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« Depuis le lundi 17 Octobre 2021, toutes les écoles de la province de la Tapoa sont fermées. L’administration qui était quasi inexistante dans plusieurs communes est aujourd’hui entrain de vouloir rejoindre Fada mais impossible car les terroristes sont devenus maîtres des lieux et contrôlent toutes les entrées et les sorties à la recherche des forces de défense et de sécurité, de fonctionnaires, d’élèves et de plusieurs leaders de communautés » ont fait savoir les portes paroles des jeunes de la province de la Tapoa , au cours d’une conférence de presse ce vendredi 22 octobre à Ouagadougou. Selon Marcel Ouoba, le principal animateur de la conférence, la Tapoa est   devenue « le nid des terroristes ». « Les institutions financières ont plié bagages. Les marchés sont fermés » souligne-t-il

 Tout le trafic routier en direction de cette province est suspendu, car les groupes armés contrôleraient toutes les voies d’accès.

La seule issue possible, selon ces jeunes, c’est le combat. « On doit se battre, se battre au péril de nos vies pour que les générations futures profitent aussi de l’héritage que nous ont cédés nos aïeux. La Tapoa ne sera pas Kidal, ni la Lybie. Nous sommes plus que déterminés et nous invitons toute la population, les FDS, les jeunes comme les femmes et les vieux au combat. Oui nous devons affronter avec nos armes et nos compétences ces fous de Dieu » affirment-ils.

 

 Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a reçu hier en fin d’après-midi en audience, la sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines des Etats-Unis d’Amérique, Mary Catherine Phee. Nommée en septembre dernier Mary Catherine Phee est venue échanger avec le président du Faso sur divers points de coopération entre les deux pays.
« Nous avons eu des discussions fructueuses sur la démocratie et sur les défis économiques au Burkina Faso », a déclaré la sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines.
Mary Catherine Phee a également indiqué que sa présence chez le chef de l’Etat s’explique par son ambition d’offrir son accompagnement au pays des Hommes intègres pour lui permettre de mieux faire face aux différents défis.
« Nous sommes là pour voir comment nous pouvons assister les Burkinabè à approfondir leur démocratie et voir comment nous pouvons aider les Burkinabè à faire face aux défis sécuritaire et  économique », a conclu la sous-secrétaire d’Etat aux affaires africaines des Etats-Unis d’Amérique, Mary Catherine Phee.

Direction de la communication de la présidence du Faso

En visite d’amitié et de travail au Burkina Faso, le président de la République du Niger Mahomed Bazoum a eu une séance de travail avec son homologue burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré. Cette rencontre élargie aux délégations des deux chefs d'Etat a été une occasion pour les deux pays de réaffirmer leur volonté commune de faire face aux défis sécuritaires et de développement.
Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’Extérieur, Alpha Barry a livré la substance de cette visite d’amitié et de travail aux hommes de médias à travers la lecture d’un communiqué de presse.
Selon les termes  de ce communiqué «les deux chefs d’Etat ont eu des discussions approfondies sur des sujets portant sur les relations et la coopération bilatérales entre les deux pays frères ».
La lutte contre le terrorisme, véritable fléau pour les deux pays, a été au centre de cette visite d’amitié et de travail du président Bazoum au Burkina Faso. A cet effet, les deux présidents «ont salué les résultats encourageants de l’opération «Taanli» conduite en juin dernier par des unités du Niger et du Burkina Faso en vue de réduire considérablement les capacités des groupes armés terroristes aux frontières communes ». Aussi, ont-ils convenu de poursuivre et d’intensifier leur coopération en vue de lutter contre le terrorisme qui impacte négativement le développement socio-économique de leurs deux pays. Ils ont également réaffirmé « leur volonté de poursuivre le plaidoyer auprès du Conseil de sécurité et de leurs partenaires afin de mettre en place un mécanisme garantissant un financement pérenne de la Force conjointe».
Convaincu que la victoire sur le terrorisme passe également par le développement, le président du Niger, Mohamed Bazoum a salué l’initiative du 2e Plan national de développement économique et social (PNDES) 2021-2025 du président du Faso. « Il a marqué sa disponibilité à l’accompagner dans la mise en œuvre de cet important outil de développement » a soutenu le ministre Alpha Barry.
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré quant à lui s’est réjoui de l’avènement de l’alternance politique au Niger qui a porté au pouvoir Mohamed Bazoum, un homme aux « valeurs intrinsèques d’intégrité, de loyauté, de fermeté et de clairvoyance, (….), gage d’un développement radieux et continu de son pays malgré les défis sécuritaires ».
Les deux chefs d’Etat se sont également préoccupés de la situation sociopolitique au Mali et en Guinée. « S’agissant en particulier du Mali pays voisin, les deux chefs d’Etat considèrent qu’aucun argument ne saurait servir de prétexte à la non-tenue des élections à la date prévue » a indiqué le ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’Extérieur, Alpha Barry.
Au terme de la visite d’amitié et de travail du président Bazoum, les deux chefs d’Etat « ont fait part de leur ferme volonté de travailler au renforcement de cette coopération en vue de rapprocher davantage les deux pays et leurs peuples ».

