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Le comité de l’Appel de Manéga invite le chef de l’Etat à ouvrir une ultime concertation nationale autour des élections regroupant toutes les forces vives de la nation. Le comité appelle également les candidats à la présidentielle à prendre un engagement solennel devant le peuple à travailler ensemble quel qu’en soit le résultat à l’issue des élections. Ces résolutions ont été adoptées à l’issue d’un colloque du conseil technique et scientifique du comité tenu le 1er août à Manga. Ces résolutions concourent à la réconciliation nationale et au vivre-ensemble.  

Le Burkina Faso se prépare pour les élections présidentielle et législatives prévues le 22 novembre 2020.  Dans  sa quête de paix, de vivre-ensemble et de réconciliation nationale, « l’Appel de Manéga » a organisé un colloque autour du thème « évaluation de la feuille de route des sages et des enjeux politiques et électoraux en lien avec la réconciliation nationale et la paix » le 01er août 2020 à Manga. Les experts et les personnes ressources se sont penchés ainsi sur l’organisation des élections en lien avec la crise sécuritaire et l’offre de la réconciliation nationale.

Selon le comité, dans la perspective de la tenue effective des élections, la sécurisation de ces élections doivent être exclusivement assurée par les FDS sans la participation d’autres forces telles que les groupes d’auto-défense. Aussi l’Etat devrait maintenir les autorités coutumières en dehors du champ de la politique partisane pour ainsi demeurer les derniers recours dans la résolution des crises.

Toutefois, si les élections se tiennent partiellement sur certaines parties du territoire, ceci n’est pas sans conséquence. Des citoyens se verront exclus par la restriction de leur droit de vote à participer aux élections. De plus, un grave problème de territorialité et de souveraineté du pays se poserait en concédant une partie du territoire aux terroristes. Par ailleurs l’absence de légitimité des élus est envisageable.

Soucieux donc de toutes ses questions, le comité a pris deux résolutions. Il invite de facto le président du Faso à ouvrir une ultime concertation nationale sans exclusive autour des élections pour recueillir les avis et suggestions de toutes les forces vives de la nation. Secundo, l’Appel de Manéga à travers ses experts appelle les candidats à la présidentielle à prendre un engagement solennel devant le peuple à travailler ensemble, victorieux ou perdant, pour l’intérêt supérieur de la nation.    

Cheick Omar Ouedraogo (staigiaire)

Selon Jeune Afrique, qui tient l’information de source familiale, l’ancien président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a été libéré aux alentours de 3 h du matin. La nouvelle a   été publiée par plusieurs medias. Ibrahim Boubacar Kéita a été arrêté le 18 août à Bamako, et contraint à la démission par les militaires.  Le 18 août 2020 au matin, une mutinerie éclate dans la garnison militaire de Kati, près de Bamako, d'où était parti le coup d'Etat de 2012 qui avait précipité la chute du Nord du Mali aux mains de groupes islamistes.

 

Les forces armées nationales ont été prises pour cibles par des groupes armés dans plusieurs attaques. De toutes ces attaques l’on enregistre 2 morts et 04 blessés. C’est ce qui ressort du point de situation hebdomadaire des opérations de sécurisation de la période du 17 au 23 août 2020.

Une section du détachement de Yirgou a été prise pour cible dans une attaque contre son convoi à la date du 17 août 2020 alors qu’elle effectuait une patrouille dans les environs de Kougri-Kuilga. Les forces armées ont repoussé les assaillants et aucun dommage n’est à déplorer.

Les 19 et 22 août 2020, deux engins explosifs improvisés ont été détectés dans deux localités différentes par des unités des groupements de forces du secteur Nord. Ces engins ont été neutralisés par les unités spécialisés du Génie Militaire.

A la date du 22 août, une unité du détachement de Foube est prise pour cible dans une attaque à une trentaine de kilomètres de Barsalogho. Malheureusement 2 gendarmes ont perdu la vie et 4 autres blessés lors de la riposte.

Les groupements des forces armées ont par ailleurs poursuivi les opérations de sécurisation du baccalauréat du 17 au 23 août.

En outre, l’armée a apporté son aide à la réinstallation de personnes déplacées internes dans certaines localités.

Durant la semaine, ce sont au total 15 opérations aériennes, 38 opérations de sécurisation de marchés et de lieux de culte et 237 patrouilles qui ont été opérées par les forces armées nationales.  

