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Le Burkina Faso rouvrira ses frontières aériennes à partir du 1er aout 2020. Le gouvernement était face aux hommes de médias ce mardi 28 juillet pour des précisions sur les modalités d’entrée et de sortie  du territoire national dans le cadre de cette réouverture des aéroports de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso.

Selon le ministre des transports Vincent DABILGOU, cette réouverture se fera de façon « responsable ». En effet les deux aéroports seront dotés de dispositifs permettant de prendre la température à une distance de 3m. Il rassure que « les gestes barrières seront respectés » pour éviter une quelconque contamination. Toujours selon ses propos, le nombre des passagers à bord des avions restera inchangé, car les avions sont dotés d’un système d’aération qui permet d’éviter la  propagation du virus si « les passagers respectent le port du masque ».
L’un des points essentiels des mesures sanitaires prises par le gouvernement est la présentation d’un « test PCR négatif   daté au plus cinq jours » avant d’embarquer, affirme Claudine LOUGUE ministre de la santé. Si toutefois un passager arrive au Burkina sans ce test, « ces documents de voyage lui seront retirés et il sera soumis aux différents tests et confiné dans un hôtel à ses propres frais. « c’est lui qui paiera toutes les dépenses liées à cette prise en charge jusqu’ au résultat du test. Celui qui voyage sans son test va assumer les conséquences de son acte» souligne la ministre de la santé.

Rappelons que le gouvernement avait décidé de la fermeture des frontières aériennes depuis le 21 juin en vue de lutter contre la pandémie de la covid 19.

Wendkuuni Jecolia Sawadogo

(stagiaire)

L’union pour le progrès et le changement a tenu son 2ème congrès extraordinaire ce 25 juillet 2020.

Au cours dudit congrès, le parti a procédé à la désignation et à l’investiture de son candidat à la présidentielle de 2020.

Les militants et sympathisants du parti du lion ont pris d’assaut le palais des sports de Ouaga 2000 pour prendre part au congrès du parti consacré à la désignation et à l’investiture du candidat de l’UPC.

Des personnalités politiques de l’opposition ont manifesté leurs présences lors de ce congrès en guise de soutien au parti. A cet effet on comptait entre autres parmi les congressistes, Gilbert Ouédraogo (président du parti ADF/RDA), Eddie Komboïgo (président du CDP), Jean Hubert Bazié (président de la convergence de l’espoir).

Le président du parti de l’éléphant « souhaite voir un libéral à la tête du Burkina », a-t-il déclaré.

Pour Eddie Komboïgo « l’UPC est un baobab ; le CDP, l’autre baobab aux racines profondes soutiendra et ira ensemble avec l’UPC » martèle-t-il.

Le parti au pouvoir s’est fait également représenter par le ministre de la jeunesse, Ismaël Bachir Ouédraogo.

L’UPC a par ailleurs, au cours du congrès, dressée un tableau « sombre » de l’actuelle gouvernance du pays par le pouvoir en place. « Mal gouvernance, terrorisme, un million de déplacés internes, corruption », voici quelques maux cités ici par le président de la fédération du centre de l’UPC.

D’autres partis politiques venus de l’étranger étaient également présents lors de ce congrès.

Sans surprise, Zéphirin Diabré a été investi comme candidat en vue de défendre les couleurs du parti à la course présidentielle de novembre 2020.

Cheick  Omar Ouedraogo

L’union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu ce jour 25 juillet 2020, son 2ème congrès extraordinaire à Ouagadougou. Le parti du lion a procedé lors de ce congrès à la désignation et à l’investiture de son candidat à la présidentielle de novembre 2020.

Sans surprise Zéphirin Diabré a donc été choisi et investi par les militants de l’UPC comme candidat du parti pour briguer la magistrature suprême.

Placé sous le thème « Ensemble avec Zeph, un nouveau départ en toute sécurité », l’UPC a investi officiellement Zéphirin Diabré comme candidat à la course présidentielle du 22 novembre prochain lors de son 2ème congrès extraordinaire.

Après avoir reçu les symboles de son investiture composés de bâton, d’écharpe et d’unr médaille, le président Diabré a prêté serment devant les militants et sympathisants du parti.

« Je jure solennellement ici et maintenant de m’investir à votre nom de remplir pleinement tous les engagements édictés par le parti dans ce combat et de fédérer toutes les énergies de notre maison commune … », a déclaré Zéphirin Diabré.

