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Campagne de proximité, c'est la stratégie adoptée par le Mouvement Patriotique pour le Salut MPS. Hier 02 novembre, le président du parti le professeur Augustin Loada était face aux commerçants du marché de bétail de Tanghin. Objectif, leur livrer les engagements pris par le candidat Yacouba Isaac  Zida si toutefois il était élu.

Transformer le Burkina Faso en un pays sûr et sécurisé, donner de l'espoir aux burkinabè, et surtout faire du pays des hommes intègres un pays prospère, c'est l'éssentiel du message du pr Loada à l'endroit de son public du jour. Pour lui cette prospérité passe par la modernisation du secteur de l'élevage et de l'agriculture. «  Dans le secteur de l'élevage, nous allons investir massivement pour accroître la productivité. Nous allons également développer une industrie de transformation des produits de l’élevage, notamment les peaux d'animaux et au lait » a-t-il affirmé.

Toujours selon le président du parti, le choix de ce marché de bétail n'est pas anodin, et il a la conviction que son message est passé. «  Nous avons choisi ce marché parce que le secteur de l'élevage est une préoccupation majeure pour le parti. Il me semble que le message a été très bien compris ».

En rappel, le candidat du Mouvement Patriotique pour le Salut Yacouba Isaac ZIDA n'est toujours pas rentré au pays. À l'endroit des militants et sympathisants du parti, le professeur Loada rassure que le candidat Zida rentrera au Burkina.

Jecolia S                awadogo  (stagiaire)

Le président ivoirien Alassane Ouattara, 78 ans, a été réélu pour un troisième mandat controversé sur le score fleuve de 94,27% des voix au premier tour selon la Commission Electorale Indépendante dans la nuit de lundi à mardi.

Un score fleuve due au boycott du scrutin par l'opposition.

"Est donc élu président de la République M. Alassane Ouattara", a déclaré le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, après avoir lu les scores. Le taux de participation est de 53,90%.

Ces résultats qui doivent encore être validés par le Conseil Constitutionnel.

Lundi, l’opposition ivoirienne qui a boycotté le scrutin, a annoncé la formation d’un gouvernement de transition en signe de protestation, contre la candidature d’ADO pour ce troisième mandat contesté.

Une annonce qui n’a pour le moment n'a pas suscité de réaction de la part du gouvernement.

Ancien économiste du Fond Monétaire International, Alassane Ouattara, est félicité par ses partisans pour avoir apporté des projets d'infrastructure et de croissance économique après une décennie d'instabilité dans le pays, premier producteur mondial de cacao.

Mais son troisième mandat a déclenché la colère de nombreux citoyens et ravivé les souvenirs des querelles ivoiriennes passées, dont les racines remontent avant même qu'une guerre civile de 2002, ne coupe le pays en deux.

Les campagnes présidentielle et législative  sont effectives depuis ce 31 octobre 2020. Pour la circonstance, des partis et formations politiques procèdent à des affichages sur le territoire communal de Ouagadougou. Selon la mairie de Ouagadougou, des affichages sur certains sites ne respectent pas la règlementation.

Depuis l’ouverture de la campagne électorale, les partis et formations politiques apposent des affiches sur des édifices et autres infrastructures en vue d’accroitre la visibilité des candidats en lice pour les élections du 22 novembre.

Toutefois, il est interdit d’afficher des prospectus sur certains sites.  Il s’agit notamment des panneaux de signalisation routière, des poteaux de transport et de distribution électrique. Aussi au nombre de ces interdictions figurent le long des murs des établissements scolaires, sanitaires, de même que le long des murs des cimetières.

Sur le terrain, la réalité est tout autre. Sur le mur de certaines écoles sont collées des affiches de partis aussi bien de la majorité que de l’opposition. On y retrouve également des affiches sur les lampadaires des voiries et sur les feux tricolores.

La mairie de Ouagadougou qualifie ces affichages de « sauvage ». Ce qui  constitue une violation des textes et arrêtés municipaux relatifs à la publicité.

Par conséquent le maire de la ville de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, invite les auteurs de ces actes à décoller les affiches en question sous peine des sanctions prévues par les textes en vigueur.    