Les partis  politiques de l’opposition  burkinabè ont procédé à la signature d’un accord en vue des élections couplées du 22 novembre prochain. La cérémonie de signature de cet accord a eu lieu ce 18 août à la salle de conférence de Ouaga 2000. Cet accord a regroupé une vingtaine de partis politiques et neuf (09) candidats déclarés pour la présidentielle.

Une vingtaine de partis politiques étaient réunis à la salle de conférence de Ouaga 2000.  Objectif, unir leur force afin de renverser le pouvoir en place aux prochaines élections couplées.  Cela s’est matérialisé par une signature d’accord politique. Tour à tour, les présidents des partis politiques, ainsi que les candidats déclarés ont procédé à la signature de cet accord, et cela en présence d’un huissier de justice.  Ce sont au total neuf (09) candidats déclarés à la présidentielle de novembre 2020 qui ont signé cet accord pour le moment. Le but de cet arrangement est, selon Zéphirin Diabré chef de file de l’opposition, de « réaliser l’alternance politique au Burkina Faso, dans la perspective d’offrir une alternative au peuple Burkinabè à l’occasion des consultations électorales de 2020 ».

Le point essentiel de cet accord concerne le cas d’un éventuel second tour. Les partis devront en effet s’unir autour du candidat le mieux placé en vue de le pousser à la victoire finale. « Ce soutien se fera par appel public par tout acte non interdit par la loi, au plus tard dans les 24h qui suivront l’annonce des résultats définitifs » peut-on lire dans le texte.  Aussi « Les partis en accord s’obligent à mutualiser leurs forces, leurs exploits et leurs finances au parti arrivé au second tour».  Ce candidat devrait par ailleurs « associer toutes les couches ayant participé à son élection, à la gestion du pouvoir d’Etat tout au long du mandat », si toutefois il est élu.

Rappelons que l’accord concerne des partis membres et non-membres du cadre de concertation du CFOP et des candidats indépendants aux élections couplées présidentielle et législatives de novembre 2020.

Wenkuuni Jecolia Sawadogo (stagiaire)

Dans un communiqué de presse paru le dimanche 16 aout 2020, le Chef de file de l’Opposition politique du Burkina Faso (CFOP / BF) condamne les dernières parutions des membres de la majorité présidentielle y compris le président du Faso. Selon les observations de l’opposition politique burkinabé, depuis quelques temps, la Majorité présidentielle se livre à une campagne déguisée, en violation de l’article 68 du Code électoral qui interdit ces pratiques 90 jours avant l’ouverture officielle de la campagne. Dans ce même communiqué l’opposition précise également   que certains ministres de la majorité ont entamé des tournées dans les régions avec les moyens logistiques et financiers de l’Etat. Elle a  en outre signalé que Le Chef de l’Etat, par ailleurs candidat à la présidentielle de novembre 2020, s’est   lui aussi livré à une   campagne déguisée, en utilisant de manière flagrante les moyens de l’Etat et soutenu par les médias de l’État à l’occasion de sa visite à Banfora et à Ouahigouya.  A travers ce communique l’opposition exige du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), l’interdiction de la propagande de la Majorité, d’autant plus que la majeure partie des activités des partis politiques ne peuvent plus bénéficier de couverture médiatique. Elle a aussi annoncé qu’elle déposera une plainte en justice contre les auteurs de cette campagne déguisée. Et, si malgré les interpellations et recours légaux, le Président du Faso et sa Majorité continuent d’enfreindre la loi impunément, alors, elle prendra d’autres initiatives.

                                                                                                                                             Salif ZONGO

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a réuni les acteurs politiques et de la société civile ce lundi 10 aout. Objectif, faire le point sur l’opération biométrique des électeurs 2020 et donner le chronogramme des élections présidentielles et législatives de novembre. Selon le président de la CENI, Newton Ahmed BARRY, 2 376 100 nouveaux enrôlés ont été enregistrés durant la période de l’enrôlement biométrique.

Devant les acteurs politiques et ceux de la société civile, la commission électorale nationale indépendante a livré le bilan de l’opération biométrique des électeurs 2020 ce 10 aout. En terme de couverture à l’étranger, la CENI dit avoir couvert « 22 ambassades sur 22 », soit un taux de 100%. Au niveau national, ce sont 22 communes réparties dans 08 provinces qui n’ont pas été couvertes par cette opération. En ce qui concerne le nombre d’enrôlés, le pays enregistre « 2 376 000 nouveaux enrôlés » au 18 juillet. C’est la région du centre qui vient en tête avec 28,43% des enrôlés et la région du sahel se classe en dernier avec 2,52%. A l’étranger « aucune des régions n’a atteint 1% », et c’est l’Afrique qui se place en premier avec 0,78%. A cet effet, le Président Newton Ahmed BARRY dit être « surpris » du faible taux d’enrôlement des Burkinabè de l’extérieur.

