ECOUTER EN DIRECT

Super User

Super User

L’actuel président du congrès pour la démocratie et le progrès a été élu face fau député Yahiya Zoungrana ce dimanche. Sa candidature devra être validée par Blaise Compaoré, président d’honneur du CDP.

Le collège de désignation du Congrès pour la Démocratie et le Progrès se réunira à partir de ce 09 mai pour désigner le candidat du parti en vue de l’élection présidentielle de novembre 2020. Le collège dispose de 72 heures pour désigner le candidat du parti selon  le vice-président et porte-parole du collège de désignation Aboubacar Emmanuel Savadogo.

 Ce 09 mai débutera la réunion du bureau du collège de proposition du candidat à la candidature de la présidentielle de novembre 2020. Le collège dispose de trois jours pour rendre  son verdict.

Les candidats en lice pour la candidature du parti à la présidence sont au nombre de trois à savoir Eddie KOMBOIGO, Yaya ZOUNGRANA et Mahamadi Lamine KOUANDA.

A l’issue de cette réunion des collèges le candidat retenu sera validé par le président d’honneur Blaise Compaoré.

La reprise des activités pédagogiques pour les classes d’examen (CM2, troisième et terminale), prévue pour le 11 mai est reportée au 01 juin 2020. Quant aux classes intermédiaires, leur rentrée prévue pour le 25 mai est repoussée à une date ultérieure. Annonce faite par le ministre de l’éducation nationale et de la promotion des langues nationales.

Ceci est une déclaration du candidat Lazarz Banssé, au poste du président de la fédération burkinabè de foot-ball

En ces moments où les acteurs du football s’activent pour le renouvellement des instances dirigeantes de notre football, j’ai une pensée révérente pour les personnes malades ou qui ont perdu la vie à cause du COVID-19.
Je souhaite un prompt rétablissement aux malades et que les âmes des défunts reposent en paix.
En cette période du jeûne musulman, je souhaite un bon ramadan à nos frères et sœurs musulmans.
Je remercie et exprime ma profonde gratitude et ma sincère reconnaissance à toutes celles et tous ceux qui ont œuvré à hisser notre football dans le concert des nations.
J’aime le football, ce jeu merveilleux qui passionne les foules et qui rassemble les personnes sans aucune distinction.
C’est pourquoi, j’ai décidé de me porter candidat à l’élection de la présidence de la Fédération Burkinabè de Football (FBF), répondant ainsi à l’appel insistant des amoureux du ballon rond qui, des quatre coins du Burkina, m’ont interpellé sur le devoir qui est désormais le mien.
Mon ambition est d’élargir les horizons de notre football et d’approfondir la qualité du jeu.
Mon engagement est fondé sur la grande expérience que j’ai du monde du football que j’ai accompagné des années durant en tant que Président de club, mais aussi en tant que personne ressource, mécène et conseiller du président Sita SANGARE.
Ce sont ces compétences que je souhaite aujourd’hui mettre à profit, pour contribuer à la transformation structurelle de notre sport-roi.
Et pour ce faire, mon action sera bâtie autour des acquis des années précédentes, qui en constitueront la clé de voûte car je serai le candidat de la continuité, mais aussi du renouveau. Je serai un candidat d’ouverture et de dialogue.
Ouverture car mes actions seront orientées vers les intérêts du football et de ses acteurs.
Dialogue car je ne ménagerai aucun moyen pour asseoir des rapports constants, confiants entre tous les acteurs du football.