Direction de la communication de la présidence du Faso

Le président de la République du Niger Mohamed Bazoum, est arrivé cet après-midi à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail.
Accueilli à l’aéroport par son homologue Roch Marc Christian Kaboré, le chef de l’Etat nigérien va séjourner dans notre pays pendant 48 heures au cours desquelles, lui et son hôte aborderont des questions relatives à la coopération entre les deux Etats, à la sécurité et à l’intégration sous-régionale.
Cette visite est la première au Burkina Faso du président Bazoum depuis son accession à la tête de l’Etat nigérien.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu ce matin en audience, la ministre française déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des Chances, Elisabeth Moreno. Elle est présente à Ouagadougou à l’occasion de la 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), consacrée à la diaspora.
« Il y a en France une très grande diaspora africaine, des binationaux, des nationaux ou des africains. Il était important pour nous d’envoyer ce message d’amitié et de continuer de travailler sur une collaboration, sur une coopération qui soit à la hauteur des enjeux du FESPACO », a déclaré Elisabeth Moreno à sa sortie d’audience.
Selon la ministre française, les relations amicales qui lient la France au Burkina Faso sont telles qu’il « me semblait tout à fait important, puisque notre ministre de la culture ne pouvait être là, que je sois là. Le président de la République française Emmanuel Macron souhaitait que nous soyions ici ».
Elle estime par ailleurs que le FESPACO est une véritable vitrine de la culture africaine. « Le FESPACO est un festival reconnu non seulement au niveau de tout le continent africain mais au-delà du continent, en Europe et au niveau mondial », a-t-elle ajouté.
Tout en se réjouissant du choix du Sénégal comme pays invité d’honneur, la ministre française a souligné que la France sera représentée tout au long du festival avec plusieurs parlementaires, dont quatre issus de la diaspora.

Direction de la Communication de la présidence du Faso.

 

Le Burkina Faso a commémoré vendredi le 34e anniversaire de la mort de l’ancien président révolutionnaire Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987, et dont un buste a été dévoilé à l’université qui porte son nom à Ouagadougou, en présence de sa veuve Mariam.

Sur le site du mémorial Thomas Sankara, le président Roch Marc Christian Kaboré a déposé une gerbe de fleurs au pied de la statue du père de la Révolution burkinabè.

Le général de brigade Aimé Barthélémy Simporé a été nommé ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, selon un décret du 14 octobre 2021. Il était depuis le 30 juin, ministre délégué. Le président   Roch Kaboré, cède ainsi le portefeuille de ministre de la Défense à celui qui était jusque-là son ministre délégué.

C’est la première fois qu’un militaire occupe un portefeuille ministériel depuis l’élection de Roch Marc Christian Kaboré en 2015 comme président du Faso.

Dans la nuit du 11 au 12 octobre 2021 à Pô dans le centre-sud pays, une dispute entre civils et militaires a entrainé des échauffourées. Selon le communiqué de la direction des communications et des relations publiques des armées, l’incident, qui était en voie de règlement pacifique, a malheureusement dégénéré, occasionnant des blessés civils et des dégâts matériels. 

Toujours selon ce communiqué, cet incident fait suite à une altercation intervenue entre un militaire de la garnison de Pô et un jeune de la ville, le 10 octobre 2021.

