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Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, s’est adressé à la nation ce 20 mars 2020, sur la situation sanitaire que traverse le pays. Plusieurs mesures ont été prises.

« La pandémie du coronavirus est une réalité qui doit nous interpeller et nous préoccuper tous » a indiqué le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré dans son discours adressé aux burkinabé. Selon lui, au regard du mode de contamination du virus et des capacités de nos structures de santé, nous devons tout mettre en œuvre et adopter les bonnes pratiques, pour interrompre la chaine de transmission communautaire du COVID-19. « Personne n’est à l’abri de ce virus » a-t-il dit. Pour lui, en l’absence de vaccin et de traitement validé, le seul antidote demeure donc la prévention individuelle et collective. Ainsi, après de larges consultations, il a décidé de prendre certaines mesures ; sur le plan des libertés, l’interdiction de tout regroupement de plus de 50 personnes ; les mesures de restrictions concernant les débits de boissons, les salles de cinéma, de jeux et de spectacles, les marchés et yaars, les restaurants, seront prises par les autorités compétentes ; l’instauration d’un couvre-feu de 19h00 à 05h00 du matin, sur toute l’étendue du territoire, pour compter du 21mars 2020 à minuit. Sur le plan des transports, la fermeture des aéroports de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso, aux vols commerciaux, pour une durée de deux semaines, renouvelable, à compter du 21 mars 2020 à minuit, à l’exception du fret. Sur le plan politique, la suspension immédiate des opérations d’enrôlement biométrique ; la suspension immédiate des opérations spéciales de délivrance de cartes nationales d’identité burkinabè. « Il va sans dire, que toutes les mesures prises feront l’objet d’une évaluation périodique, pour les ajuster constamment à l’évolution de la pandémie » a souligné le président. Le président du Faso a également dénoncé celles et ceux qui, à travers les réseaux sociaux, entretiennent la désinformation et sèment la panique tout en ajoutant qu’il faut prendre cette pandémie au sérieux. Selon lui, le Gouvernement a adopté un plan de riposte autour duquel s’organise la mobilisation des acteurs et des partenaires techniques et financiers. Au nombre des mesures pratiques recommandées par les spécialistes et le personnel de santé, il a insisté sur la nécessité pour tous : de ne pas se serrer les mains ; de ne pas s’embrasser ; de se laver régulièrement les mains au savon ; d’observer la mesure de distance d’un mètre au moins ; d’éviter les regroupements ; de limiter nos déplacements et sorties ; de porter des cache-nez ; d’alerter les services de veille en cas de suspicion. Le numéro vert et gratuit dédié est le 3535. Il a exprimé sa compassion et sa solidarité à toutes les familles éprouvées par le COVID-19. A toutes les personnes placées en confinement, ou en traitement, souhaité des lendemains meilleurs et un prompt rétablissement. « Le Gouvernement pour sa part, assure la prise en charge gratuite des malades et continuera à garantir l’approvisionnement de notre pays en produits de première nécessité, tout en veillant au contrôle des prix » a-t-il affirmé. Pour conclure, il a indiqué que le Gouvernement restera attentif aux mesures à prendre pour soutenir la relance des activités économiques au sortir de cette crise.

Le président du Faso a annoncé de nouvelles mesures pour faire face à la propagation du coronavirus au Burkina Faso

« Chers Compatriotes
Habitants du pays des Hommes intègres
Le Burkina Faso, à l’instar de nombreux pays dans le monde, est touché par la pandémie du coronavirus, le COVID-19.

Depuis la confirmation des premiers cas dans notre pays, le 9 mars dernier, à ce jour, une quarantaine de personnes sont contaminées, et nous avons enregistré le premier décès, dans la nuit du 17 au 18 mars.

Je salue le professionnalisme des personnels de santé qui, au péril de leur vie, sont restés mobilisés depuis la découverte des premiers cas suspects, et leur adresse tous mes encouragements.

La pandémie du coronavirus est une réalité qui doit nous interpeller et nous préoccuper tous.

Comme si la situation sécuritaire n’était pas suffisante, le COVID-19 vient en rajouter à nos difficultés, nous rappelant l’urgence de changer impérativement nos comportements individuels et collectifs.

Je tiens à saluer et à remercier les responsables religieux et coutumiers pour leur adhésion et leur accompagnement dans la sensibilisation des populations, à travers les mesures fortes qu’ils ont prises, consacrant des restrictions apportées à la pratique de leurs cultes.

