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Face aux accusations d’exactions dont font l’objet certaines Forces de défense et de sécurité (FDS), l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade s’est réjoui mardi de la communication des autorités autour des mesures qui sont prises pour y remédier.

«Je me réjouis que les autorités burkinabè aient décidé de davantage communiquer sur les préoccupations des organismes de la société civile pour éviter d’être indexé trop facilement», a déclaré l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade.

L’ambassadeur s’exprimait mardi au sortir d’une audience avec le Premier ministre (PM) Christophe Joseph Marie Dabiré.

Il faisait référence aux récurrentes accusations d’exactions dont font l’objet certaines Forces de défense et de sécurité (FDS) de la part d’organisations de défense des droits humains et de la société civile.

L’ambassadeur Luc Hallade s’est également réjoui des réponses des autorités «aux accusations qui sont faites (contre certains FDS)» parce que selon lui, «quelqu’un qui ne répond pas aux accusations, cela donne l’impression que la personne est gênée, qu’elle a des choses à cacher».

«Quand ce n’est pas le cas, je pense qu’il faut effectivement communiquer et indiquer les mesures qui sont prises», a-t-il affirmé.

Selon lui, la communication «permet d’éviter les dérapages, les interprétations qui pourraient être difficiles pour les uns et les autres».

«Pour nous qui avons nos hommes sur le terrain, aux côtés des FDS, c’est important d’avoir une parfaite transparence dans la manière dont ces questions difficiles et sensibles sont gérées», a-t-il indiqué.

Les troupes françaises participent aux côtés des forces du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Mauritanie) dans leur lutte contre le terrorisme qu’ils subissent depuis plusieurs années.

«Nous intervenons aux côtés des autorités burkinabè en terme de formations, d’équipements et de présence de nos soldats sur le terrain, dans le Nord notamment dans une opération qui dure depuis plusieurs mois avec quelques succès», a-t-il indiqué.

Au cours de son audience avec le PM, l’ambassadeur dit avoir également évoqué avec son hôte, «la situation économique» marquée par la maladie à coronavirus (Covid-19).

Au premier ministre, il dit avoir «fait part des projets» déjà mis en œuvre et ceux qui sont prochainement envisagés afin «de gérer les conséquences économiques, sociales que ne manquera pas d’avoir cette pandémie».

«Il (le PM) m’a fait part de la préparation d’un plan de riposte ambitieux et compte inviter les partenaires techniques, dès que ce plan sera prêt, pour les accompagner», a-t-il affirmé.

Il a indiqué qu’il a aussi échangé avec le chef du gouvernement, sur la participation des entreprises françaises au développement du Burkina Faso dans de bonnes conditions.

Agence d’information du Burkina

 

Le chef de file de l’opposition politique CFOP a animé son traditionnel point de presse hebdomadaire ce jour 30 juin à Ouagadougou. L’opposition politique a ,  au cours de cette conférence, demandé l’arrestation de Adama Kanazoé, conseiller spécial du président. D’autres sujets de l’actualité étaient également à l’ordre du jour comme la remise des 300 ambulances qualifiée de scandale selon l’opposition et le déroulement de l’enrôlement des électeurs.

Après l’affaire des 70 millions, une autre fait de corruption fait surface. Il s’agit là du conseiller spécial du président du Faso, Adama Kanazoé accusé selon le CFOP de corruption et d’enrichissement illicite. De ce fait, l’opposition demande l’arrestation de ce dernier.  « Dans un enregistrement rendu public hier, on entend une personne présenté comme Adama Kanazoé s’entretenir avec un homme d’affaire du nom de Sayouba sur le partage de millions suite à un marché » souligne Alphonse-Marie Ouédraogo, président de l’Union pour la Renaissance Démocratique/Mouvement Sankariste. « L’opposition politique demande à la justice burkinabè de s’auto-saisir en procédant à l’arrestation et au jugement de M. Adama Kanazoé » poursuit-il.

L’opposition s’est également penchée sur la remise de 185 ambulances  aux communes. L’affichage d’une photo du président sur l’une des  ambulances a été décrié par l’opposition. Elle considère cela comme une « escroquerie politique ». Pour Alphonse-Marie Ouédraogo « L’opposition politique dénonce là une escroquerie politique comme si les ambulances avaient été achetées par les fonds propres du président ».