Au cours de cette rencontre, il a également été question du chronogramme électoral de novembre 2020. Les points essentiels de ce chronogramme sont entre autres le processus de parrainage. « je peux vous assurer que dès le 17 août, les guichets seront ouverts au niveau de la CENI pour recevoir les dossiers de ceux qui veulent acquérir leurs attestations » affirme le président de la CENI. La  période de réception des dossiers de candidature aux législatives est prévue du 07 au 13 septembre, celle de la présidentielle  du 28 septembre au 03 octobre. La liste électorale définitive sera publiée le 22 octobre. La campagne présidentielle quant à elle, débutera le 31 octobre et prendra fin le 20 novembre. Celle des législatives est prévue du 06 au 20 novembre.

Vu la situation sécuritaire du pays, des inquiétudes ont été soulevées sur la question de la sécurisation des lieux de vote et des candidats durant la période des campagnes électorales, mais aussi sur la tenue effective des élections le 22 novembre. « Techniquement, la CENI est en mesure de tenir les élections. A notre niveau, nous n’avons pas de difficultés », a affirmé Newton Ahmed BARRY président de la CENI.

Wendkuuni Jecolia Sawadogo (stagiaire)

Côte d’Ivoire : Meiway  exhorte Alassane Ouattara  à renoncer à sa candidature

L’artiste ivoirien s’adresse au président Alassane   Ouattara suite à son annonce de briguer un troisième mandat. Pour lui, Alassane Ouattara commettrait « une grave erreur » si toutefois il se présentait à la prochaine élection présidentielle. Il l’exhorte alors à « renoncer à sa candidature ».

« J’ai décidé de répondre considérablement à l’appel de mes citoyens. Je suis donc candidat à l’élection présidentielle de 2020 », a affirmé Alassane Dramane Ouattara dans son adresse à la nation le 06 aout 2020. Pour Meiway, artiste ivoirien, cette décision va à l’encontre des engagements que le président avait pris envers sa population. Il s’est adressé au président à son tour car dit-il « l’heure est grave ».
Pour lui, c’est une énorme erreur que de se présenter à la prochaine élection. « En succombant à la tentation et à l’éternité politique, vous plongez le pays dans un chao que nous croyions éloigner à jamais » déclare-t-il.

Selon ses dires, le président Ouattara ne devrait pas se laisser avoir par des « prédateurs » qui n’agissent que pour leurs propres intérêts.
Briguer un troisième mandat serait « se classer » parmi ces nombreux chefs d’Etats africains assoiffés de pouvoir. « Allez-vous tomber sans résister dans le destin tragique des chefs d’Etats africains obsédés par le pouvoir ? » questionne-t-il.

Pour l’artiste, s’il n’ya aucune personne de la jeune génération pour lui succéder, alors il a « échoué » dans sa mission. Il appelle alors au président Ouattara à renoncer à sa candidature.

 

Wendkuuni Jecolia Sawadogo (stagiaire)

Alassane Ouattara a mis fin à un suspense qui n’en était pas vraiment un en annonçant, jeudi 6 août, qu’il allait briguer un troisième mandat à la tête de la Côte d’Ivoire lors de l’élection présidentielle d’octobre. Le chef de l’Etat avait laissé entendre la semaine dernière qu’il se représenterait, après la mort brusque, début juillet, de son dauphin désigné, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Invoquant un « cas de force majeure », M. Ouattara, 78 ans, a pris soin d’expliquer sa décision, un revirement puisqu’il avait annoncé solennellement en mars qu’il allait « laisser la place aux jeunes générations », avant d’adouber M. Gon Coulibaly, lequel a succombé à un infarctus le 8 juillet à l’âge de 61 ans.

« J’ai décidé de répondre favorablement à l’appel de mes concitoyens me demandant d’être candidat. Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre », a-t-il déclaré, dans un discours de près de 25 minutes à la télévision publique à la veille du 60anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

« Dans l’intérêt supérieur de la nation »

Après avoir annoncé, en mars son intention de ne pas se représenter, « j’avais commencé à organiser mon départ (…) et planifier ma vie après la présidence », a raconté Alassane Ouattara, qui s’exprimait debout derrière un pupitre, à côté d’un drapeau ivoirien.

