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mercredi, 20 janvier 2021 11:25

Tunisie : la rue grogne contre le pouvoir

Des centaines de Tunisiens dans les rues de Tunis, mardi, ont appelé à la fin des violences policières, de la corruption et de la pauvreté. Un nouveau cri de colère alors que la police et des jeunes se battent depuis plusieurs jours dans différentes villes.

Ces manifestations résultent selon plusieurs du manque d'action du gouvernement face aux préoccupations des Tunisiens. L'appel au calme lancé par le président tunisien Kaïs Saïed n'a pas apaisé les tensions au sein de la jeunesse qui se dit abandonnée par ses autorités.

_ En 10 ans, il n'y a pas de stratégies, ou de projections pour le futur, ou de l'espoir pour un changement. Au contraire, chaque ce sont des doses de désespoirs, aujourd’hui en 2021, pratiquement toute la jeunesse est désespérée. Les jeunes rêvent de deux choses, immigrer illégalement, ou se jeter dans le feu_. explique un jeune.

Selon des chiffres de l'office des migrations, des milliers de Tunisiens ont immigrés illégalement vers l'Europe l'année dernière.

A tous les politiciens je dis une chose, si vous avez quelque chose à dire au peuple, ne le dites pas avec la police, encore moins avec l'aide du ministère de l'intérieur sortez le dire en face du peuple, lance en colère un manifestant.

Plusieurs mouvements de protestations sont nés sur les réseaux, ils envisagent d'intensifier leurs actions jusqu’à la chute du pouvoir et malgré le couvre-feu en vigueur dans le pays pour freiner la propagation du coronavirus.

 

Deux mois seulement après la reprise progressive des cours en présentiel, tous les établissements scolaires, secondaires, et même préscolaires, ont refermé leurs portes dans la capitale rwandaise Kigali, ce lundi 18 janvier.

La mesure prise par les autorités vise selon elles à circonscrire la propagation du Covid-19 dans cette partie du pays. Cette fermeture, prévue pour durer deux semaines, pourrait être rallongée si les évaluations de la situation sanitaire ne se montrent pas satisfaisantes.

Notons que cette mesure ne concerne que les élèves de Kigali. Dimanche, 182 nouveaux cas de Covid-19, ont été recensés portant à 11 032 cas, pour 7 363 guérisons et 142 décès. Une mesure similaire est également entrée en vigueur dans les écoles et les bars au Malawi, 15 jours de fermeture et pour les bars, une fermeture à 20 heures. Ses nouvelles restrictions ont été annoncées par le président Lazarus Chakwera lors d'un discours télévisé dimanche.

Le président a également déclaré avoir alloué 2 millions de dollars supplémentaires pour le recrutement d'infirmiers de première ligne, 1 000 lits d'unité de soins intensifs et 1 000 bouteilles d'oxygène. Après n'avoir signalé aucun cas positif pendant près de deux mois, le pays a connu une soudaine résurgence des cas de coronavirus depuis janvier.

Le pays de 19 millions d'habitants a signalé 12 470 cas de Covid-19 et 314 décès.

 

Les rues de Tunis, la capitale tunisienne sont restées vides et calmes jeudi. Alors même que le pays commémorait le 10 e anniversaire du départ en exil du président Zine el Abidine Ben Ali, chassé du pouvoir par la rue en 2011.

Il n’y a pas eu de festivités. Les manifestations sont interdites. Le pays a décrété 4 jours de confinement à partir de jeudi, pour lutter contre le coronavirus. La mesure fâche.

« Ils nous imposent un confinement de quatre jours. Ont-ils peur de la pandémie ? Pourquoi n'ont-ils pas pris cette mesure avant ? Pourquoi le 14 janvier précisément ? Quels sont leurs objectifs ? Ont-ils peur de leur position ? Seuls les pauvres travailleurs en pâtissent, les politiciens reçoivent leur salaire mensuel en milliers de dinars alors qu'ils sont assis dans leur bureau. Je suis un journalier, si je ne travaille pas, je ne serai pas payé », souligne Hamma Zhani, un serveur.