Toujours selon le CFOP, des cas de transport de potentiels électeurs ont été signalé dont la plus récente s’est produite dans l’arrondissement 4 de Ouagadougou. Ce qui pourrait s’apparenter à une fraude électorale.

L’enrôlement biométrique sur les listes électorales, dans la région du Centre, est lancé officiellement ce 23 juin 2020 à Ouagadougou. Le gouverneur de la région du Centre Sibiri de Issa Ouédraogo, a donné le top départ de l’enrôlement à l’école primaire de Bissighin de Ouagadougou.

Le gouverneur de la région du centre a été le premier à s’enrôler sur le fichier électoral. En plus des laves mains à l’entrée des salles, il y a de l’alcool, l’eau de javel pour se désinfecter les mains. Il s’agit notamment d’une prise de précaution, en ce moment de pandémie de COVID-19.

Selon Delphine Barry, commissaire à la CENI, sur les lieux des différents sites, il y a un kit d’enrôlement, un opérateur de kits, des superviseurs de l’enrôlement et un dispositif sanitaire.  

« Les documents d’identité pour s’inscrire sont la carte nationale d’identité et le passeport en cours de validité, puis se présenter devant un Site d’enrôlement pour la prise de la photo ainsi que des emprunts digitaux et quelques instants après, le citoyen à sa disposition de la carte d’électeur qui lui permettra de voter aux élections à venir » a-t-elle indiqué.

C’est dans cette optique que le gouverneur de la région du Centre soutient que « se faire enrôler est un acte citoyen ». Par conséquent, il a appelé l’ensemble de la population à le faire, afin d’élire son Président le 22 novembre 2020

Ce sont au total 669 sites d’enrôlement qui sont installés dans la région du Centre, y compris dans les six communes rurales rattachées de la région. Ainsi donc, sont attendus 1 600 000 personnes pour l’enrôlement biométrique, selon le commissaire à la CENI Elysée Ouédraogo. « La commission a mis un dispositif en place, pour que tous ceux qui veulent se faire enrôler puissent le faire, dans la période qui a été donnée » a-t-il ajouté. Les opérations pour la ville de Ouagadougou vont du 23 juin 2020 au 09 juillet 2020. Et les habitants des six communes rattachées à Ouagadougou ont jusqu’au 02 juillet pour s’enrôler.

Le gouvernement a procédé ce mardi à la remise de 185 ambulances à plusieurs communes du Burkina Faso. Selon la ministre de la santé, le don des 185 ambulances aux communes leur permettra de faciliter les évacuations des malades vers les centres de santé du Burkina Faso.

Pendant la campagne électorale en 2015, Roch Marc Christian Kaboré, candidat à l’époque, avait promis 300 ambulances aux populations. Selon la ministre de la santé, cette remise est la réalisation de cette promesse électorale.

 Deux types d'ambulance ont été remis .La ministre de la santé  a expliqué que les ambulances de types A sont des ambulances légères tandis que celles de types SAMU (B et C) sont des ambulances de secours et de soins d’urgences. Le deuxième lot de 115 ambulances sera livré en fin juillet.

Christophe Dabiré, le chef du gouvernement a invité les populations à bien entretenir ces véhicules.

 «  Je demande à ce que les bénéficiaires de ces ambulances, prennent des dispositions pour en faire un bon usage. Et de faire en sorte que l’entretien de ces véhicules se fassent dans de tes bonne condition pour que nous ne soyons pas obligés de venir chaque fois au gouvernement pr demander de l’argent pour la réparation de ces ambulances. Il faut que les populations se mobilisent, les communes se mobilisent pour faire en sorte que les moyens soient disponibilités à travers les comités de gestion de nos centres  de santé pour que l’entretien de ces véhicules soit un entretien optimal et faire en sorte que cela dure le plus longtemps possible pour que nous ne connaissions des difficultés dans leur utilisation »  