Au regard du mode de contamination du virus et des capacités de nos structures de santé, nous devons tout mettre en œuvre et adopter les bonnes pratiques, pour interrompre la chaine de transmission communautaire du COVID-19.

Personne n’est à l’abri de ce virus. En l’absence de vaccin et de traitement validé, le seul antidote demeure donc la prévention individuelle et collective.

Ainsi, après de larges consultations, j’ai décidé de prendre les mesures suivantes :

1. Sur le plan des libertés :

l’interdiction de tout regroupement de plus de 50 personnes ;
les mesures de restrictions concernant les débits de boissons, les salles de cinéma, de jeux et de spectacles, les marchés et yaars, les restaurants, seront prises par les autorités compétentes ;
L’instauration d’un couvre-feu de 19h00 à 5h00 du matin, sur toute l’étendue du territoire, pour compter du 21 mars 2020 à minuit.

2. Sur le plan des transports :
la fermeture des aéroports de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, aux vols commerciaux, pour une durée de deux semaines, renouvelable, à compter du 21 mars 2020 à minuit, excepté pour les vols intérieurs et militaires et le fret;
la fermeture des frontières terrestres et ferroviaires, pour une durée de deux semaines, renouvelable, à compter du 21 mars 2020 à minuit, à l’exception du fret ;
3. Sur le plan politique :
la suspension immédiate des opérations d’enrôlement biométrique ;
La suspension immédiate des opérations spéciales de délivrance de cartes nationales d’identité burkinabè.
L’application des mesures d’hygiène dans tous les lieux publics et privés, doit être stricte.
Il va sans dire, que toutes les mesures prises feront l’objet d’une évaluation périodique, pour les ajuster constamment à l’évolution de la pandémie.
Nous devons améliorer et renforcer les actions de communication, pour un changement de comportement. 

C’est le lieu pour moi de dénoncer celles et ceux qui, à travers les réseaux sociaux, entretiennent la désinformation et sèment la panique. Il nous faut prendre cette pandémie au sérieux.

Chers compatriotes
Amis résidant au Burkina Faso

Le Gouvernement a adopté un plan de riposte autour duquel s’organise la mobilisation des acteurs et des partenaires techniques et financiers.
Au nombre des mesures pratiques recommandées par les spécialistes et le personnel de santé, je voudrais insister sur la nécessité pour tous :
- de ne pas se serrer les mains ;
- de ne pas s’embrasser ;
- de se laver régulièrement les mains au savon ;
- d’observer la mesure de distance d’un mètre au moins ;
- d’éviter les regroupements;
- de limiter nos déplacements et sorties;
- de porter des cache-nez ;
- d’alerter les services de veille en cas de suspicion.
Le numéro vert et gratuit dédié est le 3535.
Je suis conscient des contraintes imposées par ces mesures, mais il nous faut nous y soumettre avec tout le sens des responsabilités, car il y va de la survie de nos populations.

Je sais pouvoir compter sur la discipline et l’engagement de tout un chacun pour une réponse à la hauteur des défis que pose cette maladie au Burkina Faso et au reste du monde.

Chers compatriotes

Le coronavirus est venu comme pour nous rappeler que la maladie reste l’ennemi numéro 1 de tout être vivant. La taille du défi individuel et collectif que nous devons relever pour vaincre cette pandémie, m’oblige à interpeller tous les habitants du Burkina Faso sans exclusive sur l’urgence qu’il y’a à s’attaquer au péril, par une mobilisation exceptionnelle et patriotique de chaque instant.

J’ai invité le Haut Conseil national de la recherche scientifique à activer sa commission Santé et bien-être, et j’ai bon espoir que nos chercheurs et nos laboratoires nationaux sauront relever le défi de la prise en charge des personnes contaminées. Du reste, j’ai décidé de la mise en place d’un Conseil scientifique auprès du Président du Faso, pour suivre et orienter les mesures à prendre contre la pandémie.

La lutte contre le COVID-19 doit être une priorité.

J’ai l’intime conviction que nous aimons tous notre chère patrie, le Burkina Faso. C’est pourquoi, dans ces moments difficiles que nous traversons, nous devons savoir qu’en plus de la lutte contre le terrorisme, nous devons nous mobiliser contre le coronavirus, en nous conformant strictement aux consignes et aux mesures édictées.
L’avenir de notre Nation est à ce prix.