Ce présent congrès a connu la participation de personnalités politiques aussi bien de l’opposition que de la majorité.

Cheick Omar Ouedraogo

L’Union pour la Renaissance /Parti Sankariste (UNIR/PS) a fait une déclaration suite à la décision du gouvernement burkinabè de rebaptiser l’Université Ouaga II en Université Thomas Sankara.  Décision prise en conseil des ministres le mercredi 22 juillet 2020.

 A travers cette déclaration L’UNIR/PS, a félicité   le Président du Faso, Rock Marc Christian KABORE et son gouvernement pour la reconnaissance envers le père de la Révolution d’Août 1983. Selon le parti cette décision de rebaptiser l’Université Ouaga II est d’une grande importance dans la réhabilitation de la mémoire de Thomas SANKARA et donne une fois de plus raison au parti dans sa manière d’être sankariste.  Pour l’UNIR/PS c’est une victoire d’étape, mais elle est très importante et augure certainement d’autres victoires et d’autres lendemains plus radieux pour le triomphe des idéaux de Thomas SANKARA au profit de la jeune génération. Toutefois le parti signale que    beaucoup reste à faire notamment au plan de la justice pour Thomas SANKARA et sa famille. Dans cette déclaration, le parti salue également entre autres   la journée de l’arbre, le SABEL, Salon de l’élevage du Burkina Faso, la promotion des mets locaux et du Faso danfani instaurés par le gouvernement burkinabè.  Le parti de Maitre Bénéwendé Stanislas Sankara se rejouit de l’appui du gouvernement pour la réalisation du Mémorial Thomas SANKARA.

Toutes les  entrant sur le territoire togolais dont les Burkinabè, doivent désormais s’acquitter de frais individuels de confinement de 14 jours, d’un montant de 500 000FCFA, a décidé Lomé, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

Les autorités togolaises ont décidé du maintien de la fermeture de leurs frontières et de l’obligation d’un confinement de 14 jours, d’un montant de 500 000FCFA à titre individuel, pour toute personne entrant sur le territoire togolais, a écrit le secrétaire général du ministère burkinabè des Affaires étrangères Seydou Sinka, dans une lettre en date du 17 juillet 2020.

Sinka qui s’adressait à tous les secrétaires généraux des ministères et institutions burkinabè, leur a demandé de faire un large écho, de cette décision à lui communiquée par le Consul général du Burkina Faso à Lomé, Boubakar B. Dicko.

Dans sa lettre du 06 juillet 2020, M. Dicko suggère «que cette information soit portée à la connaissance de la population burkinabè, notamment celle se déplaçant au Togo, afin d’éviter des désagréments dès leur arrivée sur le territoire togolais».

Le Consul a aussi indiqué que «des mesures de réciprocité peuvent être envisagées au regard de la situation sanitaire similaire que vit le Burkina Faso».

Dans un article daté du 28 juin, le site alome.com précise qu’au départ, les frais étaient fixés à 700 mille FCFA et que les frais révisés de 500 mille FCFA, concernent aussi bien les étrangers et que les Togolais désirant rentrés au pays.

A la date du 20 juillet, le Burkina Faso a enregistré 1070 cas confirmés de Covid-19 dont 919 guéris, 98 en soins et 53 décès.

Le Togo comptabilise 790 cas confirmés de Covid-19 dont 560 guéris, 215 en soins et 15 décès, à la date du 21 juillet 2020.

Agence d’information du Burkina

dimanche, 19 juillet 2020 22:59

Burkina Faso : le CDP suspend Mahamadi Kouanda

Dans ce communiqué, le congrès pour la démocratie et le progrès annonce la suspension de plusieurs membres parmi lesquels Mahamadi Kouanda.

« Le 18 juillet 2020, le Bureau Politique National du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), a tenu sa soixante huitième (68ème) session ordinaire au siège du Parti sis  avenue Kwamé N’krumah à Ouagadougou.

Au nombre des délibérations, le Bureau Politique National a décidé de la suspension  de  Kouanda Mahamadi Lamine, KY Césaire, OUEDRAOGO Valentin, ZAN Adissa, TOE Ousmane, DONDIRE  Anassé, KOURAOGO Inoussa des organes et instances  du Parti ainsi que de la qualité de membres pour une période de  six (06) mois à compter du 18 juillet 2020, pour non respect des textes, des orientations du président d’honneur, récidive et indiscipline.