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience cet après-midi, la Commissaire européenne en charge des partenariats internationaux, Mme Jutta Urpilainen. Elle était accompagnée de la secrétaire d’Etat française auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée des affaires européennes, représentante de l’approche Team Europe,  Amélie de Montchalin.
Les échanges ont porté sur la situation sécuritaire au Burkina, les conséquences du coronavirus, les élections à venir, et les défis sécuritaires dans la sous-région.
Au cours de cette audience, la Commissaire européenne a réaffirmé la disponibilité de l’Union européenne à soutenir le Burkina Faso.  « Nous avons annoncé au président Kaboré qu’en juillet, nous aurons un décaissement de 60 millions d’euros pour le Burkina Faso », a déclaré Mme Jutta Urpilainen. Cette enveloppe permettra au gouvernement d’investir dans les domaines de l’aide humanitaire, de la sécurité alimentaire, de la santé et d’atténuer les conséquences socio-économiques du covid-19.
Dans le cadre de l’approche Team Europe, un programme conjoint entre l’Union européenne, les Etats membres et des institutions financières, en vue de soutenir les pays partenaires, le Burkina Faso va bénéficier d’un package de 162 millions d’euros.
Selon la secrétaire d’Etat française, les échanges avec le président du Faso ont également permis d’aborder les questions liées « à la vraie coopération, au vrai partenariat d’égal à égal, aux partenariats qui dépassent la simple coopération ».
Les préparatifs du prochain sommet du G5 sahel à Nouakchott en fin juin étaient également à l’ordre du jour de cette audience.

Direction de la communication de la présidence du Faso

"Monsieur le Chef d’Etat-major général des Armées
Officiers, sous-officiers
Hommes du rang

C’est un réel plaisir pour moi d’avoir pu effectuer ce déplacement à Djibo pour vous rencontrer. On dira que c’est quelque chose qui aurait pu être fait depuis longtemps. C’est vrai. Mais comme on le dit aussi, mieux vaut tard que jamais!  C’est pour cela que je voudrais, avant tout propos, vous demander que nous puissions observer une minute de silence pour tous nos valeureux soldats qui se sont battus, pour la liberté, pour la démocratie, pour la défense de la patrie. Donc je voudrais que nous puissions observer une minute de silence en leur mémoire.
Je vous remercie !
Je voudrais vous traduire les salutations du Gouvernement, les salutations du peuple burkinabè dans son ensemble qui, jour et nuit, compte sur votre action pour la paix et la sécurité au Burkina Faso. Je voudrais saluer votre courage, je voudrais saluer votre engagement. Je voudrais saluer également votre esprit de discipline et de cohésion. Parce que comme on dit, c’est la discipline et la cohésion qui font la force des armées.
Nous sommes conscients que malgré les efforts qui ont été faits, beaucoup reste à faire, pour notre armée, aussi bien au plan des effectifs, au plan du matériel, au plan des conditions qui doivent leur permettre d’assurer pleinement les missions. Mais je voudrais vous rassurer que j’ai fait une rencontre tout à l’heure avec justement les officiers pour faire le point de la situation. J’ai noté les différentes préoccupations qui sont les vôtres et j’ai pris l’engagement que dès mon retour, nous allons nous occuper à ce que ces préoccupations, nous puissions les résoudre, parce qu’il est tout à fait normal que ces préoccupations trouvent des solutions  pour permettre un engagement plus conséquent de nos Forces de défense et de sécurité.
Je voudrais également dire que le constat que nous avons fait depuis que nous avons enclenché ce combat contre les forces terroristes, c’est qu’un certain nombre de zones où l’armée était positionnée ont été délaissées. Ce qui fait que la pression est forte sur Djibo de tous les côtés. Et je pense qu’il y a nécessité pour que nous puissions nous organiser pour que ces postes soient repris, et que nous réinstallions l’armée pour pouvoir lui permettre de soulager et de lever un peu le verrou sur l’ensemble des troupes qui sont ici à Djibo, et qui assurent la sécurité de la ville.
Je voudrais également dire que toutes les forces de sécurité intérieure qui ont quitté Djibo, nous ferons en sorte qu’elles soient réinstallées. L’armée s’occupe de la défense des frontières et du territoire, mais également les Forces de défense et de sécurité, celles qui s’occupent de la sécurité intérieure, doivent être également à Djibo, pour assumer leur mission. Et là, j’ai pris l’engagement que c’est quelque chose que je règlerai, en tenant compte qu’il faut donner à chacun les moyens d’assumer la mission sur le terrain de façon efficace. Je pense que ça doit être pris en compte.
En tout cas, je voudrais dire que nous sommes dans une situation de guerre, et comme vous le savez, nous avons toujours des discussions qui sont très pertinentes, très vives sur les questions qui peuvent concerner l’action des Forces de défense et de sécurité sur le terrain. Je voudrais encore dire comme je l’ai dit la dernière fois, autant nous devons éviter les questions relatives à la stigmatisation, parce qu’on ne peut par définition dire qu’une communauté est globalement mauvaise, mais nous devons travailler à extirper le mauvais grain de ces communauté-là, pour éviter justement de gangrener l’ensemble de la communauté et les relations intercommunautaires entre les gens.
De même, je l’ai dit et je le répète, nous devons travailler également à ce qu’on évite le repli identitaire qui consiste à justifier les actions ignobles de ces personnes infiltrées dans les communautés, qui posent des actes ignobles vis-à-vis de nos concitoyens, vis-à-vis également des Forces de défense et de sécurité. Ce n’est que par ce travail fait des deux côtés que nous arriverons à renforcer véritablement les liens entre les communautés de façon générale dans la zone ici, parce que c’est une zone de guerre, mais également au Burkina Faso de façon générale. Et cela permettra de renforcer la confiance entre les Forces de défense et de sécurité et les populations pour lesquelles elles travaillent. Nous devons faire preuve de discernement, nous devons faire preuve d’investigation, de renseignement très approfondi pour permettre justement de pouvoir trier le bon grain de l’ivraie. Ce n’est pas toujours facile, on doit le reconnaitre, mais c’est un point sur lequel je voudrais en tout cas renforcer votre conviction pour dire que ce sont des questions sur lesquelles nous devons continuer à travailler pour le bien-être du Burkina Faso et notre chère patrie. (…) Je pense que s’il plait à Dieu, un jour nous aurons la paix et nous pourrons revivre dans des conditions qui sont véritablement acceptables pour tous, et qui nous permettent de développer notre pays. Notre mission, sécuriser, notre mission, permettre aux populations de regagner leurs sites, notre mission, permettre à l’administration de pouvoir regagner les sites qui sont désertés et ça, c’est une mission qui est noble et importante, qui nécessite que nous puissions mettre les moyens qui permettent que cette activité puisse se faire.
Je voudrais vous remercier, vous féliciter en mon nom propre et au nom du gouvernement et du peuple burkinabè, et vous encourager en disant que la victoire nous appartient et que je suis convaincu que le Burkina Faso sortira grandi et renforcé de cette situation.
Merci beaucoup et beaucoup de courage !"

