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Le Burkina Faso a lancé mercredi sa campagne de vaccination contre le Covid-19 en commençant par les professionnels de santé, en première ligne dans la lutte contre la pandémie, et les personnes vulnérables. 

Au site de vaccination du Centre médical urbain de la Pâte d'oie, un quartier populaire du sud de Ouagadougou, environ 200 infirmiers, médecins et réanimateurs dans des services Covid-19 de la capitale recevaient dans la matinée leur première dose du vaccin AstraZeneca. Les ministres de la Santé, Charlemagne Ouedraogo, des Sports, André Nana, et le maire de Ouagadougou, Armand Roland Pierre Beouindé, ont également reçu leur vaccin, témoignant de sa "fiabilité" et invitant les personnes ciblées par cette première campagne à se "faire vacciner sans danger". "Cette campagne de vaccination vient compléter le dispositif mis en place dans la riposte contre le Covid-19. Nous encourageons les personnes concernées par cette première phase à se faire vacciner", a indiqué Charlemagne Ouedraogo.Il a rappelé que la priorité est accordée au corps médical, aux personnes âgées de plus de 55 ans, et celles vivant avec des comorbidités (hypertension, diabète, insuffisance rénale...). Dans une première étape, 92.000 doses devront être administrées aux professionnels de santé, puis environ 20.000 aux candidats au pèlerinage de la Mecque, selon le ministère de la santé. Le Burkina Faso a reçu dimanche une première livraison de 115.200 doses du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, financées par le mécanisme Covax, mis en place pour octroyer aux pays à faible revenu un approvisionnement important en vaccins.Grâce à Covax, le Burkina Faso entend vacciner dans un premier temps 3% de la population, pour parvenir progressivement à 20%, soit près de 3,5 millions de personnes sur une population totale estimée à plus de 20 millions.Ensuite, avec l'appui de ses partenaires, il a pour objectif de vacciner 50% de l'ensemble de sa population.Le Burkina Faso est l'un des derniers pays de l'Afrique de l'ouest à lancer sa campagne de vaccination.Depuis mi-mai, le pays enregistre moins de quatre contaminations par jour, avec un bilan de 13.435 cas confirmés et 167 décès depuis mars 2020, date d'apparition du premier cas de Covid-19 sur le territoire burkinabè.

Assassinés depuis le mois de mai 2019, les corps des camarades Hama Balima et Fahadou Cissé sont toujours à la morgue du centre hospitalier universitaire de Bogodogo en attendant une autopsie. A l’occasion du deuxième anniversaire de l’assassinat de ces derniers, l’Organisation Démocratique de la Jeunesse du Burkina Faso a tenu une conférence de presse ce lundi 31 mai 2021 à Ouagadougou en guise de commémoration mais aussi d’interpellation aux autorités pour que l’autopsie des corps puisse être faite.

 

31 mai 2019, 31 mai 2021, cela fait deux années que Hama Balima et Fahadou Cissé ont été assassinés à l’entrée de Sebba. Selon Gabin Korbéogo, président de l’Organisation Démocratique de la Jeunesse, dès l’annonce de leur « assassinat », le Bureau exécutif national de l’organisation en accord avec les familles des militants a décidé de demander « une autopsie des corps ». Ce qui signe dit-il le début d’un long périple marqué par d’« innombrables péripéties procédurales ». « De procédure en procédure, après avoir réalisé les examens scénographiques, le médecin légiste a déclaré qu’il ne pouvait pas réaliser l’autopsie. Actuellement, les corps des camarades sont toujours à la morgue du CHU de Bogodogo attendant l’autopsie » a-t-il souligné

 

Aussi, l’Organisation Démocratique de la Jeunesse pense que si l’opération politique qui vise la réconciliation nationale se réalise, elle compromettra le traitement sérieux et diligent des dossiers épineux des crimes. C’est pourquoi elle invite le gouvernement à : « mettre tout en œuvre et prestement pour que l’autopsie des corps des camarades Cissé Fahadou et Balima Hama puisse être faite, prendre les dispositions pour que la vérité et la justice soient rendues aux deux camarades et dans tous les cas d’assassinats ciblés ou de masse commis au nom de la lutte contre le terrorisme et respecter les libertés individuelles et collectives au Burkina Faso ».

 

L’Organisation Démocratique de la Jeunesse exige la garantie du droit à la sécurité et des libertés démocratiques et politiques, la vérité et la justice pour Hama Balima et Fahadou Cissé, la défense du pouvoir d’achat, l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et des populations y compris celles des forces de défense et de sécurité.

