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L’importation et la commercialisation des produits pétroliers sont désormais interdites sur une partie de la région du Sahel. Dans un communiqué du gouverneur de la région, cette interdiction rentre en vigueur à compter du jeudi 10 juin 2021 et ce, jusqu’à nouvel ordre.

L’interdiction d’importer et de commercialiser les produits pétroliers concerne toute l’étendue territoriale de la province du Yagha et d’autres localités que sont Falangountou, Seytenga, Déou, Oursi, Markoye et Tin-Akoff. Cependant, seules les stations-services et les dépôts autorisés peuvent continuer à offrir ce service.

Par ailleurs, les quantités à  servir aux demandeurs sont plafonnées au plein de leur réservoir pour les cyclomoteurs, motocyclette et les véhicules. De ce fait toute demande supplémentaire doit être autorisée par les autorités compétentes. Egalement toute demande supplémentaire doit faire l’objet d’enregistrement dans un livre dans les lieux indiqués ci-dessus.   

«  L’auto financement du terrorisme  est la principale force des organisations terroristes actives aujourd’hui.  Ce modèle a en tout cas a été porté  à son paroxysme par le Groupe État islamique.  Dans le Sahel burkinabè  nous avons le prélèvement de la zakat  dans la zone que ces terroristes maîtrisent en fait. Nous avons également le ravitaillement en vivres par les partisans de ces organisations terroristes. L’exploitation du site aurifère est une source potentielle de prélèvement et je pense que ce que le Gouverneur du sahel a fait c’est vraiment une mesure salutaire parce que les dernières attaques qui ont été perpétrées, la plupart c’est en réalité à cause de ces sites aurifères. Ils veulent avoir une emprise sur ça. Je pense que c’est une décision sage du gouvernement de vraiment fermer ces sites aurifères. » selon Ollo Bernabé Kambou, coordonnateur de l'étude sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

L’attaque terroriste de Solhan qui a fait plus de 130 morts vendredi, ne restera pas impunie, a assuré lundi le Premier ministre Christophe Dabiré qui est allé sur le terrain, transmettre aux populations endeuillées, «un message d’espoir» du président Roch Kaboré.

«Le président du Faso m’a désigné pour que je vienne à Solhan avec une délégation ministérielle pour passer un message d’espoir. Il a été réellement touché par ce qui s’est passé. C’est la première fois que notre pays connait une attaque avec une destruction aussi massive. De ce point de vue, il a voulu que l’on passe un message d’espoir.

Nous nous sommes battus contre le terrorisme depuis un certain temps. Nous avons remporté des victoires. Mais chaque fois, il y a des défis nouveaux qui naissent et qui apparaissent. La situation de Solhan constitue un nouveau défi pour nous.

Malgré tous les efforts que nous avons faits sur le plan militaire, sécuritaire, social et développemental, nous avons connu cette attaque massive.

Il était bon que nous venions saluer les populations, les réconforter et leur dire que le gouvernement est attentif à ce qui s’est passé et prendra toutes les dispositions pour que la situation puisse revenir à la normale, c’est-à-dire assurer la sécurité de cette partie du territoire.

Le président du Faso nous a demandés de rassurer la population, de leur dire toute son amitié et tout son attachement, de leur présenter les condoléances à la suite de la disparition de nombreux jeunes au niveau de cette région ; de leur dire que l’espoir est permis parce que nous allons nous réorganiser pour pouvoir apporter la réponse appropriée à la situation.

Cette incurie que nous constatons aujourd’hui ne restera pas impunie. Le lendemain de la nouvelle, nous avons déjà pris des dispositions sur le plan sécuritaire. Aujourd’hui, cette partie du territoire est occupé par un certain nombre de Forces qui sont en train de travailler à faire un ratissage pour rassurer les populations et qui essaient de rester résilients.

Notre peuple a toujours été on ne peut plus résilient. Nous sommes aujourd’hui à Sebba où nous constatons qu’il ya plus de 7 000 familles qui se sont déportées içi. Les dispositions ont déjà été prises pour leur assurer, un minimum de confort, de logement, de restauration.

Nous allons continuer à travailler et à faire en sorte qu’il en soit ainsi.