Cheick Omar Ouedraogo (stagiaire)

Le président sortant ivoirien n’a pas apprécié une question des journalistes occidentaux le 31 octobre 2020. Au vu du peu d’engouement des Ivoiriens pour la présidentielle et des violences en cours, ils se sont demandés si ces élections étaient crédibles. Une question qui a fait sortir Ouattara de ses gongs.

Vous devez arrêter d’imposer les normes de l’Occident aux Africains. Nous sommes suffisamment majeurs pour gérer nos pays. Nous le faisons en fonction de nos objectifs. La Côte d’Ivoire est un pays qui est sorti de crise et qui a besoin de stabilité. Et c’est au nom de cette stabilité que j’ai personnellement accepté de faire ce mandat auquel j’avais renoncé. Donc, je crois que ça suffit comme ça “, a déclaré Alassane Ouattara aux journalistes occidentaux venus suivre l’élection présidentielle controversée du 31 octobre.

 

On aurait cru entendre un Laurent Gbagbo acculé par la communauté internationale qui se réfugiait derrière une doctrine souverainiste propre aux hommes de gauche. Que nenni ! Il s’agit bien du Président Alassane Ouattara qui ne veut plus entendre parler des normes démocratiques édictées par l’Occident pour l’Afrique.

 

Après avoir voté le 31 octobre 2020 à Cocody, Alassane Ouattara s’est adressé à la Presse. Et c’est une question sur la crédibilité de cette élection présidentielle controversée l’a littéralement courroucé. Sa réponse a été aussi tout à fait stupéfiante.

  "Troubles mineurs"

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI) Ibrahime Kuibiert-Coulibaly l'a reconnu: "Il y a des zones qui ont connu des troubles. Ce sont des troubles mineurs. Sur 22.381 bureaux de vote, nous avons à peine 30 ou 40 bureaux saccagés. C'est insignifant". Il n'a toutefois pas indiqué combien de bureaux n'avaient pu ouvrir.

"Le matériel électoral vient d'être brûlé à Brobo", près de Bouaké (centre), deuxième ville du pays, a déclaré Aboudramane Ouattara, président régional de la commission électorale.

Des individus ont bloqué la principale route du pays entre Abidjan et le Nord, menant au Mali et au Burkina Faso, près de Djebonoua à 350 km au nord d'Abidjan, selon un habitant.

A Daoukro (centre-est), le fief de M. Konan Bédié, le matériel électoral n'est pas arrivé aux bureaux de vote et des barricades ont été érigées dans la ville et sur certaines voies y menant, ont constaté des journalistes de l'AFP.

A Bouadikro et Bongouanou, 100 km au nord d'Abidjan, fiefs de M. Affi N'Guessan, les bureaux n'ont pas ouvert, selon des témoins des deux camps. Des barrages ont été dressés entre les villes et des jeunes prévenaient: "Pas de vote ici !".

Dans le quartier de Blockhauss à Abidjan vers midi, plusieurs centaines de jeunes, qui ont empêché l'ouverture de bureaux de vote, affrontaient des policiers qui faisaient usage de gaz lacrymogène, a constaté un journaliste l'AFP. Des violences avaient aussi lieu dans le quartier de Yopougon-Kouté, selon des habitants.

A Gboguhé (centre-ouest), "toutes les urnes ont été saccagées. Il y a eu ensuite des affrontements entre Dioula (ethnie du nord Pro-Ouattara) et Gueres (ethnie locale) qui ont fait un blessé", a affirmé Arsène Boazo, ambulancier.

A Bonoua (est), un des points chauds de la campagne, du matériel électoral a été saccagé et des bureaux de vote sont restés fermés, selon le site d'information Alerte Info.

"La peur a gagné la population"

"La peur a gagné la population, ça peut affecter le taux de participation. Les gens ne doivent pas mourir pour une élection", a estimé Patrick Allou, 32 ans, au quartier du Plateau d'Abidjan.