Le CDP informe toutes ses militantes, ses militants et sympathisants que le Parti est une organisation démocratique et républicaine où la discipline est de rigueur  et qui n’a de but que le bien-être des populations du Burkina Faso.

Il invite ses militantes ses militants et sympathisants à rester sereins et mobilisés pour la réussite de l’investiture de son Candidat le 26 juillet 2020 au palais des sports de Ouaga 2000.

Les populations du Burkina Faso ont soif de paix, de dignité et de prospérité. C’est le devoir du CDP de répondre avec efficacité et efficience à toutes les attentes de nos populations par sa victoire le 22 novembre 2020 ».

 

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a été investi ce samedi à Ouagadougou, candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-pouvoir) pour la présidentielle du 22 novembre 2020.

«C’est avec un sentiment de grande responsabilité que j’accueille cette décision du MPP (…) de m’investir comme son candidat à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020», a déclaré ce samedi le président Kaboré dans un message lu par son envoyé spécial Siméon Sawadogo.

Le ministre en charge de l’administration territoriale Siméon Sawadogo a reçu ce samedi les actes de désignation et d’investiture du président Kaboré des mains du président du MPP Simon Compaoré.

Dans son message, le président Kaboré, tout en remerciant les congressistes pour le choix porté sur sa personne «pour tenir ce flambeau», a estimé que «c’est un devoir patriotique» pour lui «de répondre oui» et il promet de «relever ce nouveau défi».

Selon lui, «cette confiance renouvelée» en sa personne «après celle de 2015 est le résultat d’une analyse conscience et minutieuse» de ce que lui et le parti ont réalisé «ensemble durant le premier mandat».

«Elle est aussi celle d’une volonté politique partagée par tous les partisans, les progressistes et les démocrates de bâtir un Burkina Faso de progrès, solidaire et capable de relever les nombreux défis qui se présentent à lui», a-t-il indiqué dans le message lu par Siméon Sawadogo.

Le MPP s’est réjoui par la voix de son président Simon Compaoré, de l’«acceptation» du président Kaboré de briguer un second mandat sous sa bannière et s’est engagé à «investir tous les terrains de lutte politique, (…) pour assurer» son «élection, au premier tour, au scrutin présidentiel».

Le parti au pouvoir compte également «assurer une majorité confortable (au président Kaboré) à l’Assemblée Nationale pour une mise en œuvre efficiente des nouveaux axes programmatiques du quinquennat prochain».

Simon Compaoré a salué «l’ensemble des congressistes qui ont fait preuve d’analyse objective, de critique positive et de responsabilité», ce qui de son avis, permet au parti de sortir «de ce congrès extraordinaire plus que jamais renforcé et revigoré».

«Dans les jours à venir, nous procéderons à la mise en place de nos structures de campagne, à la désignation et à l’investiture de nos candidats sur les listes MPP aux élections législatives du 22 novembre 2020», a-t-il affirmé.

L’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), par la voix de Bénéwendé Stanislas Sankara a également pris l’engagement de «se donner les moyens politiques et légaux pour une victoire éclatante» du président Kaboré.

A la suite du président Kaboré, le Chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré sera officiellement investi par son parti, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) le 25 juillet prochain.

Agence d’information du Burkina

 

Les deux composantes du dialogue politique, c’est à dire la majorité au pouvoir et l’opposition ont échangé autour du rapport des parlementaires remis au chef de l’état mercredi dernier. Dans ce rapport les députés ont proposé un report des élections législatives pour la fin de l’année 2021. Le président du Faso a transmis ledit rapport aux partis politiques de la majorité et de l’opposition. Après leur analyse, les deux composantes rejettent la proposition des députés.  En ayant examiné ensemble, document qui nous a été remis. Nous sommes arrivés à la conclusion commune des deux composantes du dialogue politique, qu’il était plus urgent, facile et approprié de s’en tenir aux conclusions du dialogue politique sur la même question à savoir le maintien à une date unique le couplage des élections présidentielle et législatives pour le 22 novembre 2020 » a déclaré Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique.

Quant au président de l’alliance des partis de la majorité au pouvoir, il estime qu’il faut s’en tenir au couplage des élections présidentielles et législatives à la date prévue.