Je voudrais profiter de l’occasion pour saluer les représentants de l’Etat qui sont dans cette région que ce soient les infirmiers, les médecins, les autres travailleurs qui se sont battus depuis les premières heures pour assurer une prise en charge et des malades et des personnes déplacées.

Je voudrais leur rendre hommage et les exhorter à travailler toujours avec beaucoup de courage et beaucoup de détermination.

Aux Forces de défense et de sécurité (FDS) qui sont dans cette zone, nous les incitons à poursuivre leur engagement patriotique pour la défense de notre patrie.

Il est important que ces FDS que nous saluons avec beaucoup de respect et beaucoup de considération, ne baissent pas les bras face à cette difficulté que nous avons connue.

Nous disons que c’est une difficulté qui doit être passagère parce que ce sont elles qui doivent monter au front pour résoudre les problèmes que nous connaissons. Nous serons toujours prêts à les accompagner pour qu’il en soit ainsi.

La sécurité, c’est l’affaire du gouvernement. C’est l’affaire des FDS. Mais c’est également l’affaire de la population entière.

Il faut que la population s’engage avec nous pour faire en sorte que les enrôlements de nos jeunes s’arrêtent ; que nos jeunes restent dans leur pays pour travailler au développement socio-économique pour que nous puissions partager les fruits.

Il n’est pas bon qu’on les laisse partir. Ils vont s’enrôler dans les groupes terroristes et ce sont eux qui reviennent dans les villages pour semer la terreur et la désolation dans leurs propres familles.

Il faut que l’on combatte ça. Et nous le pourrons le faire que si les personnes ressources ne nous accompagnent, c’est-à-dire les religieux, les coutumiers et les leaders d’opinions.

Si tout ce monde-là, se met aux côtés du gouvernement pour nous accompagner, je suis convaincu que l’espoir est permis et c’est ce message d’espoir que je suis venu porter ; le message d’espoir que le président m’a demandé de venir porter à la population de cette région qui a été endeuillée. Nous leur souhaitons beaucoup de courage.

Nous présentons nos condoléances aux familles attristées et bon rétablissement à l’ensemble des blessés. Nous allons tout faire pour prendre en charge ces blessés. Aujourd’hui, ils sont dans les centres de santé de notre pays à Sebba, à Dori et à Ouagadougou. Tout cela se fait dans la situation où le gouvernement a apporté sa contribution pour que ces gens n’aient pas à débourser un sou pour se faire prendre en charge.

Déclaration Christophe Dabiré, le lundi 07 juin 2021, après sa visite à Solhan. (source : AIB)

 

Le gouverneur de la région du Sahel burkinabé, Colonel-Major Salfo Kabore a dans un communiqué paru le 06 juin 2021 annoncé la « fermeture de tous les sites aurifères artisanaux » de l’Oudalan et du Yagha.

A compter du lundi 7 juin 2021 à 24 heures, selon un communiqué,   « les sites aurifères artisanaux  seront fermés et  toutes les activités liées à l’exploitation de l’or sur ces sites  suspendues » sur toute l’étendue des provinces de l’Oudalan et du Yagha , dans la région du Sahel .

Le Colonel Major Salfo Kabore  invite donc « les acteurs miniers à déguerpir des lieux avant la date ci-dessus indiquée ».

 Par ailleurs, le gouverneur interdit formellement la circulation des engins à deux et trois roues

 Pour compter de ce 7 juin jusqu’à nouvel ordre sauf ceux munis d’une autorisation. Cette interdiction couvre  toute l’étendue du territoire du Yagha, et  dans les communes de Déou, Markoye, Oursi, et Tin Akoff dans la province de l’Oudalan. Les communes de Falagountou, Seytenga dans la province du Seno, les communes de Diguel , Baraboulé, Koutougou Nassoumbou dans la province du Soum.

Seuls les commandants de brigade de gendarmerie et les commissaires de police en poste pourront délivrer les autorisations permettant à ces engins de circuler.