Des victimes de la révolution sur le terrain

Quelques dizaines de Tunisiens, dont des victimes de la répression de la révolution en 2011 ou leurs proches, se sont rassemblés jeudi en dépit du confinement, et ils ont été empêchés de défiler sur l'avenue Bourguiba, lieu symbolique de la révolution.

"C'est un confinement politique et non sanitaire", ont lancé les manifestants, réagissant à l'important dispositif sécuritaire déployé dans le centre de Tunis, qui les a dispersés dans le calme.

Les blessés de la révolution, à l'initiative de cette marche, réclament une reconnaissance officielle de la part des autorités, notamment via la publication de la liste définitive des morts et blessés au Journal officiel.

Cela leur donnerait droit à des réparations, mais aussi à une reconnaissance morale, en gravant dans le marbre cet épisode de l'histoire tunisienne, alors que s'enlisen

 

La Fédération Internationale de Football Association a dévoilé son comité de normalisation qui a pris la direction de la Fédération Ivoirienne de Football.

Présente à Abidjan, dans le but de mettre en place un comité de normalisation comme annoncé le 24 décembre dernier, la mission de le FIFA a dévoilé l'équipe ce 14 janvier 2020. Mme Dao Gabala, l’ex ministre Martin Bléou et maître Simon Abé composent le comité de normalisation de la FIFA devant diriger la FIF.

La FIFA a placé sous tutelle la Fédération ivoirienne de football (FIF), plongée dans une crise de succession. Cette dernière sera gérée par ce comité de normalisation qui agira notamment en qualité de commission électorale pour l'organisation de l'élection d'un nouveau comité exécutif.Ce comité de normalisation gérera les affaires courantes de la fédération ivoirienne et révisera partiellement les statuts et le code électoral de la FIF afin de garantir leur conformité avait prévenu l'instance du football mondiale. Le Comité de Normalisation n’aura pas à charge la gestion des projets de développement.

Une mise sous tutelle contestée par le Comité exécutif de la FIF qui avait alors décider " d'exercer toutes les voies de recours devant le TAS" contre cette mise sous tutelle par la Fédération internationale de football association (FIFA).

Le président sortant de la FIF, Augustin Sidy Diallo, qui ne se représentait pas après deux mandats et assurait depuis août les affaires courantes, est décédé le 21 novembre. La Côte d'Ivoire doit accueillir la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) en 2023.

 

En République Centrafricaine, une attaque aux abords de Bangui a été repoussée ce mercredi. Des groupes armés ont lancé une offensive contre la capitale, la première depuis la réélection du président Faustin Archange Touadéra, le 4 janvier dernier. Les résidents de certains quartiers périphériques vivent dans la peur et tentent de fuir vers le centre-ville.

Six des principaux groupes armés qui contrôlent deux tiers de la Centrafrique depuis le début de la guerre civile il y a huit ans ont annoncé la formation en décembre d'une Coalition des patriotes pour le changement (CPC) et lancé une offensive pour empêcher la réélection du président Touadéra.

Les rebelles de la CPC menaient jusqu'alors des attaques sporadiques généralement repoussées par les quelque 12 000 Casques bleus de la Minusca, appuyés par d'importants contingents lourdement armés de militaires rwandais et de paramilitaires russes débarqués à la rescousse du gouvernement et de son armée. Ce mercredi, une dizaine de kilometres du centre de la capitale, des brigades de l'armée ont été attaquées simultanément.

" J'ai entendu des coups de feu et j'ai eu peur. J'ai dit à ma famille de m'attendre pour voir ce qui se passait et je leur ai dit que j'allais les retrouver. Puis ils sont partis sans faire demi-tour. Jusqu'à présent je ne sais pas où est ma famille. Comment vont-ils vivre ? S'ils ont fui loin, comment vont-ils vivre", déclare David, un résident de PK12, où a eu lieu l’offensive.

L’attaque de mercredi a fait un mort parmi les Casques Bleus et au moins dix parmi les assaillants. Les Forces centrafricaines, paramilitaires russes et Casques bleus de la Minusca ont renforcé les mesures de sécurité, alors que le gouvernement a avancé le couvre-feu à 17h.

Le week-end dernier, deux attaques s'étaient déjà produites contre Bouar, à 340 km au nord-ouest de la capitale, mais sur un axe routier crucial pour son ravitaillement, et Grimari, à 300 km au nord-est de Bangui.