Assimi Koanda, ex directeur de cabinet de Blaise Compaoré et ancien secrétaire exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) sous l’ancien président Blaise Compaoré, est décédé ce 1er juin 2021 en Côte d’Ivoire. Âgé de 65, il vivait en exil en Côte d’Ivoire depuis la chute de ce dernier en Octobre 2014 suite à une insurrection populaire

Le Burkina Faso a reçu 115 000 doses de vaccins contre la Covid-19 délivrées grâce à la facilité COVAX, un partenariat entre la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), l’Alliance du Vaccin (Gavi), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les doses de vaccins ont été réceptionnées à l’aéroport international de Ouagadougou par le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouedraogo et son équipe, accompagné des membres du mécanisme COVAX (Gavi, CEPI, UNICEF et OMS -les deux agences du Système des Nations-Unies) et des Représentants des Partenaires techniques et financiers.  

Les vaccins proviennent du réseau de production d’AstraZeneca. Cette livraison est une étape importante pour la distribution équitable des vaccins contre la Covid-19, dans le cadre de ce qui constitue la plus grande opération de fourniture de vaccins de l'histoire de la solidarité humaine.

« C'est un moment important pour le Burkina Faso, le continent africain et COVAX. Cette livraison nous rapproche de notre objectif commun d'accès équitable aux vaccins COVID-19 », a déclaré le Dr Ahawo Komi M. Alain, responsable pays, Gavi, l'Alliance du Vaccin. « Gavi est fier de voir arriver cette livraison au Burkina Faso ; ces vaccins protégeront les plus vulnérables, y compris les travailleurs de la santé en première ligne de la lutter contre cette pandémie ».

Depuis le début de l’épidémie, les partenaires techniques et financiers ont soutenu les efforts du gouvernement burkinabè par la fourniture des matériels de protection individuelle (masques, gants, gel hydroalcoolique, savons, etc.), des respirateurs, des frigos solaires pour la conservation des vaccins, ainsi que par le soutien aux campagnes de sensibilisations auprès des populations.

« Comme le soulignait Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’OMS, ‘L'équité vaccinale n'est pas seulement une question de solidarité mondiale, mais elle l’est aussi d'un intérêt personnel éclairé : personne n’est en sécurité tant que nous ne le sommes pas tous’. Alors, ce premier arrivage de vaccin et ceux qui vont suivre vont permettre au Burkina Faso de contribuer à l’effort régional et mondial de contrôle de la pandémie par la vaccination, mais surtout de permettre aux groupes à risque de bénéficier des bienfaits de la vaccination en évitant de tomber malades, de développer des formes graves et de mourir de la Covid-19. Je pense aux agents de santé, aux personnes vulnérables en raison de leur âge et des maladies chroniques qui les affectent », a dit la Représentante de l’OMS au Burkina Faso, Dr Alimata Diarra Nama. « Le vaccin reçu est un vaccin sûr dont l’efficacité a été prouvée même dans le contexte actuel marqué par l’apparition de nombreux variants. J’attends avec impatience le début de la campagne de vaccination », a-t-elle ajouté.

 

Le Burkina Faso fait partie de 92 pays à faible et moyen revenu bénéficiant de doses gratuites grâce à la garantie de marché COVAX. Afin de recevoir des doses, le gouvernement a élaboré un plan national de déploiement et de vaccination Covid-19, qui sera désormais opérationnalisé grâce à cette livraison. Les personnels de santé, les personnes avec des comorbidités et les candidats au pèlerinage à la Mecque seront vaccinés prioritairement dès le début du mois de Juin. A terme, la campagne nationale de vaccination permettra de vacciner la totalité de la population adulte de plus de 18 ans soit plus de 10,2 millions de personnes.

« Cette première livraison est une victoire. Tous les principaux indicateurs de l’enfance mondiaux ont régressé un an après la déclaration de la pandémie, laissant plus d’enfants et de jeunes exsangues, sans perspectives d’avenir. Il est donc urgent de vacciner les adultes et éviter une flambée épidémique qui génèrerait plus de détresse et de pauvreté. Rappelons-le : les vaccins sauvent des vies », a dit la Représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Sandra Lattouf. « Nous saluons le leadership du gouvernement burkinabè qui mobilise les ressources techniques et humaines nécessaires pour organiser cette campagne nationale de vaccination », a-t-elle ajouté.

