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Le président Roch Marc Christian Kaboré a remplacé le chef d'état-major général des armées burkinabè le général Moise Miningou, en poste depuis janvier 2019, par le colonel-major Gilbert Ouedraogo. Le chef de l'Etat a procédé à une réorganisation de l'armée, deux jours après une attaque djihadiste contre un détachement militaire ayant fait quatorze morts dans le nord du pays. 

Par décrets, le chef de l'Etat, Roch Marc Christian Kaboré a procédé à plusieurs changements à la tête des forces de défense et de sécurité.

Le chef d'état-major des armées, le général Moise Miningou, a été remplacé, après moins de trois ans de service, par le colonel-major Gilbert Ouedraogo, qui était jusque-là chef d'état-major adjoint. Il aura pour adjoint le colonel-major Vinta Somé. 

Le président Kaboré a également nommé le colonel-major Marie Omer Herman Bambara chef d’état-major de la gendarmerie nationale et le colonel Ousmane Ouedraogo chef d’état-major de l’armée de l’air. 

Aucune explication n'a été donnée, mais ce remaniement à la tête des forces armées intervient deux jours après une attaque d’envergure contre le détachement de Yirgou, localité située dans le nord du Burkina Faso. Quatorze militaires ont été tués et sept autres blessés lors de cette attaque. 

Fin juin, le président Roch Marc Christian Kaboré avait déjà limogé les ministres de la Défense Chériff Sy et de la Sécurité Ousséni Compaoré, après de meurtrières attaques jihadistes ayant entraîné des manifestations. 

Il avait alors repris le ministère de la Défense nationale, secondé par le général Aimé Barthélémy Simporé.

Le général Simporé avait aussitôt annoncé une nouvelle "organisation structurelle et opérationnelle des forces de défense et de sécurité nationale", promettant de "grandes réformes" en vue de "réaménager et réadapter l'outil sécuritaire" face à la menace terroriste.

 

Ils sont au total six (06) individus dont l’âge est compris entre 40 et 53 ans, évoluant tous dans le milieu du commerce, à être mis aux arrêts par la Police Nationale. Ces individus s’étaient spécialisés dans les actes de contrefaçon de documents de véhicules et de corruption. Selon leurs propres explications, un des membres du groupe se faisait passer pour un transitaire.

Disposant d’un bureau dans un quartier de Ouagadougou, il y recevait les victimes soit directement, soit par l’intermédiaire d’un des leurs. Et après avoir conclu le marché avec la victime, il procédait alors à l’établissement de faux documents par imitation de signatures et de cachets contrefaits, et à la production de fausses quittances au nom de celle-ci. Ces documents étaient ensuite constitués en dossiers et acheminés à la Direction Générale des Transports Terrestre et Maritime (DGTTM).

Au cours de l’interpellation des membres du réseau par la Brigade de Recherches du Commissariat de Police de l’Arrondissement de Sig-Noghin, il a été trouvé en leur possession plus d’une centaine de cachets contrefaits de plusieurs institutions, notamment la Police Nationale, la Gendarmerie Nationale, la Douane, la DGTTM et le Guichet Unique du Foncier (GUF), des carnets de fausses quittances et des fiches de déclaration de douane contrefaites, des récépissés de dépôt de dossiers d’immatriculation de véhicules, des certificats de conformité et d’évaluation de conformité de véhicules, des plaques d’immatriculation et des attestations de vente d’engins.

C’est, en tout, plus de mille (1000) engins à deux (02) et trois (03) roues et plus de cent (100) véhicules à quatre (04) roues que ces présumés malfrats ont mis en circulation sur le territoire national, et ce, depuis 2013. Le préjudice causé a été estimé à près de 12.000.000.000 FCFA.

La Police Nationale tient à remercier, une fois de plus, la population pour sa collaboration qui a permis d’atteindre ce résultat. Par ailleurs, elle lui réitère son invite à toujours signaler les cas suspects aux 17, 16 et 1010.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

 

Le vendredi 1er Octobre 2021, au cours d'une mission de reconnaissance aérienne, une trentaine de terroristes avec une vingtaine de moto ont été repérés aux alentours de Mansila, sur un site d'orpaillage. Des frappes aériennes ont été effectuées et au bilan plusieurs terroristes ont été tués et l'ensemble du matériel (moto et tricycles) détruit selon des sources sécuritaires.

Deux militaires burkinabè ont perdu la vie samedi, dans un attentat à la mine, sur l’axe Mangodara-Noumoutiédougou (Cascades), a appris l’AIB.

La zone de Mangodara près de la frontière avec la Côte d’Ivoire subit ces derniers mois, des incursions terroristes.

Selon nos informations, l’armée s’est déployée massivement dans cette zone forestière pour y faire face.