Pour les élections du 4 janvier, l'ONU avait décidé de renforcer pour deux mois sa force de paix, avec 300 Casques bleus rwandais prélevés sur son contingent déployé au Soudan du Sud. Le Conseil de sécurité devra à court terme décider de les retirer ou de les maintenir.

 

 

Fermeture des frontières terrestres pour un mois en Afrique du Sud alors que le pays fait face à une recrudescence de cas de coronavirus. Ce lundi, le président Cyril Ramaphosa a annoncé un prolongement des mesures de restrictions pour enrayer la propagation du nouveau variant, et confirmé la commande de 20 millions de doses de vaccin sur le premier semestre.

En réponse à la résurgence du virus, l'Afrique du Sud a réimposé des restrictions pour enrayer sa propagation, notamment l'interdiction de vente d'alcool, la fermeture des bars, l’instauration d'un couvre-feu et une limitation des rassemblements publics, y compris les services religieux et les funérailles.

"Les funérailles sont devenues un piège mortel pour beaucoup de nos concitoyens", a déclaré Cyril Ramaphosa. "Je pense qu'il est préférable de rester en sécurité et de rester chez soi, à moins qu'il ne soit absolument nécessaire que vous soyez présent aux funérailles", a-t-il ajouté. Selon le président sud-africain, l'interdiction de la vente d'alcool a déjà aidé car les urgences avaient signalé une réduction significative des cas de traumatismes liés à l'alcool, libérant ainsi des lits et du personnel.

Quelque 20 millions de doses de vaccins ont été commandés sur le premier semestre, a affirmé le président Ramaphosa, alors que les cas de Covid-19 ont déjà submergé certains hôpitaux. La situation est des plus préoccupante dans la province de Gauteng, qui comprend la ville de Johannesbourg et la capitale Pretoria. L'hôpital Steve Biko a déjà atteint sa capacité d'accueil

Selon les autorités locales , un nouveau pic d'infections au nouveau variant a été décelé après une affluence sur les zones côtières. "Rien qu'au cours des sept derniers jours le nombre d'admissions dans nos hôpitaux a doublé partout", avance le Premier ministre de Gauteng, David Makhura.

Avec une population de 60 millions d'habitants, l'Afrique du Sud a signalé 1,2 million de cas confirmés de Covid-19, soit 30% des cas recensés sur le continent. Les experts redoutent toutefois que ces chiffres sont fortement sous-estimés en raison du nombre limité de tests effectués au niveau mondial

 

Scènes d’émeutes près de l’aéroport internationale de Douala ce samedi. La police charge un groupe de jeunes qui s’oppose à la casse de leur mosquée. Ils sont dispersés à coups de gaz lacrymogènes.

C'est le top départ des opérations de casses et de déguerpissements des emprises de l’aéroport international de Douala. Cette dame qui vit ici depuis 37 ans avoue avoir tout perdu.

« On est venu aujourd’hui cassez parce que dit-on l’aéroport est sale. Ils disent qu’on va arranger l’aéroport d’où cette casse. Mais on vient nous casser sans rien, sans préavis, on vient un matin nous surprendre. Ceci avec les enfants. Le temps de ramasser tout, l’engin est venu nous trouver à la maison. Mes choses sont enterrés là-bas. Le temps de ramasser l’engin était déjà sur la maison tu ne peux pas mourir pour les biens, mes choses sont là-bas, les marmites tout enterrées.’’, déplore Yassu Anne, habitante de la zone aéroportuaire.

Si les autorités n’ont pas voulu s’exprimer à notre micro, elles évoquent des questions de sécurité et le CHAN, le Championnat d’Afrique des Nations. Mais la méthode divise.

‘’Ce n’est pas une centaine de personne que vous voyez, c’est des milliers. Et les gens sont là depuis plus de 30 ans. Comme moi j’ai déjà 32 ans ici. J’ai de grands enfants. Ou vont-ils aller ? Mais pour moi la manière n’est pas bonne. Ils devraient au préalable venir marquer les maisons.’’, se demande Koulanya Doko, habitant la zone aéroportuaire.