J’exprime ma compassion et ma solidarité à toutes les familles éprouvées par le COVID-19.

A toutes les personnes placées en confinement, ou en traitement, je souhaite des lendemains meilleurs et un prompt rétablissement.

Le Gouvernement pour sa part, assure la prise en charge gratuite des malades et continuera à garantir l’approvisionnement de notre pays en produits de première nécessité, tout en veillant au contrôle des prix. De même, il restera attentif aux mesures à prendre pour soutenir la relance des activités économiques au sortir de cette crise.

Dans la solidarité et l’union, relevons le défi du COVID-19.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso ! »

« Le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo informe qu’il a été testé positif au corona virus (covid19) » écrit dans un communiqué, la direction de la communication et de la presse ministérielle.
Par conséquent, poursuit le communiqué, «  il invite tous ses collaborateurs ainsi que toutes les personnes ayant été en contact avec lui, de bien vouloir se signaler auprès des services compétents en appelant au 35 35 ». le ministre d’état Siméon Sawadogo,  invite l’ensemble de ses collaborateurs à ne pas céder à la panique et à se conformer au strict respect des consignes édictées en la matière par les autorités sanitaires.

 

Ceci est la déclaration du président du parti le Faso Autrement.

« Depuis janvier 2016, date de prise du pouvoir de Roch Marc Christian KABORE et du régime du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), l’insécurité, de par le fait du terrorisme et de l’extrême violence, a gagné incontestablement du terrain au Burkina Faso, et malgré la volonté et les efforts des gouvernants du moment, le constat cruel est que la situation n’a cessé de se dégrader, comme le montre l’évolution du nombre d’attaques terroristes qui est passé d’environ 40 en 2017,  à environ 350 en 2018 et  à plus de 1.000 en 2019.

Il est clair que le Burkina Faso est donc engagé de pleins pieds dans une longue guerre avec une issue incertaine et dont l’impact est aujourd’hui de plus en plus insupportable pour l’ensemble de la population.

Aujourd’hui, les conséquences évidentes de ces attaques et de cette insécurité croissante sont, entre autres, que :

  • Le Burkina Faso perd graduellement le contrôle de certaines parties du territoire national si bien qu’aujourd’hui, parler de souveraineté sur les 274.200 kms carrés du territoire national relève du leurre et du mensonge ;
  • La pression, exercée par les assaillants terroristes et grands bandits sur de nombreuses localités de notre pays, a entrainé depuis janvier 2016, la mort de près d’un millier de personnes, l’enregistrement de près d’un million de personnes déplacées internes, et de plus de deux millions de personnes en situation d’urgence humanitaire ;
  • L’économie de notre pays est dans un marasme provoqué par l’insécurité et l’instabilité, qui ont entrainé la fuite des investisseurs et des capitaux tant nationaux qu’étrangers, et les conséquences sont un accroissement incontestable de la pauvreté et du chômage. Le Burkina Faso d’aujourd’hui est réellement une poudrière dont l’explosion peut conduire au chaos et   à l’irréparable. 

 

 

 

  • L’avenir du pays est compromis avec la fermeture de près de 3.000 écoles entrainant un arrêt de travail de plus de 10.000 enseignants.

 

  • Pour tout dire, le Burkina Faso est en sursis dans son existence même et la descente aux enfers se poursuit inexorablement comme l’illustrent, si besoin en était encore, les récents massacres de dix éléments de nos braves Forces de Sécurité, le 29 février 2020 à Sebha dans la province du Yagha, et de 43 civils, le 8 mars 2020, dans la commune de Barga, province du Yatenga. Et le drame est qu’aucune perspective de redressement de la dynamique actuelle n’est perceptible à l’horizon.

 

Il va sans dire que les défis auxquels le Burkina Faso et l’ensemble des pays du Sahel font face demeurent les conflits locaux, le grand banditisme, la criminalité transnationale, l’extrémisme violent, le terrorisme, et la gouvernance de la sécurité. Et clairement, le combat pour relever ces défis difficiles ne saurait concerner les pays pris individuellement, mais doit être global et concerté.