Le mercredi 29 septembre 2021 vers 15 heures, une unité militaire en mission de reconnaissance, a été la cible d’une attaque à l’engin explosif im­provisé, relate la direction de la communication des armées. «  L’un des véhicules du convoi a en effet sauté sur l’engin au cours de la progression à hauteur de la localité de MENTAO (Province du Soum) » poursuit le communiqué.

  05 (cinq) militaires sont tués  et un autre blessé. Des renforts terrestres et aériens ont immédiatement été mobilisés pour éva­cuer les victimes et procéder à des opérations de ratissage dans la zone, selon toujours le communiqué de la direction de la communication des armées

dimanche, 26 septembre 2021 12:47

CSC: Mathias Tankoano annonce sa démission

Sur sa page Facebook, Mathias Tankoano annonce sa démission de la présidence du Conseil Supérieur de la Communication, suite à son élection comme «  chargé des questions électorales » dans le nouveau bureau politique du Mouvement du Peuple pour le Progrès.

« A l'issue du 2ème congrès extraordinaire du MPP, mes camarades ont porté leur choix sur moi pour conduire désormais les questions électorales du parti. En acceptant cette charge, je renonce désormais à ma fonction de conseiller du CSC et de président » a-t-il écrit.

COMMUNIQUE DU PROCUREUR DU FASO PRES LE TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE OUAGA-I

Le 06 août 2019, l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) recevait une dénonciation  faisant cas de la commission sur le territoire Burkinabé, de faits de contrebande de carburant à grande échelle. Le carburant en question proviendrait du Nigéria en passant par le Bénin pour être stocké à Koualou, localité située à une dizaine de kilomètres de Nadiagou à l’Est du Burkina Faso. Selon cette source, les trafiquants se ravitailleraient  à Koualou et les produits seraient transportés dans des fûts à l’intérieur de camions appelés "10 tonnes" à destination de Fada N’Gourma, Koupéla, Pouytenga, Zorgho, Mogtedo, Minassem (Koulbila) et Ouagadougou. Le dénonciateur ajoutait que d’un point de vue organisationnel, les contrebandiers se livrant à ce trafic se seraient repartis les axes routiers suivants dans la commission de leur forfait :
- l’axe Nadiagou----Fada N’Gourma ;
- l’axe Nadiagou----Koupéla ;
- l’axe Nadiagou----Mogtedo ;
- l’axe Nadiagou----Minassem .
  Suite à cette dénonciation mentionnant des faits aussi graves, une mission exploratoire de l’ASCE-LC dans la région de l’Est, en février 2020, a permis de recueillir des indices concordants tendant à la confirmation des faits évoqués dans la dénonciation.
    Nantis des informations recueillies par la mission, l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption, conformément à l’article 241-8 du Code de Procédure Pénale, informait mon parquet des faits ci-dessus évoqués.
    L’enquête ouverte des chefs de contrebande aggravée , blanchiment de capitaux, corruption, à l’effet d’élucider les faits mentionnés par le dénonciateur permettait d’identifier des dépôts illicites des produits d’hydrocarbures de contrebande dans les localités de Ouagadougou, Komsilaga, Mogtédo, minasom-nagréongo, Zorgho, Kombissiri, Kaya, Tenkodogo, Fada N’Gourma ...
      Aussi, des stations-services  bénéficiaires de ce carburant de contrebande  étaient identifiées à Ouagadougou, Kombissiri, Kaya…
Enfin, les principaux auteurs des faits de contrebande  étaient identifiés dans les régions  de l’est, du centre est , du centre nord, du plateau central, du centre sud et du centre ;
      En plus, il résultait des investigations menées par l’ASCE-LC, que les contrebandiers commettent leur forfait principalement en temps de nuit, soit par le transport de l’hydrocarbure liquide à l’aide de camions spécialement aménagés à l’intérieur desquels ils rangent cent quatre-vingt (180) à deux cent (200) fûts industriels en caoutchouc ou en fer de 200 litres chacun remplis de carburant en les superposant souvent par deux ou trois, mais pas conformement aux normes de transport d’hydrocarbures, soit à l’aide de citernes qui n’ont aucun document délivré par la SONABHY pour le chargement du carburant.
Ces faits ont été constatés sur les axes routiers bitumés suivants :
- Ouagadougou- Nagréongo (Minassem ou Koulbila)-Mogtedo- Zorgho-Koupéla-Fada N’Gourma- Pama-Nadiagou- Koualou (RN04 et RN18) ;
- Ouagadougou - Koupéla-Fada N’gourma- Kantchari (RN 05) ;
Relativement à l’axe routier Ouagadougou-Kombissiri- Toécé- Nobéré-Po- Dakola (RN 05), les contrebandiers utilisent des véhicules berlines pour la commission de leur forfait. En effet, lesdits véhicules sont démunis de leur siège arrière afin d’agrandir leur capacité à contenir les bidons de carburant de contrebande.
Il convient d’indiquer qu’un constat de terrain a permis  de relever que ces véhicules se rendent à Koualou souvent dans la matinée en vue du ravitaillement pour ensuite durant la nuit, entre 22 heures et 03 heures du matin, repasser dans le sens contraire. De la sorte, au lever du jour ils ne sont plus aperçus sur les routes nationales.
A l’aller comme au retour, les contrebandiers passent les différents types de contrôles routiers précisément les postes de douane, de police et de gendarmerie sans aucune difficulté comme s’ils accomplissaient des activités licites.
Au regard de ces éléments, mon parquet en synergie d’action avec le ministère de la sécurité et l’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat et de la lutte contre la Corruption a lancé, du 17 septembre 2021 au 20 septembre 2021, une vaste opération à l’effet d’interpeller les personnes impliquées dans les faits infractionnels en cause, de procéder aux saisies des moyens servant à la commission des faits et à la mise sous scellés des différents dépôts d’hydrocarbure de contrebande.
Cette opération a permis :
- d’interpeller  soixante-douze personnes actuellement en garde à vue pour les besoins de l’enquête ;
- de saisir des pièces documentaires et des numéraires en lien avec les activités illicites des mis en cause et une importante quantité de produits de contrebande, des moyens roulants et autres biens servant à la commission des faits ;
- de sceller des stations-service et dépôts ;
Toutes ces actions ont été accomplies dans un environnement sécurisé grâce  à l’encadrement  sécuritaire  des éléments de la gendarmerie nationale qu’il convient de saluer.
L’enquête ouverte des chefs de contrebande, blanchiment de capitaux, de corruption conformément aux articles 261, 262, 263 du Code des douanes ,  les articles 2, 7, 113, 114,115, 117 118 de la loi 016-2016 du 03 mai 2016 , relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, l’article 42 de la loi n°004-2015/CNT du 03 mars 2015 portant prévention et répression de la corruption au Burkina-Faso et les articles 331-1 et 331-2 du Code Pénal de 2018 suit toujours son cours et les auditions et interpellations nécessaires se poursuivront afin de mettre fin à ces infractions qui non seulement paralysent l’économie nationale mais également sont constitutives de sources de financement du terrorisme.
Je lance un appel à toute personne qui aurait des renseignements de nature à mettre en exergue des faits de contrebande de carburant à faire une dénonciation anonyme au parquet le plus proche  et à toute unité de police judiciaire.
Par la présente occasion, je tiens à remercier Monsieur le ministre de la sécurité qui, par son engagement, a fourni les moyens multiformes pour la mise en œuvre de l’opération.
Je remercie également le Contrôleur Général d’Etat qui, par son ferme engagement, a mis tout en œuvre pour la préparation et l’exécution de l’opération.