Mais « le décès du premier ministre Amadou Gon Coulibaly laisse un vide »« Le calendrier très serré, à peine à trois mois de la présidentielle »« les défis auxquels nous sommes confrontés, le maintien de la paix et la sécurité », la « crise sanitaire »« le risque que tous nos acquis (depuis 2011) soient compromis »« tout cela m’amène à reconsidérer ma position », a justifié M. Ouattara.

« Cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la nation. »

« Compte tenu de l’importance que j’accorde à mes engagements et à la parole donnée, cette décision représente un vrai sacrifice pour moi, que j’assume pleinement par amour pour mon pays », a-t-il affirmé

Avec afp

Ce 03 aout, le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Alpha BARRY était face aux hommes de médias. Objectif, faire le point sur le rôle que son ministère a joué dans le cadre du rapatriement des burkinabè bloqués à l’extérieur du pays pour cause de covid 19.

Étudiants en fin de formation, fonctionnaires en fin de mission, commerçants, ils étaient nombreux à vouloir regagner leurs familles après la fermeture des frontières aériennes dû à la pandémie de la maladie à coronavirus.

 Plusieurs d’entre eux ont pu regagner le bercail, et cela grâce aux actions menées par le ministère des affaires étrangères et de la coopération dans le cadre ses opérations de rapatriement.
Face à  la presse ce 03 aout, le ministre des affaires étrangères, Alpha BARRY a fait le point sur le rapatriement de ces personnes. En effet, de la date de la fermeture des frontières à la date du jeudi 30 juillet 2020, ce sont au total 843 autorisations de sortie et d’entrée qui ont été accordées au profit de 11647 personnes.  Selon Alpha BARRY, 39 opérations de rapatriement ont été organisées en collaboration avec le ministre de la santé et l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) dans 16 pays différents.  « Ces 39 opérations ont permis de faire rentrer au pays 2431 burkinabè, à la date du 30 juillet » a-t-il dit.  Le ministère a aussi permis à plusieurs personnes d’autres nationalités de rentrer chez eux, mais aussi à des burkinabè de regagner leur pays de résidence .Ils sont au total 1716 personnes à avoir bénéficié de cette opération.

Par ailleurs, le département en charge des affaires étrangères a facilité plusieurs autorisations de survol et d’atterrissage.  A la date du 30 juillet, ces autorisations se chiffrent à 329 dont 187 autorisations de survol du territoire et 142 autorisations d’atterrissage.

En outre, le ministère des affaires étrangères a également facilité l’écoulement de 204 tonnes de mangues qui risquaient de pourrir dans les magazines à BOBO DIOULASSO. Il souligne que « ces opérations de sauvetage ont permis à la mangue burkinabè de retrouver le marché européen après 22 ans d’absence ».

Wendkuuni Jecolia Sawadogo

Stagiaire

Le président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès, Eddie Komboïgo vient en aide aux habitants de Yagma. Il a procédé ce 01 aout à l’inauguration d’un forage dans ladite localité, plus précisément au secteur 37.  

Les habitants du secteur 37 de Yagma, quartier situé dans l’arrondissement 09 de Ouagadougou ont bénéficié gracieusement d’un forage. Femmes, jeunes, enfants et Chefs coutumiers sont sortis massivement pour assister à l’inauguration de cette œuvre.

Le bienfaiteur de cette réalisation se nomme Eddie Kombïogo, président du CDP et candidat à l’élection présidentielle à venir. Il dit venir en aide aux femmes qui souffrent pour s’approvisionner en eau à travers ce don. « C’est une fierté aujourd’hui de trouver cette pompe pour les femmes qui souffraient, qui faisaient des kilomètres pour se procurer en eau » dit-il. Toujours selon Eddie Komboïgo, il ne compte pas s’arrêter là. «Si Dieu nous donne les moyens, nous reviendrons faire d’autres forages pour elles (les femmes) et mieux, répondre à l’ensemble de leurs besoins », a-t-il ajouté. 

Les premiers concernés par ce don que sont les femmes ont profité de la présence du donateur pour réitérer leur remerciement à son endroit à travers leur représentante. « Que Dieu bénisse et assiste Eddie Komboïgo dans ses actions afin qu’il continue de venir en aide aux femmes. Il est venu à notre secours en nous offrant ce forage ; nous n’avons pas de mots pour le remercier assez. Seul Dieu le récompensera au centuple pour ce geste », soutient Marceline Ouédraogo.

Le Porte-parole des chefs coutumiers a lancé une invite aux femmes à une « bonne gestion de cette pompe car sa réalisation à coûter cher au donateur ».

La population de Yagma a porté une nouvelle doléance au président Eddie Komboïgo à se pencher également sur «  l’état pitoyable » de leur route.

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