ECOUTER EN DIRECT

Super User

Super User

Le président français, Emmanuel Macron, a adressé dimanche 15 novembre 2020, un message de félicitation à son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, suite à sa réélection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire.

« A la suite de la confirmation par le Conseil constitutionnel de votre réélection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, je tenais à vous féliciter et vous transmettre, ainsi qu’au peuple ivoirien, tous mes vœux de succès », a déclaré Emmanuel Macron.

« La Côte d’Ivoire peut compter sur le soutien de la France pour continuer à bâtir un partenariat étroit, propice à une croissance inclusive, bénéfique au développement économique et social de nos populations, à la hauteur de l’amitié ancienne et unique qui les lie », a conclu le Président français.

La Cour constitutionnelle a tranché vendredi au Niger. Le principal opposant nigérien Hama Amadou ne pourra pas se présenter à la présidentielle du 27 décembre.

Arrivé deuxième de la présidentielle de 2016 derrière le président Mahamadou Issoufou, Hama Amadou, 70 ans, deux fois Premier ministre, avait été condamné en 2017 à un an de prison dans une affaire de trafic de bébés, qu'il a toujours qualifié de politique.

La Cour constitutionnelle a en revanche validé 30 candidatures à la présidentielle, dont, sans surprise, celle de Mohamed Bazoum, 60 ans, candidat du PNDS.

Un "dialogue" annoncé il y a un an par le pouvoir et l'opposition en vue "d'apaiser" le climat politique tendu, n'a toujours pas commencé, à un mois et demi du scrutin présidentiel.

Le Niger, un des Etats les plus pauvres au monde, est confronté à des attaques jihadistes sur six de ses sept frontières.

 

Suite à l’attaque qui a visé les forces armes burkinabè à Tin-Akoff, mercredi dernier, le président Roch Marc Christian Kaboré a décidé de suspendre les activités de sa campagne électorale pour 48 h et ce à partir de ce 13 novembre. « Force et honneur à notre  armée nationale , résolument engagée à défendre la Patrie » a t-il poursuivi dans un message.

Un convoi du détachement militaire de Tin-Akoff a été pris pour cible ce 11 novembre 2020 dans une embuscade tendue par des groupes armés terroristes. Le bilan provisoire de cette attaque est de quatorze (14) militaires tués selon un communiqué du porte-parole du gouvernement.

 

Dans un communiqué du ministère de la communication, l’embuscade ayant visé  un convoi du détachement militaire de Tin-Akoff, région du Sahel, fait état de quatorze (14) membres de forces de défense et de sécurité décédés. Toujours selon la même source, huit (08) blessés ont été également enregistrés lors de cette attaque dont 03 graves, évacués par voie aérienne à Ouagadougou.

La justice et la police guinéennes ont lancé une vaste opération d'arrestations et d'interrogatoires parmi les opposants au chef de l'Etat Alpha Condé et ceux qui auraient pris part selon elles aux violences ayant entouré la récente présidentielle.

La justice invoque une multitude de faits présumés, des simples menaces à la participation à des assassinats. L'opposition dénonce le travail d'une justice aux ordres du président qui a dit samedi, une fois sa victoire proclamée, que c'en était fini de la "pagaille".

Rien qu'à Conakry et dans sa banlieue, les juges ont écroué, entendu ou ouvert un procès ces derniers jours contre 137 personnes, a indiqué mardi soir Sydy Souleymane Ndiaye, procureur de Dixinn, dans la périphérie de la capitale où se sont produites de nombreuses violences.

Ces 137 personnes mêlent des individus suspects de "participation délictueuse (à un) attroupement" et d'autres de détention et d'usage d'armes ou d'association de malfaiteurs. Seize autres encore ont été écroués pour leur participation présumée à l'attaque d'un convoi ferroviaire de marchandise, dans laquelle quatre agents de sécurité ont été assassinés à la machette le 23 octobre, à un moment où la banlieue de Conakry était agitée par les troubles post-électoraux, a dit le magistrat.