Mes remerciements vont également aux éléments de la Gendarmerie Nationale, de la Police Nationale et aux officiers de police judiciaire qui se sont pleinement investis pour la réussite de l’opération.
Ouagadougou le 23 septembre 2021
Le Procureur du Faso
YODA Harouna

 

« Cette réorganisation administrative de l’examen du Baccalauréat intervient suite au rattachement de l’enseignement secondaire au MENAPLN.

L’adoption d’un nouveau décret portant organisation du ministère vise à prendre en compte l’organisation de l’examen du Baccalauréat par le MENAPLN et à désigner la structure de tutelle.

Ce décret permet également de prendre en compte le fonctionnement de la Commission nationale des langues nationales et le Secrétariat permanent du Plan de développement de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire (SP-PDEBS), en remplacement du Secrétariat permanent du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB). » Extrait du compte rendu du Conseil des Ministres

Déclaration

C’est avec une grande consternation que l’Unité d’Action syndicale (UAS) a appris la fermeture du Lycée Philippe Zinda KABORE pour l’année scolaire 2021-2022. Cette fermeture a d’abord été prise par le Conseil des ministres le 24 mai 2021 et entérinée par l’arrêté N°2021-103/MATD/RCEN/GVTO/ CAB du Gouverneur de la région du Centre.

Si dans un premier temps, l’UAS a pensé que cette décision était circonstancielle, son incompréhension a été plus grande lorsqu’elle a eu connaissance du communiqué du Directeur provincial des Enseignements Post-primaire et Secondaire (DPEPS) du Kadiogo le 27 août 2021, informant les élèves et les parents d’élèves dudit lycée de l’ouverture de sites d’enregistrement en vue de l’affectation des élèves dans les établissements publics de la commune de Ouagadougou pour la rentrée scolaire 2021-2022.