 

 

À quelques heures de l’ouverture de la campagne électorale, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a procédé à un tirage au sort ce 28 octobre 2020. Objectif, déterminer l’ordre de passage des candidats aux élections couplées dans les médias publics. Ce tirage a eu lieu dans la salle de conférences de Ouaga 2000 en présence des représentants des différents partis politiques.

En collaboration avec les médias publics, le Conseil Supérieur de la Communication a créé 05 types d’émissions spéciales qui seront diffusées sur la RTB télé et radio, et 2 types de productions qui paraitront dans les colonnes du quotidien Sidwaya. Ce sont entre autres « un candidat un programme », « message de campagne », le face à face » et « au cœur de la présidentielle ». Pour le vice-président du conseil supérieur de la communication Abdoul Azize BAMOGO, cela s’est fait dans l’optique d’offrir à tous les candidats les mêmes plages d’expressions.  « Ces espaces ont été dégagés par le CSC pour les candidats aux élections, et ces espaces seront occupés gratuitement » a -t-il soutenu.

C’est avec un logiciel conçu pour l’occasion que le tirage au sort a été effectué. Il définit l’ordre de passage de chaque candidat ou parti pour chaque émission, ainsi que les dates d’enregistrement. Toujours selon le vice-président du CSC, la crédibilité de ce logiciel n’est pas à douter.  « Le logiciel a été conçu, testé et validé devant un huissier de justice. Nous faisons également confiance au technicien qui nous a accompagné durant tout le processus » a-t-il déclaré. « Il n’y a vraiment pas raison à douter de la qualité de ce tirage au sort » conclut-il.

Le CSC a par ailleurs invité les médias privés à respecter eux aussi le principe de pluralisme et de l’équilibre dans le traitement de l’information en période électorale.

Jecolia Sawadogo (stagiaire)

Le pacte de bonne conduite adopté le 26 octobre par les formations politiques, les organisations de la société civile, et les regroupements d’indépendants entre autres, est largement salué par les ouagalais. Cependant, sa mise en œuvre inquiète plus d’un qui  appelle donc au respect des engagements pris.

A moins d’une semaine de l’ouverture de la campagne présidentielle et législative, est intervenue le 26 octobre la signature d’un pacte de bonne conduite appelant à des élections apaisées et à la tenue d’un discours politique sain.

Bon nombre de ouagalais saluent  l’initiative des engagements pris par les acteurs politiques à travers ce pacte. « C’est une bonne initiative que des acteurs  politiques signent un accord  pour la tenue de bonnes élections », se satisfait Djibril Conseiga. Tout comme lui, Arouna Cissé se réjouit de cette initiative. « C’est une bonne chose ; on a du mal à écouter certaines personnes (politiciens). Mais ces accords nous promettent de bonnes élections » dit-il.

Toutefois, certains citoyens appellent au respect de ces engagements à travers sa concrétisation sur le terrain. « L’engagement est une bonne chose mais il faudrait le mettre en pratique. Cela évitera le désastre qu’on constate dans d’autres pays », souligne cette ougalaise. Pour Aimé Sawadogo « En tant que citoyen, je souhaite que les protagonistes de ce pacte puissent respecter leurs engagements », note-t-il.

Il faut noter que ce pacte de bonne conduite recommande également aux candidats aux élections à recourir aux voies légales en cas de contestations du verdict du scrutin.

Cheick Omar Ouédraogo (stagiaire).

Les affrontements intercommunautaires de Dabou, ville située à une cinquantaine de km à l’ouest d’Abidjan ont fait 16 morts et 67 blessés, a annoncé samedi soir, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général Vagondo Diomandé.

Selon le ministre Diomandé qui s’exprimait au journal télévisé de 20h00 de la première chaîne de télévision de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public), 52 individus ont été interpellés ainsi que 12 fusils de calibre 12 et 70 machettes saisis.

Il a par ailleurs, annoncé que trois maisons d’habitation, une ferme avicole et dix véhicules de transport en commun ont été incendiés lors de ces incidents qui se sont déroulés de lundi à mercredi alors que la campagne électorale bat son plein en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.

Le 20 septembre 2020, des responsables de partis et groupements politiques de l’opposition ont lancé un appel à la désobéissance civile qui se traduit par des actes constitutifs d’infractions pénales, a poursuivi le ministre de la sécurité et de la protection civile, soulignant que « de nombreuses violences ont été constatées dans certaines villes de notre pays ».