De l’analyse de la situation que nous vivons, il apparait clairement que le gouvernement de SEM Roch Marc Christian KABORE a opté, en tout cas pour l’instant, pour la stratégie du « tout-militaire » pour faire cette guerre asymétrique contre l’hydre du terrorisme et de l’extrémisme violent. En effet, la politique du gouvernement burkinabè pour combattre le phénomène de l’insécurité est bâtie, notamment, sur la programmation militaire, le programme d’urgence pour le Sahel, la révision du code pénal, l’état d’urgence décrété dans certaines localités et le recrutement des volontaires pour la défense de la patrie.

Cette politique ne prospère pas et il est établi que le Président KABORE a failli au serment qu’il a prêté, à son investiture le 29 décembre 2015, de défendre l’intégrité du territoire national et de protéger les personnes et leurs biens. Par conséquent, il lui appartient de tirer les conséquences qui s’imposent ou aux institutions habilitées d’engager la procédure qui sied en pareille circonstance.

 

 

 

Malgré la quantité énorme des investissements humains et matériels engagés dans cette guerre de longue haleine, les résultats obtenus sont loin des attentes. Et l’on peut même se convaincre aisément du déphasage, si ce n’est du décalage avec la réalité du terrain, où l’on tente d’apporter une réponse totalement militaire à un phénomène reconnu largement politique.

Malheureusement, le temps presse et il est plus qu’urgent d’explorer d’autres voies plus efficaces pour trouver la solution idoine à cette guerre atroce que nous subissons injustement.

Si l’on applique le principe sacro-saint selon lequel, la force ne peut pas être une solution ou une réponse définitive à une situation de crise, il est facile d’accepter d’essayer la voie diplomatique, et celle de la discussion pour la recherche de la solution dans toutes les situations de crises qui commencent toujours par des actions militaires.  D’ailleurs, l’expérience dans la gestion des crises et des conflits dans le monde démontre que : c’est toujours autour de la table et par le dialogue que le règlement final se fait. 

C’est certainement dans cette perspective, que le Mali, pays voisin du Burkina Faso, dans cette même situation de guerre depuis huit (8) ans, dont le gouvernement s’était jusque-là officiellement opposé au dialogue avec les groupes armés terroristes, s’est résolu à changer son fusil d’épaule, avec l’annonce faite par le Président Ibrahim Boubacar KEITA, de dialoguer avec les chefs djihadistes, Amadou KOUFA, chef de la Katiba Macina et Lyad Ag GHALI, chef du Groupe pour le Soutien à l’Islam et aux Musulmans  (GSIM) , au cours de son entretien avec RFI et France 24, le 10 février 2020, en marge du 33ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, tenu à Addis Abeba, en Ethiopie.

Tout comme au Mali, au Burkina Faso, cette option du dialogue au-delà de tout orgueil personnel, de tout populisme et de toute démagogie s’inscrit dans le cadre du dialogue national inclusif en vue d’aboutir à la réconciliation nationale, qui doit être inclusive, ouverte et sincère. C’est un impératif catégorique.

 

 

 

 

Notre pays dispose des capacités et des compétences humaines requises pour réussir une telle démarche eu égard à l’expérience qu’il a accumulée dans les nombreuses médiations. L’objectif de cette démarche est d’épargner avant tout des vies humaines, et de créer un environnement favorable de stabilité, de sécurité et de confiance, pour la reconstruction de l’économie pour un développement durable assis sur le vivre ensemble et la cohésion sociale, et pour tout dire, faire du Burkina Faso, un havre de paix et de bonheur comme jadis.

Nous lançons donc un appel patriotique au Président KABORE pour qu’il change, immédiatement, de stratégie en emboîtant le pas du Président malien, Ibrahim Boubacar KEITA, dans le combat contre le terrorisme en explorant d’autres voies que celles empruntées aujourd’hui, à savoir celle du « tout militaire » qui coûte extrêmement cher matériellement et humainement. Ce faisant, la voie diplomatique et de la négociation, que nous proposons, sera un complément naturel à l’option du « tout-militaire ».

Le peuple burkinabè a toujours des aspirations qui demandent à être satisfaites.  Travaillons tous ensemble dans cette dynamique pour restaurer véritablement la paix, la stabilité, la sécurité, la confiance, le vivre ensemble et la cohésion sociale. Et nous avons les Hommes, les Femmes et les Moyens pour le faire.