Retranscription : Direction de la communication de la présidence du Faso.

Ce jour, au détachement militaire de Djibo, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a rencontré des hommes déterminés et prêts au sacrifice pour la patrie. Il a salué leur courage, leur engagement, leur esprit de discipline et de cohésion. Il a rappelé que leur sacrifice sur le terrain de la lutte contre le terrorisme nécessite l'accompagnement de tous. C’est en chef suprême des armées que le président du Faso, après un briefing avec le commandement militaire, et imprégné de la réalité géosécuritaire de la région, et des conditions d’opération des troupes, a traduit toute la solidarité de la Nation à ses fils engagés sur le terrain, au risque de leur vie, pour la défense de la démocratie et pour la défense de la Patrie.
« Il y a nécessité que nous puissions nous réorganiser pour que les postes abandonnés soient repris », a indiqué le président du Faso aux hommes. Roch Marc Christian Kaboré a pris l’engagement que les forces de sécurité intérieure feront leur retour à Djibo, pour assurer leur mission, avec les moyens nécessaires. Il a réitéré, face à la troupe, la nécessité de ne céder ni à la stigmatisation, ni au repli identitaire. « La victoire nous appartient et je suis convaincu que le Burkina Faso sortira grandi et renforcé de cette situation », conclura le chef suprême des armées.

Direction de la communication de la présidence du Faso

53 opérations de sécurisation de marché, 04 engins explosifs improvisés découverts et détruits, 11 opérations aériennes sont les chiffres de la semaine donnés par les Forces armées sur les opérations du 05 au 14 juin 2020.