COVAX a signé des accords permettant d’accéder à plus de deux milliards de doses de vaccins contre la Covid-19. A ce jour, plus de 68 millions de doses ont été expédiées à 124 pays par le mécanisme COVAX.

unicef

Tout burkinabè dès l’âge de 15 ans a l’obligation de posséder une CNIB (carte nationale d’identité burkinabè). Pourtant se procurer ce document officiel permettant de justifier l’identité et la nationalité burkinabè d’un citoyen relève d’un parcours de combattant. Certains centres de collecte de données connaissent une affluence. Il faut souvent y passer une demi-journée avant de pouvoir déposer sa demande. Tel est le cas sur le site de collecte de données à Jean-Pierre Guingané de Ouagadougou.

Il est 08h 05 mn ce jeudi 27 mai 2021 quand nous arrivons sur le site de collecte de données pour l’établissement de la carte nationale d’identité burkinabè au Palais de la Jeunesse et de la Culture Jean-Pierre Guingané. Ce centre connait une affluence en cette matinée. Des demandeurs de CNIB ont formé 03 rangs pour le processus de dépôt, allant du versement de la somme jusqu’au retrait du récépissé de dépôt. Et pour parvenir à  déposer sa demande le même jour, les demandeurs sont venus très tôt sur les lieux. « Je veux déposer le concours de militaire ; et il me faut cette pièce. C’est pour ça, je suis là depuis 05h du matin » nous a confié ce demandeur. « Je suis venu aux environs de 06 h 02 mn. Actuellement, j’occupe le 40ème rang » renchérit pour sa part Assami Nikièma ». 

Malgré cette levée matinale, il arrive que des demandeurs ne puissent pas effectuer le dépôt de leur demande de CNIB le même jour. Pour cela, ils sont obligés de revenir le lendemain pour pouvoir le faire. C’est le cas par exemple de Luc Yaguibou. « Je suis venu hier mais je n’ai pas pu avoir car, entre-temps, ils (l’équipe de l’ONI) étaient à court d’imprimés. Donc ils m’ont demandé d’aller et puis revenir. Raison pour laquelle je suis là depuis 07h ce matin encore » nous a-t-il signifié.  

Sur la question notamment des imprimés, dès 09h 00, les fiches de collecte de données que les équipes de l’ONI (l’office nationale d’identification) remettent aux demandeurs sont déjà épuisées. Par conséquent,  plus d’une dizaine de demandeurs sont contraints de revenir un autre jour.

Les chanceux du jour quant à eux, qui pourront y effectuer leur dépôt font face à une autre difficulté ; celle de l’affluence. Il faut des heures d’attentes avant la fin du processus de dépôt. Entre temps, les citoyens se retirent du rang, s’asseyent sur des bancs puis les regagnent plus tard à l’approche de leur tour. Une situation déplaisante pour ces derniers. « Vraiment c’est une longue attente. Il faut avoir de la patience. A la limite même, il ne faut pas dire que tu viens pour faire une pièce et repartir vers 10h ! Non, non. Il faut dire je prends carrément une journée » déplore Luc Yaguibou.

Après avoir passé près de 04h sur le site, Assami Nikièma vient enfin de recevoir son récépissé de dépôt. Un soulagement pour lui après avoir bravé tous ces désagréments. « Je suis content parce qu’il y a de nombreuses personnes qui n’ont même pas eu la fiche de renseignement » se réjouit-il.

Il est à noter que dans un communiqué de l’ONI, plusieurs sites de collecte de données ont été fermés à Ouagadougou en raison du déroulement des épreuves écrites et orales du concours professionnel de la police nationale durant la période du 21 au 28 mai 2021.

 

 

Selon la brigade nationale des sapeurs-pompiers l’accident s’est produit dans le village du Petit Balé sur  la route nationale N1 à 2 kilomètres de Boromo ce jeudi 27 mai autour de 7h39 mns

Arrivés sur les lieux, les hommes de la 6eme compagnie de la brigade nationale des sapeurs-pompiers font face à une collision entre deux véhicules de tourisme.

Le bilan fait état de 04 victimes désincarcérées parmi lesquelles 03 personnes décédées et 01 victime « gravement blessée » et  évacuée au CMA de Boromo.

La Brigade Nationale de Sapeurs-Pompiers saisit l’occasion pour encore inviter les usagers de la route à « plus de prudence et au strict respect du code de la route ».