Les enquêteurs recherchent à présent "activement certaines personnes" qui ont "proféré des menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre publics", a-t-il ajouté.

La plupart sont des cadres de l'Union des forces démocratiques (UFDG), le parti dirigé par le principal challenger de M. Condé à la présidentielle, Cellou Dalein Diallo.

Mercredi matin, des policiers "menaçants" sont arrivés à bord d'une dizaine de pick-up au domicile du vice-président de l'UFDG, Ibrahima Chérif Bah, et l'ont emmené ainsi que son frère et son neveu, a dit à l'AFP son épouse Mamouna Bah.

Sekou Koudouno, un des responsables d'un collectif qui a mené pendant des mois la contestation anti-Condé, a rapporté sur les réseaux sociaux que les enquêteurs s'étaient présentés chez lui mais qu'il ne s'y trouvait pas.

Ousmane Gaoual Diallo, cadre de l'UFDG, a dit attendre l'arrivée des policiers à tout moment.

- Couper ce qui dépasse -

Le président de l'UFDG a dénoncé sur Facebook une opération destinée à faire passer le "coup d'Etat électoral" auquel s'est livré M. Condé selon lui, et à "décapiter" son parti.

"Alpha Condé ordonne à son bras judiciaire de lancer la chasse aux opposants à son troisième mandat illégal et illégitime", a écrit le collectif de M. Koudouno.

afp

Trois personnes ont été tuées et 26 autres blessées, mardi, lors d’un affrontement entre les populations à M’Batto, une ville du Centre-Est ivoirien, située à 230 Km d’Abidjan, dans le cadre de la crise liée à la présidentielle du 31 octobre 2020, selon une source proche de la gendarmerie nationale.

Ce bilan a été dressé à APA par cette source à 18h30, heure locale et Gmt, précisant qu’un ratissage des forces de sécurité est en cours dans la ville où le calme est revenu. D’autres sources non officielles dressent un bilan plus lourd.

Le Commandant supérieur de la gendarmerie, le général Alexandre Apalo Touré est arrivé en fin d’après-midi à M’Batto où il entamé des consultations en compagnie du préfet.

Ces heurts s’inscrivent dans l’élan de l’appel à la désobéissance civile lancée par les leaders de l’opposition, lors du scrutin présidentiel. Du coup, deux camps en faction se sont dressés, d’un côté des partisans du pouvoir et d’un autre, ceux de l’opposition.


La localité de M’Batto est un fief de l’opposition. Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, est le président du Moronou, une région où des destructions du matériel électoral ont été enregistrées le jour du vote, le 31 octobre 2020.

Après l’annonce des résultats définitifs de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, lundi, les partisans de l’opposition ont érigé des barricades, obstruant la circulation, toute chose qui a dégénéré en affrontements entre les populations. L’opposition rejette d’ailleurs cette élection présidentielle.

A M’Batto, des manifestants se réclamant de l’opposition ont le jour du vote, bravé les forces de l’ordre et détruit le matériel électoral. Et ce, suite au mot d’ordre de l’opposition appelant au boycott actif du scrutin qui a été émaillé de violences.

Le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara, réélu pour un autre mandat, a déclaré lundi soir dans un message à la nation, qu’il tendait la main à l’ancien président Henri Konan Bédié, le doyen d’âge de l’opposition, pour un dialogue franc, en vue d’un retour à la confiance entre les dirigeants politiques.

L’ancien président du Mali Amadou Toumani Touré dit  ATT, n’est plus.

C’est tôt ce mardi matin du 10 novembre 2020 que l’ancien président malien, Amadou Toumani Touré s’est éteint à Istanbul, en Turquie des suites d’une crise cardiaque comme le rapportent les médias Mali.