Le programme qui est le mien s’inspirera des acquis des mandats passés et ambitionnera d’asseoir un football conquérant, générateur de plus-values et ouvert au monde.
Il embrassera les six aspects qui constituent les pierres angulaires du développement de la discipline dans un pays à savoir :
-  le renforcement des capacités des structures,
-  le développement des infrastructures,
-  l’accroissement  des capacités des acteurs,
-  la relève,
-  la production de la valeur ajoutée,
-  l’ouverture au monde.
Je proposerai dans les prochains jours un programme ambitieux, futuriste, visionnaire, et prospectif aux amoureux du ballon rond.  Ces actions seront conjuguées pour poursuivre la modernisation de notre football.
Je suis un amoureux du ballon rond, du beau jeu, j’aime le football.
J’invite les dirigeants des ligues, des districts, des clubs, des supporteurs, des journalistes sportifs, des mécènes et investisseurs nationaux et internationaux à se joindre à mon équipe, pour dessiner les esquisses d’un lendemain meilleur pour notre football et le porter encore plus haut dans l’élite africaine et mondiale.

J’ai besoin de votre soutien.
Ensemble, solidaires et unis.
Nous vaincrons.

Lazare BANSSE

La reprise des cours, le gouvernement conditionne le début des activités pédagogiques par la disponibilité des masques d’ici le 11 mai 2020. Des sanctions seront également infligées aux personnes ne respectant pas la mesure concernant   le port obligatoire de masque dès la semaine prochaine. Cela a été annoncé par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement Rémi fulgance DANDJOUNOU lors compte rendu du conseil des ministres tenu le mercredi 06 mai 2020.

Au niveau de l’enseignement primaire et secondaire, le ministre affirme que la rentrée sera effective à condition que tous les élèves aient des masques d’ici le 11 mai, au cas contraire le gouvernement sera obligé de décaler la date prévue.

«  nous avons prévu une rentrée le 11 et nous espérons effectivement que les masques mise à disposition permettront de le faire, si jamais d’ici le 11 les élevés n’aient toujours pas le nombre de masques prévus effectivement le gouvernement sera obligé de décaler quelques jours, mais il n’est pas question d’envoyer un seul élevé à l’école s’il n’a de masque » fait savoir Remis Fulgance DANDJINOU  .

Concernant la mesure sur le port obligatoire du masque, le porte-parole du gouvernement affirme que des contrôles seront effectués dès la semaine prochaine afin d’amener tout le monde à s’y conformer. « Des instructions ont été donnée de façon très ferme par le président du Faso pour que dès la semaine prochaine des contrôles soient mise en place par la sécurité et la défense nationale afin que tous les burkinabé se conforment au port obligatoire du masque»  souligne le ministre de la communication

 Pour ce qui concerne les mesures sociales annoncées par le gouvernement en vue d’aider les populations, Remis Fulgance DANDJINOU affirme que l’Etat maintient toujours ses engagements.

Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, condamne les violences qui auraient été commises ce 2 mai par les forces de sécurité contre des réfugiés maliens, dans le camp de Mentao, faisant 32 blessés parmi les réfugiés.

Le camp, qui abrite 6 500 réfugiés, est situé dans la région du Sahel, l’une des plus instables du Burkina Faso, à la frontière avec le Mali.

Selon les témoignages de réfugiés, les forces de sécurité sont entrées dans le camp, à la recherche d’individus armés impliqués dans une attaque contre des soldats, plus tôt dans la journée. Un soldat a été tué et un autre est porté disparu.

Les forces de sécurité ont pénétré dans le camp et procédé à une recherche porte-à-porte, et selon les témoignages, forçant les hommes et les garçons à sortir avant de les frapper à coups de matraque, ceinturon et corde. Les réfugiés se sont vus accusés de complicité à l’égard des assaillants non-identifiés et ordonner de quitter le camp dans les 72 heures, sous peine de mort.

« De tels actes de la part des forces de sécurité sont totalement inacceptables » a déclaré Millicent Mutuli, Directrice du Bureau régional du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. « Les réfugiés du camp de Mentao doivent être protégés » a-t-elle ajouté.

Le HCR a demandé l’ouverture urgente d’une enquête sur cet incident et fait part au Ministère des Affaires étrangères de ses sérieuses préoccupations quant à la sécurité des réfugiés.

Tous les réfugiés blessés reçoivent actuellement des soins au centre de santé de Djibo, la ville voisine du camp, dont quatre pour des fractures.