Les violences ont été suivies d’arrestations, mais elles n’ont ébranlé en rien le processus en cours. Ce sont des milliers de familles qui vont donc dormir à la belle étoile. Avec des affaires éparpillées en

Les rebelles centrafricains ne décolèrent pas malgré la réélection de Faustin Archange Touadéra. Samedi, ils ont attaqué la ville de Bouar, à 340 kilomètres de Bangui la capitale. cinquième ville centrafricaine, avec 40.000 habitants, Bouar demeure un axe routier crucial pour le ravitaillement de Bangui à partir du Camerou**n**.

En milieu de matinée, "des éléments armés se sont attaqués aux positions des Forces armées centrafricaines (FACA)" à Bouar, qui abrite le camp Leclerc, le quartier général de l'armée dans la région Ouest, la plus densément peuplée du pays, a déclaré le Lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall, porte-parole de la composante militaire de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).

Dans leur riposte faces aux assaillants, les FACA, les forces armées centrafricaines ont bénéficié du soutien des casques bleus, des paramilitaires russes et des soldats rwandais.

Deux avions de combat français ont été dépêchés pour "une mission de survol" du pays par le président Emmanuel Macron qui a réaffirmé son soutien au processus électoral et condamné "fermement" les tentatives des rebelles de "le saper".

Ces appareils ont "survolé" Bouar, pour "appuyer les militaires" centrafricains dont une importante base a été prise à partie, a assuré le Détachement d'assistance opérationnel en République Centrafricaine, des militaires français qui sécurisent l’aéroport de Bangui.

Au Cameroun, un attentat de Boko Haram a fait 13 morts dans le nord du pays. Ce vendredi, une kamikaze a fait exploser une bombe lors de l’attaque en pleine nuit du village de Mozogo. Le bilan provisoire est de 13 personnes tuées, dont deux enfants de quatre et cinq ans, ainsi que six adolescents.

L'extrême nord du Cameroun, tout près de la frontière nigériane, est régulièrement le théâtre d'attaques de Boko Haram, originaire du nord-est du Nigeria. Des assaillants ont attaqué en plein milieu de la nuit le village de Mozogo, en brandissant des machettes et aux cris de "Allah Akbar" , ont raconté le chef traditionnel Chetima Abba.

Une femme parmi les assaillants a profité de la confusion pour déclencher les explosifs qu'elle portait sur elle au milieu de la foule des habitants fuyant pour se réfugier dans la forêt voisine, selon les mêmes sources, Selon des sources policières, un assaillant a été neutralisé par des hommes du comité de vigilance.

"Ils sont infiltrés dans les populations, Boko Haram fait de plus en plus de dégâts ici", déplore Chetima Abba. "Mais on dirait qu'ils n'ont plus les moyens d'attaquer en bande, armés de fusils", poursuit-il en évoquant les machettes utilisées dans l'attaque. "Ils utilisent de plus en plus des bombes artisanales qu'ils fabriquent".

Cet attentat imputé à Boko Haram est le deuxième en moins d’une semaine après celui de Kaliari, ce lundi. Ces dernières années, les attaques meurtrières se multiplient contre les civils et les forces de sécurité dans le nord du Cameroun, comme au Nigeria, au Niger et au Tchad.

 

Alors qu’ils avaient boycotté la présidentielle et appelé à la désobéissance civile, les membres de l’opposition ivoirienne ont annoncé qu’ils allaient participer aux législatives prévues au mois de mars.

Pour s’assurer de remporter le plus de sièges possibles au Parlement, les différents partis ont adopté la stratégie de l’unité.

"Nous n'y allons pas pour faire la figuration. Nous allons pour remporter le Parlement et nous le remporterons. Je crois qu'il faut être certain malgré les difficultés, nous allons y aller et remporter ces élections parce que le débat se situe à ce niveau, au niveau du parlement, ce débat se situe au niveau de la représentation de la Nation et nous n'avons pas le droit d'être absents", a déclaré Georges Armand Ouégnin, le président de l’EDS (un parti pro-Gbagbo).

Les partis ont jusqu’au 20 janvier pour déposer leurs candidatures pour ce scrutin qui aura lieu le 6 mars prochain.

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