Amadou Toumani Touré né le 4 novembre 1948 à Mopti, a commencé sa carrière professionnelle par le métier d’enseignant du primaire avant d intégrer les rangs de l’armée malienne. En mars 1991, il accède à la tête de l’Etat du Mali en qualité de président du Comité de transition pour le Salut du peuple après des manifestations populaires. Le 1er septembre 2001, il démissionne de l’armée et se porte candidat à l’élection présidentielle de 2002 comme candidat indépendant. Il est alors élu président de la République le 12 mai 2002 face à Soumaïla Cissé. Il est réélu le 29 avril 2007 dès le premier tour face à Ibrahim Boubacar Keïta pour un deuxième mandat. Amadou Toumani Touré démissionne officiellement de ses fonctions de président de la République du Mali le 8 avril 2012, et s’exile à Dakar.

Rentré définitivement au Mali en 2017, l’homme que l’on surnomme ATT est décédé à l’âge de 72 ans.

dimanche, 08 novembre 2020 18:29

Guinée : Condé parade en vainqueur à Conakry

Après avoir vu les recours de l'opposition rejeté, Alpha Condé, reconduit à la tête de la Guinée, paradait dans les rues de Conakry. Le président guinéen a remportée sa troisième élection présidentielle, dans un climat pourtant extrêmement tendu. Dans les mois qui précédait l'élection, la révolte d'une partie de la population avait dégénéré en violences, qui ont coûté la vie à des dizaines de civils.

"Malgré toutes les menaces, malgré tout, le peuple de Guinée s’est massivement mobilisé, particulièrement les femmes et les jeunes ont massivement voté. On a eu presque 80 % de participants parce que si on enlève les bulletins nuls qui font 3% on arrive au dessus de 80% donc le peuple guinéen a montré non seulement sa volonté de démocratie mais surtout sa détermination à défendre sa souveraineté. Depuis 1958, le peuple a montré que, en Guinée c’est le peuple guinéen qui décide, et personne d’autre" a déclaré le président guinéen Alpha Condé.

Si la Cour constitutionnelle juge le scrutin "régulier", les Etats-Unis, la France et l'Union Européenne ont émis des doutes sur la crédibilité du résultat. En tout cas l'opposant principal Cellou Dalein Diallo a déjà dit qu'il ne comptait pas baisser les bras.

 

 

JOSEPH ROBINETTE BIDEN JUNIOR, élu Président des ETATS-UNIS avec plus de 270 grands électeurs nécessaires pour accéder à la présidence.

 

46e président des États Unis d’Amérique, Joseph Robinette Biden Jr dit Joe Biden est né le 20 novembre 1942 à Scranton en Pennsylvanie. Issu d’une famille modeste irlandaise, il est notamment vice-président des États-Unis de 2009 à 2017, sénateur fédéral pour le Delaware de 1973 à 2009. Considéré comme appartenant à la droite démocrate, il est le président du comité judiciaire et criminel de la chambre haute du congrès de 1987 à 1995. Entre 2001 et 2009, Joe Biden est chargé du comité des affaires étrangères du Sénat.

En 1988 et 2008, il est candidat malheureux aux primaires démocrates en vue des élections présidentielles. Toutefois, Joe Biden est choisi en 2008 lors des élections présidentielles par Barack Obama pour être son colistier comme candidat à la vice-présidence des Etats-Unis. Il devient alors à l’élection du président Barack Obama, le premier vice-président catholique dans l’histoire américaine, puis une seconde fois en 2012 lors du deuxième mandat de Barack Obama.

Vainqueur en cette année des primaires démocrates et candidat de son parti, Joe Biden a affronté ce 3 novembre 2020 le président sortant Donald Trump pour l’élection présidentielle avec comme candidate à la vice-présidence Kamala Harris.

A 78 ans, Joseph Robinette Biden Jr accède à la magistrature suprême américaine avec une victoire écrasante sur son adversaire. Il obtient 290 grands électeurs au moment de la mise en ligne de cet article.