Le HCR réitère son appel au Gouvernement du Burkina Faso d’autoriser la relocalisation des refugies vivant dans le camp vers un endroit plus sûr, et offre son appui aux autorités.

Le HCR a été forcé d’évacuer son personnel de Mentao en novembre 2019 en raison de l’insécurité persistante. L’accès au camp est sporadique, alors que les conditions des réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, y sont désespérées, l’école, le centre de santé ainsi que le poste de sécurité ayant fermé.

 

samedi, 02 mai 2020 21:25

Burkina /Covid-19: 03 nouveaux cas

A la date du 01 mai 2020, la situation de la maladie à Coronavirus au Burkina Faso se présente comme suit :

– 122 échantillons analysés dont 60 cas suspects, 12 contacts et 50 contrôles ;
– 03 nouveaux cas confirmés dont 02 à Ouagadougou et 01 à Nouna ;
– 18 guérisons, portant à 535, le total des guérisons ;
– 00 décès, total des décès 44 ;
– 73 cas actifs.

Ainsi depuis le 09 mars 2020, 652 cas ont été confirmés dont 260 femmes et 392 hommes.

Le gouvernement remercie tous les acteurs pour leur engagement et leur détermination dans la lutte contre la maladie à Coronavirus.

Le gouvernement exhorte la population à la discipline et à la responsabilité pour rompre la chaine de transmission du Covid-19 et limiter la propagation de la maladie.

L’enseignant en droit public Pr Djibrina Ouédraogo s’est interrogé jeudi, sur le sort qui sera réservé au mandat du président Kaboré et sur la légitimité du gouvernement actuel, en cas de report du double scrutin du 22 novembre 2020, à cause du Covid-19.

«Si on est d’accord pour dire qu’on reporte les élections (…) quel est le sort du mandat du président du Faso ? (…) Est-ce qu’on considère que le mandat en cours, continue ou est-ce qu’on donne en quelque sorte, un lenga (bonus) au président du Faso ? (…) ou est-ce qu’on s’engage dans un autre mandat ?», s’est interrogé jeudi Pr Djibrina Ouédraogo.

L’enseignant-chercheur en droit public à l’Université Joseph Ki-Zerbo a immédiatement précisé, que «la Constitution n’a rien prévu» devant cette «question coriace».

Pr Djibrina Ouédraogo s’exprimait lors d’une rencontre organisée par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), avec pour thème : «Impact du Covid-19 sur le processus électoral (du 22 novembre 2020) : les scénarios possibles».

L’une des options relevées par le chercheur, est la révision de la Constitution pour prendre en compte, les réalités du moment.

Seulement, la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance interdit la révision de la Constitution et du Code électoral, à six mois d’un scrutin, a indiqué Monsieur Ouédraogo.

Toutefois, au cas où la révision sera actée, l’enseignant dit craindre l’ouverture de la boîte de Pandore.

«Dans cinq ans, un président qui ne veut pas quitter le pouvoir, met en place une situation de crise. Voilà on dit au nom de cette situation de crise, la Constitution a dit qu’on peut reporter les élections. Et vous savez qu’avec les politiciens, tout est possible», a-t-il expliqué.

Une autre solution est la mise en place d’une Transition.

Mais celui qui se définit comme «un mécanicien du droit», trouve que cela sera «inconstitutionnel, puisque la Constitution ne prévoit pas cette possibilité».

«Vouloir fabriquer une Transition» comme en 2015, reviendrait d’abord à modifier la Constitution avec en sus, les modalités d’organisation de cette Transition, a-t-il affirmé.

Selon Pr Djibrina Ouédraogo, «la balle sera surtout dans le camp du Conseil Constitutionnel. (Car) En tant qu’organe régulateur du fonctionnement des institutions, il est appelé justement à intervenir, lorsqu’il y a un vide juridique ou une situation chaotique».

En ce qui concerne la question de la légitimité du gouvernement en cas de report du double scrutin du 22 novembre 2020, M. Ouédraogo n’y voit pas de problème, car la Constitution en son article 81, autorise la prolongation du mandat des députés d’une année, en cas de situation de force majeure.