Les forces de Armées Nationales poursuivent les opérations de sécurisation du territoire national à travers les activités menées au sein des Groupements de Force indique le point de situation hebdomadaire des opérations de sécurisation. Elles conduisent également des activités de soutien au développement au profil des structures de l’Etat, ainsi que des activités au profil des populations. Pour ce qui concerne le groupement de force du secteur Nord le vendredi 12 juin 2020 une  embuscade contre une unité du détachement de Sollé en mission de reconnaissance vers PETENAYE et comme bilan 07 terroristes neutralisés et du matériel récupéré. Le mercredi 11 juin 2020 une section du détachement de TINAKOFF a été prise à partie lors d’une mission reconnaissance, selon le point de situation hebdomadaire. A cette date une moto, des munitions du matériel électronique récupérés. Pour le mardi 10 juin 2020 attaque du détachement de Kelbo (province du Soum) par des individus armés vers 23h ce qui a permis neutraliser 12 terroristes, véhicule, armement et munitions ont été récupérés et entrainant ainsi la mort d’un soldat et 05 blessés. A la date du samedi 06 juin 2020 de retour d’une escorte de camions civils de ravitaillement, une section du détachement de Djibo a été victime d’une attaque à l’engin explosif improvisé dans les environs de MENTAO faisant suite à deux soldats ont été tués.

Toujours dans le point de situation hebdomadaire des opérations de sécurisation pour ce qui concerne le groupement de forces du secteur Ouest et Sud, le Jeudi 11 juin 2020 on peut souligner un appui aérien aux opérations de ratissage côté burkinabé suite à l’attaque de KAFOLO (République de Côte-d’Ivoire). Du 05 au 12 juin 2020 une sécurisation des travaux d’installation de la fibre optique dans le cadre du projet Backbone a été fait. Comme autres activités le point souligne la sécurisation de travaux de maintenance des réseaux électroniques, la Sécurisation de travaux d’enrôlement biométrique et enfin une aide à la réinstallation de personnes déplacées internes dans certaines localités.

Le Royaume du Maroc a acheminé lundi en milieu de journée, au Burkina Faso, un important lot de matériel, destiné à lutter contre la Covid-19, a constaté un journaliste de l’AIB.

Il s’agit de 500 mille masques non tissés, de 4 mille blouses, de 40 mille charlottes, de 60 mille visières standards, de 2 mille litres de gel hydro alcooliques, de 5 mille boites de chloroquines et de 1000 boites d’azithomycine, d’après l’ambassade du Maroc au Burkina Faso.

«Ce don vient témoigner une nouvelle fois, notre solidarité agissante et notre appui aux efforts qui sont déjà consentis par le gouvernement burkinabè pour lutter et minimiser l’effet de la Covid-19 sur les populations», a déclaré lundi l’ambassadeur du Maroc au Burkina Faso ,Youssef Saloui, sur le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou.

Le diplomate souhaite que tous les efforts consentis permettent d’éradiquer le fléau afin que les populations reprennent une vie normale.

«Nous sommes très heureux qu’il y ait cette réponse positive de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui témoigne une fois de plus, son attachement au Burkina Faso. […] Nous tenons donc à saluer ce geste hautement important à nos yeux», a réagi le ministre burkinabè en charge des Affaires étrangères Alpha Barry.

«On se réjoui davantage d’apprendre que le peuple marocain nous a donné ce qu’il a produit lui-même pour nous accompagner dans la lutte contre la pandémie Covid-19», a déclaré la ministre de la Santé Claudine Lougué née Sorgho.

 

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a animé une conférence de presse le  11 juin 2020 au siège du parti. Au cours de cette conférence le parti s’est prononcé entre autres sur les élections du 22 novembre 2020, les attaques terroristes et la révocation des trois agents du MINEFID.  

Le MPP à travers la voix de son président Simon Compaoré réaffirme son engagement au respect de l’agenda électoral national. Par conséquent, les élections doivent se dérouler à bonne date le 22 novembre prochain.

Selon son président, le gouvernement s’emploie à créer des conditions de sécurité maximale pour permettre aux burkinabè de pouvoir voter. Malgré l’insécurité et la COVID-19, le MPP soutient qu’il ne faut pas prendre le risque de plonger le pays dans un « vide juridique » en cas de report de celles-ci.

Abordant la question de l’insécurité, le parti au pouvoir note une recrudescence des attaques terroristes notamment à l’Est, au Sahel, au Centre-nord et à l’Ouest du pays.

Toutefois à en croire Simon Compaoré, des innovations en cours au niveau du dispositif national et du G5 Sahel avec l’appui des partenaires stratégiques concourent à sécuriser les zones dangereuses et à favoriser le retour des déplacés dans les zones de départ.

Concernant la révocation des trois travailleurs des impôts, le MPP estime que le gouvernement a pris la « bonne décision » et qu’il est dans son droit de sanctionner les « brebis galeuses ». 

 

 

 

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