pour former un gouvernement. Il est resté vague sur les délais ; "ça ne doit pas tarder", a-t-il dit à l'AFP. Il a assuré que ce gouvernement serait "inclusif", comme le réclament les partenaires du Mali, préoccupés que les querelles intérieures, dans un climat tendu, ne sapent son action. "Dans tous les domaines on va pratiquer la rupture, une rupture positive dans l'intérêt des Maliens", a-t-il dit, "c'est une équipe qui va sortir le Mali de l'ornière".

La France a dit attendre de juger sur des actes. Elle a "pris note des assurances" délivrées par le colonel Goïta et du choix d'un Premier ministre, a dit la porte-parole du ministre français des Affaires étrangères. "Nous restons attentifs aux prochains actes qui devront être pris par les autorités maliennes pour clarifier le cadre de la transition politique", a-t-elle dit.

Outre le M5, les principaux partis ont fait acte de soutien, comme l'Union pour la République et la démocratie, ou d'ouverture, comme le Rassemblement pour le Mali, de l'ancien président IBK. La coordination des sympathisants de l'influent imam conservateur Mahmoud Dicko a "pris acte" des nouvelles réalités à Bamako.

Les dirigeants de la CEDEAO doivent se réunir à nouveau en session ordinaire le 19 juin au Ghana.

 

Des individus armés ont attaqué la localité de Tougbo, située dans le département de Bouna et frontalière du Burkina Faso dans la nuit du lundi 07 juin aux environs de 21 heures. Il ressort de cette attaque un bilan provisoire faisant état d’un soldat ivoirien décédé des suites de ses blessures.

Suite à cette attaque, le détachement des Forces Armées de Code d’Ivoire pré-déployé sur les lieux a immédiatement réagi et a pu repousser l’ennemi.

Lassina Doumbia, chef d’Etat-major Général des Armées a ainsi présenté ses condoléances à la famille du soldat tombé sans manquer de saluer la réaction prompte des hommes.

Les opérations militaires de ratissage se poursuivent sur le terrain avec l’arrivée de renforts dépêchés dans la zone.

Une section du détachement militaire de Marokye a intervenu dans la nuit du 4 juin suite  à une attaque du village de Katia à 10 km à l’est de Markoye dans la région du sahel. Selon des sources sécuritaires, les groupes armés ont  replié dans les collines ver Tambao après les combats. Le bilan de cette attaque fait état de quinze personnes tuées : 13 civils et de volontaires pour la défense de la patrie. Un militaire du détachement militaire a été blessé durant l’intervention suite à une « chute »de son véhicule.

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