 

"Dans la commune de  Dandé, un bâtiment de trois classes s’est effondré lundi dernier  occasionnant le décès d’un élève et 24 blessés. Il s’agit d’un bâtiment qui a été construit en 2014 sur transfert de ressources de l’Etat aux collectivités territoriales. À ce niveau le gouvernement, tout en présentant ses condoléances à la famille éplorée, nous a instruit de collecter toutes les informations afin de situer les responsabilités sur le plan administratif et/ou judiciaire.
Mardi également, un bâtiment de trois classes qui a été réalisé par l’Association des parents d’élèves du lycée de l’amitié à Koudougou s'est écroulé. Nous allons travailler à situer les responsabilités"

Au Burkina Faso, dans les régions de l'Est, du Nord et du Sahel, le conflit armé et les autres situations de violence y compris celles à base communautaire se sont intensifiées à nouveau, faisant des dizaines de victimes parmi la population civile. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) appelle toutes les parties au conflit et autres acteurs de la violence à respecter et à protéger les populations civiles, les blessés et les malades.

« Au fil des semaines, le nombre de victimes ne cesse de s’alourdir. Cette situation est aussi douloureuse que préoccupante », déclare Laurent Saugy, chef de délégation du CICR au Burkina Faso.

Les populations civiles sont prises dans un engrenage de la violence qui affecte des localités comme Kodyel, Yattajou, Koumbri, Tinakoff, Markoye ... Des milliers de personnes en quête de sécurité n’ont eu d’autres choix que de fuir et sont venus grossir les rangs du million de personnes déjà déplacées au Burkina Faso.

« On assiste à une réelle spirale de violence qui met en péril toutes perspectives de cohabitation entre les communautés », explique Laurent Saugy.

Très peu de personnes parviennent à accéder aux centres de santé en raison de l'escalade de la violence. Des agents de santé fuient les zones rurales touchées par la violence armée, dont ils sont parfois les victimes directes. Le CICR redouble d’efforts pour soutenir les centres de santé encore ouverts, malgré les circonstances.

« Les violences doivent cesser : il n'est jamais trop tard pour faire preuve d’humanité », conclut Laurent Saugy.

Présent depuis 2006 au Burkina Faso, le CICR continue à renforcer sa présence auprès des populations les plus affectées, en leur fournissant une assistance en toute impartialité, conjointement avec la Croix- Rouge burkinabè. Il cherche aussi à maintenir et développer un dialogue humanitaire constructif avec toutes les parties prenantes.

Service communication cicr

Au terme de son séjour en France, le président du Faso, au micro de la Radiodiffusion et Télévision du Burkina Faso, a lancé un appel à l’apaisement suite aux manifestations de violence dans le milieu scolaire.
« Dans une situation comme ça, il faut savoir raison garder. Je trouve qu’il n’est pas normal, que pour une réforme qui sera engagée en 2022, nous soyons aujourd’hui en train d’arriver à des extrémismes de ce genre.
D’abord ces marches avec des agressions sur les forces de défense et de sécurité, notamment ceux qui font le service pour assurer la protection et la sécurité des citoyens, deuxièmement que des élèves aillent jeter des projectiles dans des écoles pour faire sortir d’autres élèves, maintenant que le proviseur soit agressé dans son bureau, me semblent inacceptables.
Nous avons tous été des élèves et nous savons que derrière ces genres d'opérations, il y a toujours des manipulateurs. Je voudrais demander aux élèves de savoir raison garder, et de s’occuper de leur avenir. Parce que ceux qui sont en train de les manipuler aujourd’hui ne s'occuperont pas d’eux demain, lorsqu’ils ne seront plus à l’école. Il faut que chacun en prenne conscience, c’est pourquoi, nous lançons un appel aux parents d’élèves, aux élèves, de faire en sorte que nous revenions à la raison . Parce que l’éducation c’est l’école, mais ça commence d’abord à la maison, par le respect de la hiérarchie, le respect des enseignants. Cela me semble important et je voudrais encore une fois, lancer cet appel à l’apaisement »

Direction de la communication de la présidence du Faso

Un soldat burkinabè a été tué dans la région de l’Est selon des sources sécuritaires.  Un véhicule du détachement militaire de Matiakoali en mission conjointe avec le détachement de Kantchari a heurté un engin explosif improvisé dans la zone de Tialbonga. On signale également deux autres soldats blessés.

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