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Article 1: est interdit sur toute l’étendue du territoire national et ce jusqu’à  nouvel ordre, tout regroupement de plus de cinquante personnes en raison des risques de propagation du Covid-19.
Cette interdiction s’applique pour tout regroupement de moins de cinquante personnes dans les cas suivants :

– les manifestations soumises à une déclaration préalable obligatoire ;
– les processions sur la voie publique sous forme de marche, cortège ou défilés ;
– les rassemblements ou groupements dans les cinémas, salles de spectacle, stades, boîtes de nuits, bars, salles de jeux et salles de sport;
– les rassemblements ou regroupements dans les lieux de culte.

Article 2 : l’interdiction de rassemblement concerne également les restaurants, cafés, debits de boissons et autres lieux de collation qui demeurent fermés durant la période indiquée à l’article 1 ci-dessus.
Toutefois, les tenanciers de ces lieux sont autorisés à servir des boissons et ou les plats à emporter dans le respect strict des mesures sanitaires et d’hygiène prescrites par les textes en vigueur.

Article 3 : sont suspendues pour compter du 05 avril 2020 à zéro (00)heure et ce jusqu’à nouvel ordre, les opérations d’enrôlement biométrique et les opérations spéciales de delivrance de carte nationale d’identité.

Article4 : les cérémonies funèbres et funéraires devront se faire dans le strict respect des dispositions de l’alinéa 1 de l’article 1 du présent décret.
Toutefois les décès du Covid-19 seront traités conformément aux mesures sanitaires édictées par le ministère en charge de la santé.

Article5 : sont fermés les aéroports de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso aux vols commerciaux, à l’exception des vols intérieurs et militaires ainsi que des vols liés au fret et à l’humanitaire, à compter du 05 avril 2020 à zéro (00) heure,et ce jusqu’à nouvel ordre.

Article6 : sont fermées, les frontières terrestres et ferroviaires, à l’exception de l’humanitaire et du fret, à compter du 05 avril 2020 à zéro (00) heure, et ce jusqu’à nouvel Article4

Article7: sont confinées à leur domicile ou dans les centres de prise en charge sanitaire pour les cas nécessitant une hospitalisation, les personnes testées positives au Covid-19.

Est mise en quarantaine, pour une période de deux(02) semaines, toute personne ayant eu un contact physique avec un cas positif du Covid-19.

Article8: nonobstant les interdictions prévues par le présent décret, les chefs de circonscription administrative sont autorisés à décider, après avis de la hiérarchie, de mesures locales susceptibles de contribuer à la gestion de la présente pandémie notamment en ce qui concerne les fermetures et reouvertures des marchés et yaars.

Article 9 : sont punis d’une amende de cinq mille francs à douze mille francs et en cas de recidive d’une amende de vingt-cinq mille francs à cinquante mille francs, les contrevenants à l’article 1 du présent décret ainsi que l’article 7 relatif au confinement.
Sont punis d’une amende de cent mille francs à deux cent mille francs et en cas de recidive d’une amende de cinq cent mille francs les contrevenants aux articles 2 et 6 du présent décret.

Article 10 : le présent décret abroge l’arrêté n°2020-021/PM/CAB du 23 mars 2020 portant restriction temporaire de libertés au titre des mesures spéciales de réduction de la propagation du Covid-19.

Article 11: le ministre d’État, ministre de la défense nationale et des anciens combattants, le ministre d’État, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale, le ministre de la sécurité, le ministre de la santé et le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière sont chargés, chacun en ce qui concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au journal officiel du Faso.

Christophe Joseph Marie Dabiré

 

Le gouvernement burkinabè va ouvrir progressivement 150 boutiques témoins pour écouler à prix social, 25 mille tonnes de céréales au profit des populations dont la vulnérabilité a été exacerbée par le Coronavirus, a appris l’AIB vendredi.

Le ministère en charge de l’Agriculture a lancé officiellement hier jeudi, l’opération de vente des céréales à prix subventionné, aux personnes vulnérables, renseigne le journal en ligne Burkina 24.