 Le Chef d’Etat-Major Général des Armées, Gilbert Ouédraogo, a condamné fermement ces agisse­ments. Il informe que des mesures ont été prises, en collabo­ration avec les leaders locaux, pour apaiser les tensions. Une enquête a également été diligentée pour identifier tous les militaires fautifs et des mesures disciplinaires seront prises à l’encontre de ceux formelle­ment identifiés.

Ces affrontements entre civils et militaires interviennent dans un contexte où toutes les énergies entre populations et Armée nationale doivent être fé­dérées pour faire face à la question cruciale de la lutte contre le terrorisme.

 

Déclaration du réseau international Justice pour Sankara justice pour l’Afrique

 

Après des années de combats et d'attente, le procès des assassins de Thomas Sankara et de ses compagnons s'ouvre le 11 octobre prochain à Ouagadougou. C'est pour le réseau international « Justice pour Thomas Sankara, justice pour l’Afrique » une grande satisfaction.

Les avocats de Blaise Compaoré ont décidé de perturber le procès1. Ils viennent d’annoncer qu’ils boycotteront le procès. M. Pierre Olivier Sur, également avocat de François Compaoré, n’hésite pas à avancer des mensonges éhontés2.

Leur stratégie consiste uniquement à décrédibiliser la justice burkinabè. M. Pierre Olivier Sur, l’un des avocats tente d’influencer l’opinion publique en maniant sans scrupule l’insulte et le mépris pour le peuple du Burkina Faso et ses institutions3.

Pour notre part nous saluons le travail et le courage du juge François Yaméogo, rigoureux tout autant que tenace, qui a mené l'instruction et lancé en particulier une commission rogatoire envers la France et demandé l'ouverture du secret défense.

Nous rappelons au président Emmanuel Macron sa promesse faite à Ouagadougou en 2017 de déclassifier et de livrer effectivement tous les documents liés à l'affaire Sankara à la justice burkinabè.

Ce procès risque d'être amputé du volet international du dossier, puisque, après la disjonction, seule l'instruction sur le volet national du dossier est close. Aussi nous exhortons les avocats des victimes civiles à faire en sorte que le Tribunal évoque tout de même cette partie du dossier, au vu des éléments nouveaux de l'enquête, notamment l'arrivée de Français le 16 octobre 1987 pour nettoyer les écoutes téléphoniques.

Il est crucial de savoir qui sont ces personnes et qui les a envoyées. Pour cela relancer la commission rogatoire en direction de la France ou en lancer une nouvelle pourrait permettre d’éclaircir ces zones d’ombre. Ces écoutes auraient pu permettre, semble-t-il, de prouver la participation de Blaise Compaoré et de Jean Pierre Palm au complot visant à assassiner Thomas Sankara et ses compagnons.

Nous exhortons le nouveau juge en charge de la poursuite du volet international à poursuivre l'instruction jusqu'au bout et notamment continuer à demander à la France de fournir effectivement les documents classés secret défense, et les pays soupçonnés d'être impliqués à collaborer à l'enquête.

La mobilisation doit en particulier se poursuivre en direction de ces pays, en particulier, la France, le Togo, la Côte d'Ivoire, le Liberia, la Libye et les Etats-Unis.

Fait à Ouagadougou, Paris, Niamey, Dakar, Bamako, New York, Toronto, Las Palmas, , Turin, Albany, Sabadell (Catalogne), Bobo Dioulasso, Montpellier, Banfora, Toulouse, Ajaccio

Le réseau international Justice pour Sankara justice pour l’Afrique

La 20e édition des KUNDE se tiendra le 26 novembre 2021 au palais des sports de Ouaga 2000. L’information a été donnée ce 06 octobre au cours d’une conférence de presse, qui marque en même temps le lancement du processus de cette édition. Après le rendez-vous manqué de 2020 en raison de la covid-19, cette 20e édition va prendre en compte les sorties musicales des deux ans donc les productions qui entre dans la période du 1er mars 2019 au 28 février 2021. Compte tenu de ce paramètre, il y aura 5 nommés par catégories au lieu de 3.

Au total 1265 œuvres musicales ont été enregistrées par le commissariat des KUNDE et 110 artistes sont kundéables, c’est-à-dire, qu’ils peuvent prétendre au KUNDE d’Or.

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