Il convient de mentionner que les raisons avancées pour fermer le Lycée Philippe Zinda KABORE en plus d’être évolutives sont allées de contradiction en contradiction. C’est ainsi qu’il nous a été servi dans un premier temps la destruction du serveur qui aurait été emporté avec toutes les données des élèves, du personnel et la destruction des tables-bancs du lycée lors des manifestations d’élèves durant le mois de mai 2021.

Par la suite, il s’agissait, selon le gouvernement, de rapprocher les élèves des sites d’écoles de la périphérie en vue de réduire la distance à parcourir pour prendre cours au regard des longues distances qu’ils parcouraient habituellement.

 Enfin, il est aujourd’hui question d’une réhabilitation et transformation dudit lycée suivant une option que le gouvernement aux dires du Ministre de l’éducation n’a pas encore été prise. Tout ceci indique que les arguments manquent de pertinence de façon criarde et laissent voir le tâtonnement et sont servis en réalité pour masquer l’objectif réel du démantèlement de cet établissement. Les raisons profondes de cette décision unilatérale des autorités sont à rechercher ailleurs et ne sauraient être acceptées pour qui connait l’importance et la symbolique du Lycée Philippe Zinda KABORE qui en plus d’être le plus grand lycée du pays avec une capacité d’accueil de plus de 4000 élèves renferme tout un symbole de par son rôle dans la formation de nombreux hauts cadres de l’administration publique de notre pays et même de la sous-région.

Cette mesure est d’autant incompréhensible quand on considère les deux faits suivants :

  • Déjà des centaines d’écoles à travers le pays sont fermées du fait des attaques terroristes mettant des milliers d’enfants hors du système éducatif ;
  • La prolifération des écoles pirates (que nous avons régulièrement dénoncée et dont une mesure a annoncé la fermeture) témoigne de ce que l’accès à l’école, particulièrement au post-primaire et au secondaire constitue un véritable cauchemar pour les parents d’élèves.

A quoi rime donc cette fermeture du Lycée Philippe Zinda KABORE pour un gouvernement qui prône le développement et la valorisation du capital humain? Pour nous, elle va engendrer de nombreuses conséquences au niveau des parents d’élèves dans la scolarisation de leurs enfants, eux qui font déjà face à de nombreux problèmes que sont la pauvreté, la question du logement, la santé, le transport et la vie chère avec la hausse sans cesse des prix des produits de première nécessité. Il n’est donc aucunement productif et justifiable de vouloir occasionner d’autres problèmes aux élèves et aux parents d’élèves. Mieux, la réfection et le maintien des élèves dans les classes ne sont nullement incompatibles ; en témoignent les exemples du Lycée Ouezzin COULIBALY et du Lycée Municipal Djibril Thiemounou VINAMA de Bobo.

Au regard de la situation déjà difficile que traverse notre système éducatif et des crises permanentes au sein du Ministère de l’Education nationale de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, l’Unité d’Action syndicale :

- condamne la fermeture du Lycée Philippe Zinda KABORE ;

- exige sa réouverture immédiate et sans condition ;

- appelle les autorités à créer les conditions d’une bonne année scolaire 2021-2022.

 

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a accordé, ce vendredi matin, une audience au nouveau commandant de la Force Barkhane, le général Laurent Michon. Les échanges avec le chef de l’Etat  ont porté sur la transformation de Barkhane.
«Je suis à la tête d’un commandement qui va prendre la suite du général Conruyt pour continuer l’action de Barkhane selon un nouveau format  », a soutenu le nouvel homme fort de Barkhane à sa sortie d’audience.
Selon le général Michon, cette transformation est axée sur une coopération accrue avec certains des pays, avec la Force conjointe du G5 Sahel, et avec la MINUSMA.
Pour le nouveau commandant de la Force, les changements fondamentaux de Barkhane vont concerner essentiellement une réarticulation du dispositif au Mali notamment à Tessalit, à Kidal et à Tombouctou et la l'engagement de nouveaux partenaires européens au sein de la Force Barkhane à travers notamment la task force TAKUBA.
Selon le général Michon, l’engagement de la Force dans la lutte contre les groupes terroristes, Al-Qaida, l’Etat islamique et leurs franchises demeure intact. « Nous continuons ensemble cette lutte, nous continuons ensemble de nous épauler mutuellement », a-t-il déclaré.
Le nouveau commandant de la Force Barkhane a confirmé au président du Faso, la mort du dirigeant de l’Etat islamique au grand Sahara, Adnan Abou Walid Al-Sahraoui. « C’est une vraie satisfaction collective » a déclaré le général Michon.

Direction de la Communication de la présidence du Faso

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