La même source signale que 150 boutiques témoins seront fonctionnelles sur le territoire national et que vingt-cinq mille (25 000) tonnes de céréales seront vendues aux personnes vulnérables, à un prix subventionné de 6 000 francs CFA le sac de 50 kg.

Burkina24 précise également que cinq mille (5 000) tonnes de vivres seront mises à la disposition des personnes indigentes par le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), à un prix social de 5000 francs CFA le sac de 50 kg.

Ces actions du ministère en charge de l’Agriculture entre dans le cadre des mesures socio-économiques (394 milliards de FCFA), prises par le président du Faso Roch Kaboré, le 02 avril 2020 pour limiter les effets pervers du Coronavirus.

Le Burkina Faso comptabilise à la date du 09 avril, 273 personnes sous traitement contre 149 guérisons et 26 décès, soit un total de 448 cas confirmés depuis l’avènement de la pandémie, le 09 mars 2020.

 Agence d’Information du Burkina

 

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans un poste sur sa page Facebook, a salué mardi, la mémoire de Moustapha Laabli Thiombiano, PDG des radios Horizon FM, décédé, la veille à Ouagadougou, le qualifiant de «pionnier dans la promotion de radios privées».

Selon la direction de communication de la présidence du Faso qui a  relayé le poste, le chef de l’Etat burkinabè dit avoir appris «avec tristesse, la disparition de ce pionnier dans la promotion de radios privées au Burkina Faso et sur le continent».

Pour Roch Kaboré, cité par son service de communication, le disparu (Moustapha Thiombiano) est «un homme qui a marqué son temps dans la défense de la culture, le combat pour la liberté d’expression et de presse, et contribué à l’enracinement de la démocratie dans notre pays».

Décédé dans la soirée d’hier lundi à Ouagadougou, à l’âge de 71 ans, des suites de courte maladie, Moustapha Laabli Thiombiano est le fondateur du groupe de médias Horizon FM et de la télé privée TVZ Africa.

Artiste-compositeur-chanteur, il était aussi homme de culture, par ailleurs, fondateur et président d’honneur du concours de beauté miss Burkina.

Agence d’information du Burkina

 

Au cours de son discours, il a annoncé plusieurs mesures d'accompagnement pendant cette difficile période. Des mesures qui sont prévues d'avril à juin 2020. Parmi ces mesures on note celles  sociales. Au titre de ces dernières, il est prévu la prise en charge totale des factures d'eau de même que les factures d'électricité de 3 ampères. Celles de 5 et 10 ampères seront prises en charge à 50% ainsi qu'une réduction de 50% des kits solaires. Toujours parmi les mesures d'accompagnement le président du Faso a également prévu la réactivation des boutiques témoin de la SONAGESS  et la sécurisation des stocks de produits de grande consommation. Il a aussi prévu toujours dans les mesures sociales le contrôle des prix de ces produits sur toute l'étendue du territoire national.

Le Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP) s’inquiète des décès liés au coronavirus au Burkina Faso. Dans un communiqué l’ex parti au pouvoir dénonce le « laxisme », du gouvernement face à cette situation. 

Pour limiter la propagation de cette pandémie, le gouvernement burkinabè a entrepris des mesures. Cependant pour ce parti même si ces mesures sont à saluer elles ne sont pas accompagnées de dispositifs d’allègement des conditions de vie quotidienne des populations encore moins de mesure de relance de l’économie post crise sanitaire.

Le CDP préconise que le gouvernement adopte « un plan incisif » pour soutenir les agents de la santé, soulager et accompagner les populations et accompagner les investisseurs.

Ainsi l’ex parti au pouvoir recommande au gouvernement la création d’un fond d’indemnisation spéciale au profit du personnel de la santé affecté à la prise en charge des malades atteint du COVID-19.

Le CDP propose une production immédiate par les fabriques pharmaceutiques burkinabè et des pays associés de l’Apivirine et de la chloroquine en quantité suffisante pour le traitement et la constitution de stock de sécurité prudentiel et préventif en attendant la décision du comité scientifique en charge de leur approbation.