 

 

La classe politique burkinabè, majorité comme opposition, réagit suite à l’attaque perpétrée dans le village de Solhan, province de Yagha dans la nuit du 04 au 5 juin 2021. Le CDP, l’UPC et le Faso Autrement, ont tous condamné le massacre de Solhan dans des communiqués dont nous avons obtenu copie.
Les 03 partis politiques que sont le CDP, l’UPC et le Faso Autrement ne sont pas restés indifférents suite à l’attaque de Solhan. Tous ces partis, après avoir condamné ces massacres, ont tenu à saluer la mémoire des victimes tuées et ont émis le souhait ardent que les blessés recouvrent la santé.

Le CDP pour sa part invite le gouvernement à « prendre des dispositions nécessaires pour porter secours au CMA de Sebba qui a lancé un SOS ». Aussi son président Eddie Komboïgo invite le gouvernement à « prouver ses capacités à protéger chaque burkinabè » rappelant par ailleurs que la protection des populations est un devoir constitutionnel du Président du Faso.

Le parti du lion quant à lui, encourage « les forces de défense et de sécurité à plus de détermination pour mettre hors d’état de nuire ces ennemis et restaurer la paix dans les zones de haute insécurité ». L’UPC appelle également à « l’union de prière pour le repos des âmes des disparues».

Le Faso Autrement dans son communiqué appelle à « la solidarité des fils et filles du pays pour relever le défi de la sécurité », qui selon lui est la condition nécessaire pour le développement. Le Dr Ablassé Ouédraogo invite en outre à son tour le Président du Faso, garant de la quiétude et de la protection des citoyens burkinabés à accomplir ces devoirs constitutionnels.           

  

 « Après vérification aérienne et terrestre par les forces de défense et sécurité, aucun car ou autre véhicule n’a été intercepté ce dimanche 6 juin 2021 encore moins des passagers exécutés sur l’axe Dori/Sebba . Le Gouverneur invite les populations à la coopération avec les FDS et assurent que les propagateurs de fausses informations s’exposent à la rigueur de la loi ». Extrait du communiqué du gouverneur, le Colonel Major Salfo Kaboré.

Le Village de Solhan dans la province du Yagha, région du Sahel, a été le théâtre d’une attaque perpétrée par des hommes armés non identifiés. Cette attaque qui s’est déroulée dans la nuit du 04 au 05 juin contre des populations civiles fait état d’une centaine de civils tués, selon un bilan provisoire établit par une patrouille du détachement de Sebba.   

En plus des personnes tuées dans cette attaque, plusieurs habitations et le marché du village ont été incendiés. L’on déplore également des blessés.

Le gouvernement à travers un communiqué s’incline devant la mémoire des victimes et souhaite prompte rétablissement aux blessés. « Notre pays est profondément meurtri dans sa chair suite à l’attaque des paisibles populations civiles à Solhan dans le Yagha. En ces moments douloureux, nous devons rester unis et engagés pour défendre vaillamment notre pays quelque soit le prix. Tout en saluant la mémoire des victimes, j’exprime ma profonde compassion  et ma solidarité envers les familles éprouvées et l’ensemble des populations du Yagha » a réagi pour sa part le premier ministre, Christophe Dabiré. 

Face à cette stratégie, le président du Faso a décrété un deuil national de 72h allant du 05 juin à 00h au 07 juin à 24h sur toute l’étendue du territoire national en mémoire aux victimes. Ainsi, durant la période indiquée, les drapeaux sont mis en berne au niveau de tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l’étranger. Aussi sont interdites les réjouissances populaires  et les manifestations à caractère récréatifs.

Région du Sahel,  au moins 100 civils tués par des hommes armés dans l’attaque le village de Solhan dans la commune de Sebba selon des sources sécuritaires. L’attaque s’est déroulée dans la nuit du 4 au 5 juin. 2021. Des hommes armés sont entrés dans le village et ont ouvert le feu sur les populations. Plusieurs habitations et le marché ont été incendiés selon nos sources.

Débutée le 31 mai dernier, la 1ère édition de BMA (Basket-ball and Management Awards) a connu son apothéose le 2 juin 2021 à Ouagadougou sur le plateau omnisport de la SONABHY. La finale a opposé le mercredi 2 juin dernier l’AS SONABHY à NGB (New génération Basketball) et a été remportée dans les derniers instants de la rencontre par l’équipe de NGB sur le score de 50 à 48 points. Ce fût l’occasion pour la Fédération Burkinabè de Basket-ball (FEBBA) de signer un partenariat avec la Société Nationale Burkinabè des Hydrocarbures (SONABHY).