« Rien n’arrête une idée arrivée à son heure »

 

      Dr Ablassé OUEDRAOGO

Commandeur de l’Ordre National

Eddie Komboïgo, président du CDP a déposé sa candidature pour les primaires au siège du parti. Le Congrès pour le Démocratie et le Progrès, choisira le 21 mars prochain son candidat pour la présidentielle de novembre prochain. Il a expliqué à la presse les raisons qui ont motivé cette candidature. « Trois raisons fondamentales motivent ma décision. Premièrement, je me suis apprêté, motivé et enthousiasmé pour conduire notre parti à la victoire des élections présidentielles et législatives en 2020. Deuxièmement, notre pays se trouve dans une situation catastrophique au plan sécuritaire, humanitaire et économique. Pire le spectre d’une grave crise intercommunautaire se profile à l’horizon avec les récents massacres dans le nord, si rien n’est fait pour endiguer rapidement cette menace à l’unité nationale. La responsabilité du pouvoir actuel est engagée dans le pourrissement du climat social. Troisièmement, le régime du MPP et ses alliés sont en panne d’idées. Le pouvoir est sclérosé et n’est plus en mesure d’apporter le moindre changement dans ce pays. C’est pourquoi le Burkina Faso a besoin de sang nouveau et d’une vision nouvelle pour conduire son destin. Je suis prêt à le faire. Je sais que j’ai la confiance de notre parti, le CDP. Je sais que j’ai la bénédiction du président Blaise Compaoré et le soutien de tous ceux qui, depuis ses origines, ont contribué à la grandeur du CDP »

Il lance un appel à tous les militants de son parti à soutenir sa candidature  car il estime que l’heure a sonné et que le temps du changement est là.

La cité de Komsilga habitera la 5ème édition de la foire internationale agro sylvopastorale de Komsilga, qui se tiendra du 28 au 31 mai 2020. Cela a été annoncé lors d’une conférence de presse, le mardi 10 mars 2020 à Komsilga.

La foire internationale agrosylvopastorale de Komsilga est une initiative paysanne de la société civile portée par l’association pour le Développement du monde rural depuis une dizaine d’année. La foire de Komsilga va célébrer sa 5ème édition du 28 au 31 mai prochain. Selon le président du comité d’organisation du FIKOM 2020, Jean Victor Ouédraogo, la présente édition se tient dans un contexte sécuritaire très difficile ce qui justifie le choix du thème « améliorer la résilience des producteurs face aux phénomènes d’insécurité et de conflits fonciers ». Les activités phares de cette rencontre selon ses propos sont, les expositions ventes des produits agrosylvopastoraux, les expositions de produits artisanaux et d’équipements du monde rural, l’exposition des activités des projets et programmes de développement rural et les conférences publiques. La 5ème édition sera marquée par l’organisation des trophées FIKOM 2020, une cérémonie de récompense des acteurs du monde rural. « Cette nuit de l’excellence vise à célébrer le mérite dans les domaines de la production, la de la transformation, de la commercialisation des produits agrosylvopastoraux mais aussi les actions de renforcement des capacités initiées par les autres acteurs du monde rural » a expliqué le président du comité d’organisation. « Aussi des distinctions seront attribuées aux meilleures productions de chaque domaine » a-t-il précisé.

Pour le parti de l’ex président Blaise Compaoré, le massacre des populations doit cesser sans condition. C’est pourquoi il invite le gouvernement à prendre des dispositions pour protéger les populations véritablement. Le CDP attend impatiemment le résultat de l’enquête instruite par le procureur, afin que les auteurs de ces massacres soient démasqués et punis conformément à la loi peut-on lire dans ce document.

L’ADF-RDA, a aussi dans un communiqué condamné ce massacre. Pour ce parti, cet acte interpelle tous et en premier le Chef de l’État qui a prêté serment de protéger et de défendre le Burkina Faso et ses habitants. L’ADF-RDA, rappelle au gouvernement, son devoir de vérité à l’endroit des Burkinabè. Pour lui,  rien ne saurait justifier la cacophonie communicationnelle consécutive à l’annonce de ce massacre, donnant lieu à deux versions concernant les auteurs de ce massacre.

Dans un autre communiqué, la Délégation de l'Union européenne et les Chefs de Mission des Etats Membres de l'UE représentés au Burkina Faso déplorent et condamnent également ces tueries. Ils témoignent leur plus totale solidarité à l'ensemble de la population burkinabè. Ils encouragent les autorités à faire la lumière sur ces attaques et à poursuivre en justice les responsables de ces actes

Un deuil national de 48h allant du mardi 10 mars à 00h au mercredi 11 mars 2020 à 24h est observé sur l’ensemble du territoire national en mémoire des victimes de l’attaque perpétrée par des individus armés non identifiés des villages  situés dans le département de Barga, province du Yatenga, le dimanche 08 mars 2020.