En ce qui concerne les commerçants des marchés et des yaars, le secteur informel et les petites et moyennes entreprises, le CDP exige entre autre du gouvernement :

  • La suspension de leurs impôts et taxes en raison des difficultés inhérents aux mesures du gouvernement et liées à la pratique de leurs activités ;
  • L’annulation de leurs frais de loyers durant la crise sanitaire ;
  • L’annulation de leurs frais d’électricité et d’eau pour la même période. Pour le CDP, cette mesure devrait s’appliquer à tous les ménages disposant des branchements électriques et de la desserte en eau potable pour la même durée de la crise sanitaire ;
  • Le dédommagement financier des vendeuses et vendeurs de marchandises périssables pour le préjudice subit des stocks périmés en raison de la fermeture des marchés et yaars.

Le parti de l’ex président Blaise Compaoré recommande aussi la protection sanitaire pour toutes les personnes privées de liberté. Pour limiter la propagation du coronavirus en milieu carcéral, le CDP souhaite que le gouvernement burkinabè à l’instar du Sénégal et du Niger mette en œuvre un programme de libération anticipé, provisoire ou définitive des détenus civils et militaires à faibles risques.

Pour terminer le Congrès pour la Démocratie et le Progrès invite les populations à toujours respecter les mesures gouvernementales, à intégrer et à adopter les gestes simples pour contrer la propagation du virus.

Le chef de file de l’opposition politique nigérienne, Hama Amadou, incarcéré à la prison civile de Filingué depuis novembre 2019 après son inculpation à un an de prison ferme dans l’affaire dite de supposition d’enfants, vient de bénéficier d’une remise gracieuse de peine dans le cadre des mesures sociales en lien avec la lutte contre le COVID 19.

Dans un message à la Nation prononcé le 27 mars dernier, a annoncé des mesures sociales dont la remise gracieuse de peines en faveur de 1540 détenus pour des raisons humanitaires et pour désengorger les maisons d’arrêt.

C’est en application de cette mesure, note-t-on, que la liste des détenus libérés a été rendue publique ce lundi 30 mars 2020 dans un communiqué lu à la Radio nationale, la Voix du Sahel. Et parmi les bénéficiaires de cette grâce figure le chef de file de l’opposition politique nigérienne, M. Hama Amadou.

Après s’être exilé en France, rappelle-t-on, l’opposant politique est revenu il y a quelques mois au Niger et a décidé de purger sa peine. Depuis, il a été placé en détention à la prison civile de Filingué, dans la région de Tillabéry.

La pandémie du Coronavirus frappe le Niger, avec à date 22 cas confirmés dont trois morts. Le gouvernement a adopté une batterie de mesures dont l’instauration de l’état d’urgence, le couvre feu à Niamey, le foyer principal de la maladie, la fermeture des frontières et allègement des horaires de travail dans les administrations.  Au titre des mesures économiques et sociales, les autorités ont annoncé d’allègement des taxes, l’appui aux groupes vulnérables, la prise en charge des malades.

 

Dans une déclaration L'UPC salue les mesures  prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation du coronavirus même si selon le parti les mesures ont été prises en retard et sans concertation des acteurs concernés. Dans sa note le parti  souligne que l'une des conséquences prévisibles reste la situation économique dramatique qui constitue une menace pour les entreprises et les salariés. Selon le parti la situation économique s'aggravera d'avantage. Toujours dans sa déclaration L'UPC invite le gouvernement face à ce ralentissement économique prévisible  à mettre en place un dispositif d'urgence et d'accompagnement des entreprises par la suspension et le report du paiement de certains impôts et taxes. De même que le report des paiements des factures d'eau et d'électricité pour une durée de 3 mois pour certaines entreprises.  Le parti de Zéphirin Dabré  demande la suspension de l'arrêté portant augmentation du prix des hydrocarbures. Il invite également le gouvernement à  prendre des mesures pour lutter contre l'inflation des prix de certains produits de grande consommation. Encore dans sa note l'UPC invite le gouvernement à organiser un plaidoyer bien argumenté et soutenable auprès des banques, établissements financiers, caisse populaire  et tout autre établissement de crédit le rééchelonnement des dettes   pour une durée de 6 mois. Il invite encore dans sa note le gouvernement à appliquer rigoureusement la réglementation en matière de droit du travail pour mieux protéger les travailleurs et réaffecter des crédits budgétaires non consommés dans un fond de soutien aux entreprises en difficultés. 