« L’essentiel est que les deux composantes se sont entendues et ont estimé qu’à l’étape actuelle qu’il est bon qu’on s’en tienne au timing qui a été adopté et qui est connu. Sur la base de ce timing,  le corps électoral a été convoqué et nous partis de l’opposition, partis de la majorité, nous travaillons sur la base de ce timing la » fait savoir Simon Compaoré, président du mouvement du peuple pour le progrès.

Les conclusions de la rencontre seront transmises au président du Faso.

«Dans son rapport du 08 juillet 2020, l’ONG Human Rights Watch (HRW) fait des allégations d’atteinte aux droits humains dans la région de Djibo à l’endroit des Forces de Défense et de Sécurité.

Le Gouvernement remercie HRW et tous ceux qui portent un intérêt à la situation des droits humains en général au Burkina Faso et en particulier, à la sécurité de ses populations.

Le Gouvernement et par conséquent, les Forces Armées Nationales ont toujours placé le respect des droits humains au centre de leurs préoccupations.

La mission des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) est de protéger les populations, les personnes et les biens et de défendre l’intégrité du territoire. Elles le font, dans le respect des droits de l’Homme et plus particulièrement du droit à la vie, du droit à l’intégrité physique des personnes tels que garantis par les instruments juridiques de protection des droits de l’homme auxquels le Burkina Faso est partie.

Les allégations, objets de la publication de Human Rights Watch se situent dans la période de novembre 2019 et avril 2020 et concerneraient la mort d’environ 170 personnes dans un rayon de 50 kilomètres de Djibo.

Les allégations font une lecture équivoque des efforts mis en œuvre par les Forces de Défense et de Sécurité qui, depuis 2016, font face à une guerre imposée par des mouvements terroristes et des hommes armés non identifiés.

Ces Groupes armées terroristes, après s’être emparés de certains matériels et tenues militaires des Forces armées, se sont spécialisés dans l’instauration de la confusion, en se faisant passer, auprès des populations pour des éléments des Forces de Défense et de Sécurité.

Ils ont même tenté, à certaines occasions, de déjouer la vigilance des Forces Armées Nationales par le port des tenues ou l’utilisation de leurs moyens logistiques. Il s’avère donc souvent difficile pour les populations de faire la différence entre les groupes armés terroristes et les Forces Armées Nationales.

Cette période concernée par le rapport de HRW, correspond également à celle pendant laquelle les attaques et les exactions des groupes terroristes ont été les plus ressenties, chose qui, est d’ailleurs indiquée dans la publication de HRW. C’est également la période durant laquelle, les affrontements entre ces groupes ont été les plus meurtriers.

Le Gouvernement du Burkina Faso tient à rassurer l’opinion nationale, ses partenaires et la communauté internationale, que les Forces de défense et de sécurité, en dépit de la modestie des moyens mis à leur disposition, luttent contre le terrorisme dans le strict respect des règles d’engagement qui régissent leurs actions.

Ce combat contre le terrorisme est mené avec le professionnalisme et dans le strict respect des engagements du Burkina Faso en matière de droits international humanitaire et de droits de l’homme.

Toutes les fois où, des membres des Forces de Défense et de Sécurité ont été mis en cause par des accusations, des enquêtes ont été immédiatement ouvertes afin de situer les responsabilités et de sanctionner les auteurs.

Devant les succès des Forces de Défense et de Sécurité, les actions terroristes visent de plus en plus des populations civiles, en particulier les femmes et les enfants.

Ainsi, dans la matinée du mardi 24 décembre 2019, des terroristes, après l’échec de leur attaque contre une position des Forces Armées Nationales, ont dans leur fuite, lâchement assassiné trente-cinq (35) civils dont trente-une (31) femmes et blessé six (06) personnes.

Ces exactions commises à Arbinda, constituent un exemple des nombreuses attaques perpétrées par les terroristes, pour saper et fragiliser le vivre en ensemble.

Ainsi, des religieux, des commerçants, des paysans, des éleveurs et des élus locaux sont froidement assassinés, avec pour objectif affiché de mettre à mal le vivre ensemble légendaire des populations Burkinabè.

Les attaques terroristes contre les villages ont amené plus de 920.000 personnes à se déplacer vers des lieux plus sûrs.