Durant cette période, les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l’étranger. Les réjouissances populaires et les manifestations à caractère récréatif sont interdites”

 

Fin du suspense. « Tout au long de ma carrière, j'ai toujours accordé une importance particulière au respect de mes engagements. En conséquence, j'ai décidé de ne pas être candidat en 2020. » C'est sous les applaudissements nourris des députés et sénateurs exceptionnellement réunis dans le grand amphithéâtre de la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro ce jeudi 5 mars que le chef de l'État ivoirien a terminé son discours à la Nation. Alassane Ouattara ne sera donc pas candidat à succession lors de la prochaine présidentielle d'octobre 2020. Depuis de longs mois, le chef de l'État ivoirien âgé de 78 ans, élu en 2010, puis réélu en 2015, laissait planer le doute sur une possible candidature à un troisième mandat. La Constitution ivoirienne n'autorise que deux mandats, mais Alassane Ouattara estimait avoir le droit de se représenter en raison du changement de Constitution en 2016, ce que conteste l'opposition. « Cette décision est conforme à ce que j'ai toujours dit, à savoir qu'il faut laisser la place à une jeune génération, en qui nous devons faire confiance, les jeunes Ivoiriens honnêtes, compétents, expérimentés, qui ont appris à nos côtés comme nous l'avons fait auprès du Père de la Nation Félix Houphouët-Boigny », a dit Alassane Ouattara, économiste, ancien directeur général adjoint du FMI et dernier Premier ministre d'Houphouët-Boigny (1990-1993). « Cela a été un honneur de servir mon pays », a ajouté Ouattara, visiblement ému. « Prési ! Prési ! Merci ! Merci ! », ont scandé de jeunes élèves et étudiants invités au Congrès.

DECLARATION DE L’ALLIANCE DES PARTIS ET FORMATIONS POLITIQUES DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE- APMP -

 

Peuple du Burkina Faso,

 

Depuis l’accession à la magistrature suprême de Son Excellence Roch Marc Christian KABORE, le dialogue avec les partenaires sociaux constitue la cheville ouvrière de l’apaisement du climat social pour la mise en œuvre réussie du programme pour lequel la majorité des Burkinabé lui a accordé sa confiance. C’est ainsi que dans le cadre de la recherche d’une justice sociale et d’une équité dans le traitement de tous les Burkinabé, le gouvernement depuis 2016, est en concertation avec les organisations syndicales et corporatistes sur plusieurs points dont les revendications salariales sectorielles, la remise à plat des rémunérations des agents du secteur public et la question relative à l’application de l’Impôt Unique sur les Traitements et Salaires (IUTS) sur les primes et indemnités des agents publics de l’Etat.

Malgré le contexte socioéconomique et financier difficile, le gouvernement a répondu favorablement à plusieurs revendications des organisations syndicales et corporatistes parmi lesquelles :

  • la liquidation et le paiement des incidences financières de la loi 081 relative à la fonction publique adoptée et votée en 2015 ;
  • la revalorisation de la rémunération des personnels de la justice, des personnels de l’éducation, des personnels des forces de défense et de sécurité, etc. ;
  • l’octroi de primes de motivation et de rendement pour certaines catégories d’agents publics ;
  • l’octroi d’indemnités de plusieurs natures, etc.

Mais force est de constater que depuis le début de cette année 2020 et plus précisément depuis le conseil des ministres du 19 février 2020 où le décret consacrant l’élargissement effectif de l’IUTS sur les primes et indemnités des agents de la fonction publique a été pris et son application pour fin février 2020, une tension sociopolitique est perceptible sur l’échiquier politique national, susceptible de mettre à mal la bonne marche de l’administration publique et de compromettre davantage la paix et la cohésion sociale.

 

L’Alliance des Partis et formations politiques de la Majorité Présidentielle (APMP), constate avec beaucoup de regret et de désolation, que le dialogue entre le gouvernement et les organisations syndicales semble être rompu sur les multiples questions dont l’application de l’IUTS et semble se déporter dans les rues des différentes villes du pays par des perturbations dans la livraison de services publics aux populations et d’autres manifestations suscitées par des organisations syndicales.