Ce sont huit (8) équipes de la ligue du centre et du district de Bobo-Dioulasso qui ont pris prennent part à la première édition de la compétition de Basket-ball and Management Awards. Le BMA concerne les jeunes filles et garçons qui sont âgés  de 18 ans et plus, et qui sont inscrits au lycée ou dans une université reconnue par les autorités compétentes.
La finale a mis aux prises l’AS SONABHY à NGB. Au 1er quart temps, l’AS SONABHY 1 qui jouait sur ses bases prenait le dessus et gagne la partie par 22 points à 11. Le 2ème quart temps est dominé par NGB qui l’emporte par 28 à 27. La mi-temps intervient sur ce score.
A la reprise et pour le 3ème quart temps, l’AS SONABHY tente de se réveiller, mais c’est sans compter sur la ténacité de NGB, qui prend le dessus par 41 points à 39. Le 4ème et dernier quart temps est le plus enlevé. À cinq (5) mn du terme règlementaire, l’AS SONABHY devance NGB par 46 à 45. A 54 secondes du coup de sifflet final, c’est la parité au score, 48#48.
C’est avec un papier à deux (2) points dans les derniers instants que NGB remporte le match par 50 points à 48.
Chaque équipe finaliste reçoit un chèque de 807 000 FCFA qui servira à la formation et sûrement au financement d’un projet d’un joueur, comme le veut l’esprit de BMA. En sus du chèque, NGB reçoit le trophée.  
Au cours de cette rencontre, la nationale des hydrocarbures a signé un partenariat avec la FEBBA. Pendant la saison 2020-2021, le basket-ball sera un canal pour donner de la visibilité à la SONABHY, indique Hilaire Kaboré Directeur Général de cette société
Même si le montant n’est pas révélé, Yamsoul se réjoui que cette première du genre puisse aider à la relance des activités sportives de la balle au papier, après deux (2) ans de léthargie.

Dans la dynamique de procéder au renouvellement des instances dirigeantes de la chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso, la commission d’organisation des élections consulaires de cette institution a procédé le mardi 1er juin 2021 à la proclamation des résultats provisoires des élections consulaires tenues le 30 mai dernier. Cette élection marque la mise en place de la troisième mandature de la chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso.

 

Entamée le 04 mai 2016, la deuxième mandature de la chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso est arrivée à échéance le 03 mai 2021. Selon Sagnon Sawadogo Gisèle, conseillère technique du ministre du commerce, l’organisation des élections du 30 mai dernier marque la « mise en œuvre de la troisième mandature » de la chambre des métiers de l’artisanat. « L’organisation des élections consulaires de 2021 qui consacrera la mise en place de la 3ème mandature de la chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso s’est tenue conformément aux dispositions de l’arrêté N°2021-00163/MICA/SG du 13 avril 2021 portant définition des principes et modalités d’organisation des élections consulaires 2021 de la CMA-BF » a-t-elle souligné.

 

La ministre déléguée chargée de l’artisanat, madame Go Louise Anne, a salué la « bravoure » de tous ces acteurs qui ont œuvré pour le bon déroulement de ces élections consulaires. Et elle a aussi « félicité » tous les candidats pour leur participation. A cet effet, elle affirme : « je voudrais dire merci à tout le comité d’organisation pour ces élections consulaires de la chambre des métiers de l’artisanat. Aujourd’hui, nous venons de proclamer les résultats provisoires de ces élections et je souhaite que tous les acteurs et artisans qui ont été élus et même ceux qui ne le sont pas puissent accepter ces résultats ».

 

En rappel, le nombre de postes à pouvoir qui était de 75 est passé à 95 membres. Ce sont au total 80 candidats élus soit un total de 66 au titre du collège des activités et 14 au titre de celui des organisations professionnelles des artisans de base pour un mandat de 5 ans au sein de la chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso. Aussi, les candidats perdants ont un délai de 72 heures pour des éventuelles réclamations si toutefois il y a une nécessité

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