«Dans notre régime, le gouvernement doit être en quelque sorte, le reflet de la majorité au Parlement. Si on reporte les élections présidentielles, on choisit de maintenir la majorité parlementaire. Et cette majorité va continuer de travailler avec le gouvernement qui lui est adossé», s’est-il justifié.

De l’avis de l’enseignant, la formation d’un gouvernement d’union national ne rencontre aucun problème juridique, car il est dit dans la Constitution que le président du Faso choisit ses ministres sur proposition du Premier ministre.

En début de communication, le Professeur s’est appesanti sur les obstacles matériels et financiers qui menacent le respect du calendrier électoral.

D’après lui, l’arrêt de l’enrôlement entraînera certainement un retard et les mesures barrières ne permettront pas de réunir plus de 50 personnes lors des meetings.

Il a ajouté que le Burkina Faso qui consentit déjà d’énormes sacrifices, dans la lutte contre le terrorisme et le Covid-19, aura du mal à dégager encore 100 milliards de FCFA pour les élections.

En raison du Covid-19, les bailleurs de fond vivent présentement des récessions économiques et pourraient ne pas contribuer à la hauteur des attentes du Burkina Faso, a également avancé Pr Djibrina Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA

 

L’union pour le progrès et e changement, première force politique de l’opposition demande la démission du ministre de la santé. « La ministre de la santé, ses collègues et collaborateurs ayant manipulé les faits suite au décès de la députée, n’ont  aucune légitimité pour traiter des questions de santé des Burkinabè » a déclaré Adama Sosso, deuxième vice-président du parti. Selon le deuxième vice-président de l’UPC, le gouvernement à plusieurs fois menti au peuple concernant la crise sanitaire (…) la gestion de la Covid-19 par le gouvernement est « chaotique sinon catastrophique ».

Pour le parti de Zephirin Diabré, l’ensemble du gouvernement a failli à sa mission et au regard des faits, il  exige la démission  de la ministre de la santé, et des excuses officielles du gouvernement à la représentation nationale et à tout le peuple burkinabè.

Cette sortie du parti fait suite aux révélations de la presse sur le décès de la députée Rose Marie Compaoré, deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale. La ministre de la santé avait reconnu avoir menti devant les députés sur des faits ayant suivi le décès de la députée le 17 mars dernier. Son décès avait été présenté comme la première victime du coronavirus au Burkina Faso.

 

Le ministère de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire a mis en place un fonds pour secourir financièrement les ménages vulnérables. C’était au cours d’un point de presse, tenu ce 29 avril à Ouagadougou que ces mesures ont été déclinées.

Le département de la ministre Laurence Marshall Ilboudo a mis en place un système de fonds d’appuis aux ménages vulnérables. Ce fond est dénommé « Cash transfert ».

Les bénéficiaires de cette somme selon la ministre sont « les femmes vendeuses de légume et les femmes issues du secteur informel ».

Les bénéficiaires rentreront donc en possession de vingt mille francs (20.000) CFA par mois sur une période de trois mois. Vingt mille ménages sont concernés par cette action.

 L’opération débutera à partir du mois de mai et concerne pour l’instant les villes de Ouagadougou et de Bobo qui sont les plus touchées par la pandémie du COVID-19. En ce qui concerne Ouagadougou, douze milles personnes ont été retenues et huit milles à bobo.

« Nous avons la possibilité d’étendre ses crashs transferts sur les zones rurales à cinquante mille personnes » souligne toutefois Laurence Marshall Ilboudo.

Cette assistance s’inscrit dans le cadre des mesures sociales annoncées par le président du Faso dans la lutte contre le covid-19.

  Cheick Omar Ouedraogo (stagiaire)

      

Pulsar Communication SARL

Adresse:

Boulevard des Tansoaba Immeuble Nassa 01 B.P. 5976 - OUAGADOUGOU 01

Adresse email:

info@monpulsar.com