Face à cette situation, et afin de permettre une meilleure compréhension des choses par les travailleurs du secteur public, l’APMP voudrait apporter son analyse sur trois aspects de la question de l’IUTS : l’historique de l’institution de l’IUTS en Haute Volta, aujourd’hui Burkina Faso, l’équité fiscale et le devoir patriotique.

 

  • De l’historique de l’institution de l’IUTS en Haute Volta, aujourd’hui Burkina Faso :

Suite au soulèvement populaire des Voltaïques du 03 janvier 1966qui a donné suite à un pouvoir qui devrait faire face à une crise financière très aiguë et un bouillonnement social permanent, seul un sursaut patriotique national du peuple dans son ensemble, devait en être l’ultime solution.

C’est fort de cela que le Général Marc Garango a été appelé au ministère des finances, d’où il trouva « la potion magique » parmi plusieurs réformes notamment l’institution de l’IUTS en 1970.

Les braves travailleurs du public comme du privé acceptèrent alors de consentir à ce sacrifice en payant cet impôt sur leur salaire de base pour sauver la Nation. Cet impôt sera par la suite étendu aux primes et indemnités des travailleurs dans le secteur privé en 1978. 

Aussi, l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, la résistance héroïque à la tentative de coup d’Etat de septembre 2015 ont fini de prouver une fois de plus la vaillance du peuple Burkinabè et son sens du devoir face aux grandes décisions de l’histoire. C’est pourquoi, la fronde sociale qui s’est installée immédiatement après l’accession au pouvoir du Président Roch Marc Christian Kabore, a été perçue comme l’expression d’une injustice sociale et un besoin de rétablir l’équité entre les filles et fils du pays, de combattre les inégalités en procédant à une juste répartition des fruits de la croissance. Toute chose qui justifie que malgré l’état peu reluisant de la situation économique nationale  trouvée à sa prise de fonction, il a tenu à respecter les engagements pris par ses prédécesseurs vis-à-vis des partenaires sociaux et a œuvré au travers des différentes négociations syndicales à relever les traitements salariaux pour la quasi-totalité des fonctionnaires de façon substantielle.

Cependant l’arbre ne doit pas cacher la forêt. La menace terroriste, à laquelle le pays fait face depuis le 15 janvier 2016, avec pour risque l’occupation de son territoire et la désarticulation de son administration, a contribué à creuser et augmenter davantage les charges de l’Etat. Cela appelle plus que jamais à un sursaut patriotique national d’où l’appel du Chef de l’Etat à l’engagement citoyen par le volontariat, avec pour corollaire des efforts de guerre de toute nature et de toutes parts.

Compte tenu de tout ce qui précède et dans le souci de l’égalité de tous les Burkinabé, consacrée par notre loi fondamentale dans son article1er: « Tous les Burkinabé naissent libres et égaux en droits... Les discriminations de toutes sortes, notamment celles fondées sur la race, l’ethnie, la région, la couleur, le sexe, la langue, la religion, la caste, les opinions politiques, la fortune et la naissance, sont prohibées », et de pouvoir disposer de ressources conséquentes pour faire face aux multiples défis et menaces qui se présentent, le gouvernement a initié plusieurs réformes et a entrepris également des échanges avec les partenaires sociaux pour l’élargissement de l’IUTS aux primes et indemnités des fonctionnaires, comme il en est au privé, tout en proposant des mécanismes de progressivité et de souplesse.

Malgré tout cela, il en souviendra au peuple que certains syndicats en 2019 quitteront même la table de négociation conduite par le Premier Ministre.

Cela explique à souhait l’appel à la va-t’en guerre de ces syndicats après l’application de cet élargissement de l’IUTS en fin février 2020. 

Si l’APMP convient avec un des leaders syndicaux que « que seuls les fils maudits ne peuvent conserver les acquis des pères », elle constate paradoxalement l’attitude des mêmes leaders et de certains fonctionnaires qui, en refusant le moindre sacrifice, se réfugient dans un égoïsme destructeur et aux antipodes des valeurs de bravoure de nos ancêtres pendant que la Nation subit de graves menaces, avec une crise humanitaire accrue par le mouvement des populations.