Il demande à l’armée "d’agir pour stopper les tueries et rétablir la paix" en Côte d’ivoire. Depuis la France où il est exilé, l’ancien chef rebelle ivoirien, Guillaume Sorro, a lancé un appel clair à la mutinerie après la réélection contestée du président sortant Alassane Ouattara.

"Je demande a vous, soldats, sous-officiers, officiers, officiers supérieurs, et officiers généraux de notre armée (…) appelant à votre sens élevé de l'intérêt supérieur de la nation, je vous demande de désobéir aux ordres illégaux et de rallier le Conseil national de transition", a dit Guillaume Soro.

Le Conseil national de transition a été crée par les principaux dirigeants de l’opposition, qui, pour l’heure restent bloqués chez eux par les autorités. La situation est toujours explosive en Côte d’ivoire. Le bilan des violences post-électorales continue de s’alourdir malgré les appels au dialogue lancés par la communauté internationale. Le pays attend la validation par le Conseil constitutionnel de la réélection du président Alassane Ouattara. Samedi, il avait emporté le scrutin présidentiel avec un score écrasant, 94,2% des voix.

 

La tension est une nouvelle fois montée en côte d'ivoire. Ce lundi, une centaine de membre des forces de l'ordre ont encerclés la résidence du chef de l'opposition Henri Konan Bédié. La police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les journalistes et les militants et empêcher la tenue d'une conférence de presse que devait donner l'opposition à la résidence de l'ancien président.

Une opération qui fait suite à un appel des opposants à la désobéissance civile, mais surtout à la nomination de l'homme politique à la tête d'un "Conseil national de transition" proclamé par l'opposition.

Selon les premières informations, après un face à face tendu si certains de ces partisans ont été arrêté, Henri Konan Bédié est toujours libre. En revanche son numéro deux, Maurice Kakou Guikahue, a été emmené par la police, selon plusieurs journalistes présents à proximité de la résidence. Selon des sources proches du gouvernement, M. Guikahue n'a pas été arrêté, mais reconduit à son domicile.

Deux autres responsables de l'opposition ont indiqué à l'AFP être bloqués à leur domicile par les forces de l'ordre.

"Je suis chez moi, il y a douze gendarmes devant mon portail, deux camions de gendarmes dans la rue devant et un camion de police dans la rue derrière ma maison. Ils ont bouclé toutes les sorties de mon domicile", a déclaré Assoa Adou, secrétaire général d'une branche du Front Populaire Ivoirien (FPI).

"Je vais bien, mais c'est le blocus. On ne peut pas sortir de chez moi, les trois voies d'accès sont bloquées" par les forces de l'ordre, a déclaré de son côté Abdallah Albert Mabri Toikeusse, ancien ministre qui a rejoint l'opposition avant l'élection présidentielle, et chef d'un petit parti, l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire.

Quant au porte-parole de l'opposition, Pascal Affi N'Guessan, président d'une autre branche du FPI, "je ne crois pas qu'il ait été arrêté", a affirmé à l'AFP son propre porte-parole Issiaka Sangaré. "Il y a un blocus devant chez lui", a-t-il ajouté, précisant ne pas pouvoir dire s'il était présent à son domicile.

Le pouvoir contre-attaque

Après les déclarations de l'opposition, l'heure est à la contre-attaque pour le pouvoir ivoirien.

"Le lundi 2 novembre 2020, M. Pascal Affi N'Guessan, s'exprimant au nom d'une plateforme de l'opposition, a annoncé la mise en place d'un organe de transition dénommé conseil national de transition devant se substituer aux institutions républicaines légalement établies. Cette déclaration ainsi que les violences perpétrées suite au boycott actif constituent des actes d'attentat et de complot contre l'autorité de l'Etat et l'autorité du territoire national", a déclaré le minsitre de la Justice ivorien Sansan Kambilé lors d'une conférence de presse.

 vv

Pulsar Communication SARL

Adresse:

Boulevard des Tansoaba Immeuble Nassa 01 B.P. 5976 - OUAGADOUGOU 01

Adresse email:

info@monpulsar.com