   A l'égard des chefs d'entreprises le parti les invite à ne pas paniquer et à prendre de bonnes décisions. Il les invite aussi à s'abstenir de vendre leurs actions dans les 3 mois et mettre à mal leurs relations financières. Le parti toujours dans sa note invite encore les chefs d'entreprise à identifier et réduire les dépenses non essentielles et  à créer ou renforcer des cadres de concertation avec les partenaires sociaux et privilégier si possible le télétravail. Pour terminer L'UPC demande au gouvernement MPP de reprendre langues avec les partenaires sociaux dans les plus brefs délais tout en réunissant les acteurs du monde économique à travers leurs structures représentatives pour rechercher les solutions consensuelles.

 

Ceci est une déclaration du congrès pour la démocratie et le progrès sur la situation de l’épidémie de coronavirus au Burkina Faso.

 

Le COVID 19  fait de plus en plus de victimes au Burkina, portant le nombre de cas testé positif à 180 dont 9 décès avec 12 guérisons au soir du 27 mars 2020. Le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, est intervenu le 20 mars concernant cette pandémie donnant espoir aux populations du Burkina Faso.

Mais hélas ! Les jours passent, le COVID 19 gagne du terrain sur notre territoire, faisant plus de victimes, sans que les populations ne soient pour autant situées face à cette pandémie.

Les dispositifs mis en place par le gouvernement restent insuffisants par rapport à la réalité et aux besoins du terrain. Un seul centre d’analyse pour tout le Burkina Faso est inadmissible de nos jours. Il est urgent de multiplier les centres d’analyses pour les tests à grande échelle. Ce qui permettra d’une part de détecter rapidement les porteurs du virus pour protéger les populations et d’autre  part accélérer leur prise en charge pour une guérison rapide. Combiens sont des contaminés des couches populaires qui ne savent pas leur pathologie pour défaut de centres de dépistages et  d’analyses ?

Les cas connus de contamination proviennent de l’aristocratie du pouvoir MPP, non pas parce que cette classe est la plus touchée, mais parce qu’elle est privilégiée en termes de santé.

Le Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP) salut et encourage les professionnels de la santé, les forces de défenses et de sécurité, ainsi que les brigades des sapeurs-pompiers qui ne ménagent aucun effort pour soulager les populations du Burkina Faso.

Le CDP condamne avec fermeté la politique inadaptée du gouvernement face à cette pandémie. Notre parti souhaite que le gouvernement prenne en compte les besoins du personnel de santé et des forces de défenses et de sécurités afin que les populations du Burkina Faso bénéficient des prises en charges nécessaires face à cette pandémie.

Ces besoins sont de doter le personnel sanitaire d’assez de combinaisons, de masques et de gants, les permettant de s’approcher des malades, de les prendre en charge sans pour autant être des vecteurs de contamination pour eux-mêmes, pour leurs familles et pour la population toute entière et permettre ainsi de stopper la propagation du covid19. Le nombre de respirateurs doit être conséquent et que les grands centres de santé en soient dotés pour lutter efficacement contre la maladie. Ménager avec respect l’enlèvement des corps, le conditionnement et la sépulture.

Une fois de plus, le pouvoir du MPP et de ses alliés est mis en difficultés face à un mal qui attaque les populations du Burkina Faso.  Des mesures ont été prises à des niveaux de responsabilités sans aucune élégance respectueuse de la hiérarchie des normes de droit de notre pays. Le CDP espère que des mesures seront prises pour accompagner les entreprises privées, du secteur informel et des populations issues des couches défavorisées. En tout état de cause, le CDP invite les populations aux respects stricts des mesures gouvernementales et à adopter les gestes barrières pour contrer la propagation du virus.

 

 

 

Démocratie-Progrès-Justice

Le chef de l’opposition malienne Soumaïla Cissé, en campagne électorale pour les législatives de dimanche dans le centre du pays, est porté disparu, annonce mercredi soir son parti l’Union pour la République et la démocratie (URD).