« Ainsi, du lundi 19 au mercredi 21 octobre 2020, la circonscription de Dabou a été le théâtre d’incidents d’une extrême gravité. Ces faits se sont caractérisés par les atteintes à la vie, à l’intégrité physique des personnes ainsi que de leurs biens, à l’entrave à la liberté de circulation, aux pillages et incendies » a déploré le général Vagondo Diomandé.

Face à cette situation, a-t-il ajouté, « un important dispositif des forces de l’ordre a été déployé ainsi que l’instauration d’un couvre-feu dans le département de Dabou » où «plusieurs biens ont été emportés dans les villages de Agneby et de Kpass.»

Les premières investigations ont révélé que ces actes ont été suscités, avec la présence d’individus non-résidents dans la localité qui ont indistinctement porté atteinte à l’intégrité physique et aux biens des membres des deux communautés en ayant pour sombre dessein de créer un conflit intercommunautaire, a expliqué le ministre.

Selon lui, « les investigations se poursuivent en vue de rechercher et interpeller aussi bien ceux qui commettent personnellement ces actes, que ceux qui incitent à les commettre en donnant des instructions ou en suscitant leur réalisation par des promesses de moyens financiers ».

« Tous ces acteurs subiront la rigueur de la loi » a-t-il prévenu, rassurant « les populations que toutes les mesures nécessaires sont prises en vue de la protection des biens, des personnes et des institutions de la République ».

LS/APA

 

Alpha Condé remporte l'élection présidentielle en Guinée, c'est ce qu'annonce ce samedi la commission électorale indépendante depuis Conakry.

Le président sortant aurait cumulé 59 % des voix soit une majorité absolue dès le premier tour.

La situation déjà très tendue dans le pays pourrait encore s aggraver avec l'officialisation de ce résultat.

Le pricnipal opposant Cellou Dalein Diallo qui s'était proclamé vainqueur de l'élection en début de semaine a déjà annoncé refuser catégoriquement de reconnaitre le résultat de l'élection.

Il a obtenu 33.5% des suffrages.

Comme le préconisait la commission Paix et Sécurité de la Cédéao, le gouvernement ivoirien a accepté l'idée d'une rencontre entre le Président de la République, Alassane Ouattara et le numéro 1 du PDCI, Henri Konan Bédié. Cette annonce officielle est un premier pas dans l'optique d'une participation de l'opposition à la présidentielle du 31 octobre prochain. La commission de la Cédéao a préconisé notamment l'intégration d'une cinquième personnalité issue de l'opposition dans le bureau de la Commission électorale indépendante, l'octroi d'un poste de vice-président au PDCI dans cette commission et une recomposition des la Commission électorale indépendante locales. De son côté le gouvernement a demandé à l'opposition de lever son appel à la désobéissance civile et de s'inscrire dans le dialogue afin d'offrir une élection présidentielle apaisée.

Le Conseil constitutionnel a retenu 13 candidats pour l’élection présidentielle de novembre prochain. Seule la candidature de Harouna Kindo a été rejetée pour défaut de paiement de la caution de 25.000.000 F CFA. Parmi les candidats retenus figurent une femme,  Yeli Monique Kam.

voici la liste des candidats retenus

1-Barry Tahirou (MCR)

2- Diabré Zéphirin (UPC)

3-  Farama Ségui Ambroise (OPA-BF)

4 – Kaboré Roch Marc Christian (MPP)

5 – Kam Yéli Monique (MRB)

6- Komboïgo Wend-Venem Eddie Constance Hyacinthe (CDP)

7 – Ouédraogo Ablassé (Le Faso autrement)

8- Ouédraogo Gilbert Noël De Bonne Espérance (ADF/RDA)

9-  Ouédraogo Kadré Désiré (Agir Ensemble)

10-  Sessouma Kiemdoro Do Pascal (Vision Burkina)

11- Soma Abdoulaye (Mouvement Soleil d’Avenir)

12- Tassembedo Aimé (Indépendant)

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