 

  • De la question de l’équité fiscale dans l’application de l’IUTS sur les primes et indemnités des agents publics de l’Etat :

Comme décrit ci-dessus, le secteur privé s’acquittait de cet impôt depuis 1978, ce qui lui permet d’apporter de nos jours une contribution globale au titre de l’IUTS de plus de 78 milliards au budget de l’Etat (année 2018) contre environ 23 milliards pour le secteur public. Il est donc incongru d’imaginer que des bénéficiaires des efforts d’autres contribuables burkinabé, opposent un refus catégorique à la contribution de l’effort de sortie de crise de la Nation et appellent même à la suppression de cette contribution au niveau du secteur privé qui est déjà salvatrice pour le pays.

Mais que dire de l’impact direct de cette nouvelle ponction sur les fonctionnaires ?

Il nous revient qu’environ 94% des fonctionnaires verraient leur impôt augmenter de 0F à 10 000FCFA et seulement 6% connaitront une hausse de leurs impôts de 10 001F à 50 000FCFA, du fait de la progressivité et de l’assouplissement voulus par le Chef de l’Etat, alors même que le niveau actuel des primes et indemnités atteint pour certaines catégories 600 000FCFA par mois.

Pour ce faire, chaque agent public contribue à la hauteur du niveau de ses primes et indemnités. Ainsi, plus les primes et indemnités sont élevées, plus est élevé le montant prélevé sans pour autant dépasser 50 000FCFA.

En outre, l’élargissement de l’IUTS aux primes et indemnités des agents de la fonction publique de l’Etat vient ainsi corriger une injustice entre travailleurs du public et du privé et ce, conformément à l’article 1 de notre loi fondamentale.

L’APMP voudrait aussi rappeler à souhait que cette nouvelle disposition a été consacrée par une loi votée à l’Assemblée nationale sans opposition. S’acquitter de cet impôt relève donc du strict respect de notre constitution qui stipule en son article 17 que : « le devoir de s’acquitter de ses obligations fiscales conformément à la loi, s’impose à chacun ». 

 

  • Du devoir patriotique dans l’application de l’IUTS dans ce contexte de contribution aux crises sécuritaire et humanitaire :

L’application de cet impôt sonne comme un appel au patriotisme pour venir au secours de la Nation. Aussi, au regard de l’impact direct sur notre économie et pendant que certains s’enrôlent au prix de leur vie pour défendre la Nation sur le théâtre des opérations, les autres ont le devoir d’apporter de leurs ressources pour accompagner cet élan.

 

Peuple du Burkina Faso,

Face à cette situation, l’APMP, soucieuse d’un climat social apaisé et d’un environnement de travail propice aux actions de développement, en appelle au devoir de patriotisme de chacun pour répondre à l’appel de la Patrie.

A tous les agents publics de l’Etat, l’APMP, en appelle à la retenue et à un dialogue constructif exempt de préalable assourdissant afin de préserver la paix et la cohésion nationale. Elle les appelle par conséquent à abandonner toutes formes de manifestations préjudiciables, en particulier les débrayages sauvages et autres mouvements d’humeur non conformes à la légalité et qui sont de nature à perturber ou à paralyser les services publics à un moment où la nation toute entière porte un regard anxieux sur le front sécuritaire.

A l’endroit du Gouvernement, l’APMP l’encourage inlassablement :

- à poursuivre sa politique de concertation et de dialogue avec les partenaires sociaux et l’exhorte davantage à une meilleure communication en matière de redevabilité vis-à-vis du Peuple ;

- à continuer ses réformes tendant à une plus grande maitrise des charges de l’Etat et à accentuer la lutte contre l’impunité et la corruption tant au niveau central que déconcentré ;

- à renforcer ses efforts d’accompagnement de nos Forces de Défenses et de Sécurité (FDS), et dans l’assistance aux multiples déplacés du fait des attaques terroristes de tous genres.

L’APMP, tout en réaffirmant son soutien au Président du Faso et à son gouvernement, appelle l’ensemble des Burkinabé à s’inscrire dans la dynamique de l’apaisement du climat sociopolitique et d’une trêve sociale, gage de stabilité et de développement économique et social, pour le grand bonheur des populations burkinabé.

Vive le Peuple Burkinabé et que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Ouagadougou, le 03 mars 2020

 

Pour l’APMP,

       Le Coordonnateur

 

Clément P. SAWADOGO

Pulsar Communication SARL

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