Non seulement ces personnes déplacées internes sont prises en charge par l’action du Gouvernement et de ses partenaires, mais elles bénéficient surtout de la très forte solidarité exprimée par les populations hôtes.

La riposte efficace à ces attaques répétées appelle à une franche collaboration des populations avec les Forces de Défense et de Sécurité et à un renforcement de la solidarité entre burkinabè.

C’est dans cet esprit, qu’une loi portant institution des volontaires pour la défense de la patrie a été votée par l’Assemblée nationale le 21 janvier 2020. L’action de ces derniers permet aujourd’hui un retour progressif des populations dans leurs localités d’origine.

Le Gouvernement du Burkina Faso réaffirme que la lutte contre le terrorisme ne saurait aboutir à des résultats probants dans la stigmatisation d’une communauté et encore moins dans un repli identitaire.

Le Gouvernement du Burkina Faso ne ménagera aucun effort pour relever les défis de la lutte contre le terrorisme, pour garantir la protection de ses populations et celle des réfugiés sur son territoire et continuera à œuvrer pour ramener la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

 

  Ouagadougou, le 09 juillet 2020

                                                  Le Ministre de la Communication 

                                                     et des relations avec le Parlement,

       Porte-parole du gouvernement Rémis Fulgance DANDJINOU

                                             Officier de l’Ordre National

 

Dans la déclaration ci-dessous, l’ADF/RDA  explique qu’elle n'a été ni de près ni de loin, associée ou consultée dans le cadre de ce qu’il convient d’appeler le « deal politique » pour satisfaire des intérêts individuels ou partisans.

 

Le 6 juillet 2020, s’est tenu à l’hémicycle un huis clos sur la tournée parlementaire effectuée sur le territoire national. A l’issue de cette rencontre confidentielle, les députés ont adopté un rapport dans lequel ils se sont prononcés à l’unanimité pour un report « d’un an » des élections législatives et partant donc, de la prolongation de leurs mandats pour cette même période. Motifs avancés : La situation sécuritaire actuelle et le souhait des populations d’aller vers la paix au lieu de « se précipiter » vers des élections dans l’insécurité.

Nous nous sommes déplacés hier à l’Assemblée nationale pour savoir de quoi il en retournait et profiter par la même occasion, pour signifier de vive voix notre désapprobation totale.

L’ADF-RDA se démarque de cette tentative de remettre en cause les dispositions de notre code électoral, surtout après une insurrection qui visait à dénoncer une modification des règles et dont les conséquences devraient nous avoir servi de leçons à tous.

L'ADF-RDA tient à informer l’opinion publique qu'elle n'a été ni de près ni de loin, associée ou consultée dans le cadre de ce qu’il convient d’appeler le « deal politique » pour satisfaire des intérêts individuels ou partisans.

L'ADF-RDA est d’autant plus surprise de cette démarche parce qu'elle vient remettre en cause les conclusions du dialogue politique national tenu en Juillet 2019. En effet, cette question a fait l’objet de débats lors du dialogue politique et le consensus s’était dégagé sur le maintien du calendrier électoral et le couplage des élections législatives et présidentielle de novembre 2020. 

L’ADF-RDA tient à rappeler à tous ceux qui souhaitent tripatouiller la loi électorale pour s’offrir un « lenga » que les dispositions de la charte Africaine sur la démocratie et la gouvernance interdisent tout changement de la loi électorale à moins de 6 mois des élections. Cette chartre doit être respectée par notre pays.

L’ADF-RDA estime que si l’élection présidentielle peut être tenue à bonne date, alors elle peut et doit être couplée aux élections législatives conformément aux dispositions actuelles de nos textes. D’ailleurs, de quelle garantie dispose l’Assemblée Nationale sur la potentialité de régler la question sécuritaire durant cette année supplémentaire avant d’organiser les élections législatives comme elle semble l'insinuer ?

Concernant les développements en cours, l'ADF-RDA tient à marquer son rejet total de toute idée de découplage des élections présidentielle et législatives .

Il convient de rappeler au pouvoir actuel que si la question sécuritaire demeure une préoccupation réelle, il est de sa  responsabilité de prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger le pays et ses habitants et de sécuriser le processus électoral et l’ensemble des acteurs. Il ne revient pas aux Burkinabè de consentir encore plus de sacrifices que ce qu’ils ont déjà fait durant les 5 ans écoulées

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