Candidat aux élections législatives de ce dimanche 29 mars au Mali pour le compte de son parti l’Union pour la République et la démocratie (URD), Soumaïla Cissé était en campagne électorale, non loin de son fief de Niafunké, lorsqu’il a disparu. Depuis, plus rien.

« Il devait se rendre avec sa délégation dans la commune de Koumaïra, explique maître Demba Traore, membre de l’URD, qui dirige la cellule de crise du parti installée à Bamako. Depuis 16h jusqu’à l’heure où je vous parle, on n’a pas encore reçu de nouvelles ni de lui ni de sa délégation. Et le plus inquiétant est qu’ils sont injoignables. Nous avons été alertés par nos militants et responsables de Koumaïra où il était attendu ».

Soumaïla Cissé s’est-il égaré ? A-t-il été enlevé ? Rien de précis pour le moment

Mesures prises par le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA) pour endiguer les conséquences économiques de  la maladie à coronavirus

(COVID-19)

Dans le cadre de la survenance de l’épidemie de la maladie à coronavirus (COVID-19) dans notre pays, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA) tient à rassurer le monde des affaires et l’ensemble des populations que le Gouvernement, conscient de l’éventualité de la survenance des effets économiques néfastes de cette épidémie, a pris des mesures de sauvegarde.

En effet, sous l’égide du Ministère en charge du Commerce et en collaboration avec les Ministères en charge des finances et de la santé, des structures d’appui au secteur privé et des organisations faitières, un rapport d’évaluation des impacts de la pandémie sur quelques pans de l’économie nationale a été produit. Ce rapport a servi de base pour la mise en place d’un plan d’actions d’urgence visant à apporter des réponses à court, moyen et long termes aux conséquences de la crise, sous l’égide de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre.

Dans le cadre de la mise en œuvre dudit plan d’actions, les mesures déjà prises concernent :

  • La sécurisation de l’approvisionnement du pays : pour résoudre la problématique globale de sécurisation de l’approvisionnement du pays dans le contexte actuel de l’épidémie de la maladie à  coronavirus (Covid-19), le Ministère en charge du commerce, après concertation avec les acteurs de la chaine d’approvisionnement, a pris toutes les mesures d’allègement pour faciliter les importations des produits de grande consommation et des produits pharmaceutiques tout en veillant au respect des normes en matière de qualité.
  • La sécurisation des stocks des produits de grande consommation : pour garantir la disponibilité des stocks des produits de première nécessité sur le marché, des actions de contrôle en vue de lutter contre le stockage clandestin ont été intensifiées. Aussi, un dispositif d’évaluation régulière du niveau des stocks  a été mis en place afin de déterminer périodiquement la durée de couverture des besoins alimentaires des populations par ces stocks et ce en vue de prendre des mesures anticipatives le cas échéant.
  • La maitrise de la fluctuation des prix des produits de grande consommation : pour contenir la fluctuation des prix des produits de grande consommation, des mesures drastiques ont été prises pour renforcer le contrôle économique sur l’ensemble du territoire. Pour le  cas spécifique des gels ou solutions hydroalcooliques destinés à l’hygiène corporelle et des masques de protection respiratoire dont les prix ont connu une hausse vertigineuse, le Ministère en charge du commerce a pris un nouvel arrêté portant modification de l’arrêté n°2018-0222 du 22 janvier 2018 fixant la liste des produits, biens et services soumis à la règlementation des prix. Cet arrêté prend en compte les deux (02) catégories de biens ci-dessus cités et permettra aux corps de contrôle de disposer d’un cadre règlementaire approprié pour agir.
  • La mise en place d’un dispositif de soutien aux initiatives endogènes de production des désinfectants sanitaires tels que les solutions hyrdoalcooliques. Une PME locale bénéficie déjà de ce soutien.

Le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat voudrait une fois de plus rassurer les populations que toutes les réponses utiles seront progressivement mises en œuvre.

 

 Harouna KABORE

Officier de l’Ordre de l’Etalon

Pulsar Communication SARL

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