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Plus de 30 Burkinabè ont été arrêtés en République de Guinée pour « des activités liées à la société QNET pour certains et « atteinte à la sécurité de l’Etat » pour d’autres », selon le ministre burkinabè en charge de la diaspora qui a fait une communication orale en Conseil des ministres ce mercredi 6 novembre 2019.

Le ministre des Burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrébéogo a informé en Conseil des ministres « de l’arrestation de 31 jeunes Burkinabè en République de Guinée », a affirmé le porte-parole du gouvernement, Rémis Dandjinou, face à la presse. 

Selon le ministre Dandjinou, « certains ont été libérés, à ce jour, et le gouvernement qui suit de près cette situation met tout en œuvre pour la libération des autres dans les meilleures conditions ».

Le Conseil des ministres burkinabè remercie les autorités de Guinée pour leur coopération et félicite l’ambassadeur du Burkina à Bamako ainsi que les délégués CSBE (Conseil supérieur des Burkinabè de l’extérieur) à Conakry et à Kankan pour leur mobilisation et leur implication très forte dans le suivi de ce dossier.  

Des délégations des pays membres du G5 Sahel se sont réunies ce mardi 5 novembre 2019 à Ouagadougou, dans le cadre de la 6e session ordinaire du Conseil des ministres, en vue « d’examiner l’état d’avancement des différents domaines de développement et de sécurité couverts » par l’institution.

La présente rencontre du G5 Sahel, permettra aux participants de « formuler des orientations nécessaires pour une meilleure appropriation des différents dossiers », selon le président du Conseil des ministres du G5 Sahel, Lassané Kaboré pour qui il est urgent « de travailler en synergie, à la fois sur le terrain mais également dans la mobilisation des ressources », pour faire face aux attaques armées.

Des propos qu’épouse le secrétaire permanent du G5 Sahel, Maman Sambo Sidikou, qui a insisté sur cette urgence à agir dans l’espace qui est visé par des attaques armées.

Il a soutenu que les pays membres du G5 Sahel se sont lancé dans une action concertée et coordonnée pour le développement afin de permettre de répondre aux causes structurelles du « terrorisme ».

La ministre française des Armées, Florence Parly qui a été reçue à Kosyam, ce lundi 4 novembre 2019, a annoncé, à sa sortie d’audience, le lancement d’une opération conjointe de lutte contre le terrorisme, qui se mènera dans la zone qui regroupe les frontières Mali-Burkina-Niger.

Après une séance de travail avec le président du Faso, Roch Kaboré, la ministre française des Armées, qui s’est adressée à la presse, a indiqué qu’ « au-delà des évènements tragiques qui ont marqué l’actualité ces derniers jours », il a été noté des « progrès qui ont été réalisés dans la lutte contre le terrorisme, (…) qui sont le fait de la collaboration », qu’elle qualifie de « très efficace ».

C’est au vu de cette collaboration qui se passe de façon « très efficace », que l’opération conjointe appelée « Bourgou 4 » a été lancée et sera conduite par « la force Barkhane avec la contribution de deux compagnies burkinabè », selon Mme Parly.

« Cette collaboration se traduit parfois aussi par des pertes. Nous avons déploré le samedi dernier la perte d’un militaire français. Néanmoins, le combat continue, il doit continuer car c’est un combat de longue haleine que nous devons mener ensemble contre le terrorisme », a-t-elle signifié.

La force du G5 Sahel a été également au centre des échanges. Là également il a été noté qu’il y a eu des progrès qui ont été enregistrés, notamment sous la présidence de Roche Kaboré. Et, selon la ministre française, cela se matérialise par la reprise des opérations ces derniers mois. Elle a aussi fait cas d’une importante opération qui a été menée en octobre, au Nord du Niger, qui a permis de saisir des armements.

« Sur le front des opérations militaires, les choses avancent, même si la menace est également très présente et très vigoureuse » a-t-elle conclu.

Le député Daouda Simboro du groupe parlementaire Renouveau démocratique (RD) a démissionné ce mardi 5 novembre 2019, de l’Assemblée nationale burkinabè, après avoir siégé pendant quatre ans, pour « honorer un engagement ». 

Elu sous la bannière de l'UPC (Union pour le progrès et changement), Daouda Simboro avait par la suite, avec des camarades, quitté le groupe parlementaire UPC car ils ne s’y retrouvaient plus et ont créé le groupe UPC/RD avant de retenir la dénomination RD, après des tractations judiciaires.

« En m’en allant de cette auguste assemblée, je suis plongé dans une grande inquiétude en rapport avec la situation sécuritaire de l’ensemble du Pays et en particulier de ma province la Kossi », affirme-t-il espérant qu’un travail sera fait « pour un retour rapide et urgent de la sécurité, de la paix, de la réconciliation nationale et d’un meilleur vivre ensemble ».

Le ministre burkinabè de la Défense nationale et des Anciens combattants, Moumina Cheriff Sy a lancé, ce vendredi 1er novembre 2019, lors du 59e anniversaire des Forces armées nationales, un appel à « resserrer (les) rangs » pour la lutte contre le « terrorisme ».

« (…) Au lieu de nous apitoyer sur notre sort, comme nos ennemis veulent qu’on le fasse, nous devons plutôt resserrer nos rangs, raffermir la cohésion qui doit toujours prévaloir entre notre Armée et notre peuple, nous armer de courage, d’audace et d’anticipation », a lancé le ministre Sy à l’endroit des soldats.

Pour lui, « malgré (les) meurtrissures, deuils et douleurs », « le découragement n’a pas sa place dans le cœur des soldats burkinabè ». « Les fondateurs de notre armée ne nous ont jamais appris à courber l’échine devant l’adversité », a-t-il soutenu.

« Gloire, honneur et victoire » à l’armée et au peuple

Le président du Faso, Roch Kaboré, dit reconnaitre « l’engagement et le dévouement » des forces de défense et de sécurité dans le combat contre le « terrorisme » « qui est un combat difficile, un combat nouveau qui ne répond pas aux normes classiques de la guerre ». C’est pourquoi, une cinquantaine de personnes ont été décorées à l’occasion du 59e anniversaire des forces armées nationale.

« C’est un combat pour lequel nos adversaires de tous ordres tentent de démoraliser, de créer une panique en notre sein. Nous l’avons dit, le Burkina Faso restera débout, hier avec nos ancêtres comme aujourd’hui avec nous. Nous maintiendrons coûte que coûte, vaille que vaille l’intégrité de notre territoire et j’en suis convaincu que unis et solidaire nous pourrons remporter cette victoire », a poursuivi M. Kaboré qui a souhaité « Gloire, honneur et victoire » à l’armée et au peuple.

Le chef de l’Etat a réaffirmé à l’attention des forces de défense et de sécurité et des forces armées nationale en particulier que le gouvernement prendra toutes les dispositions pour non seulement les soutenir mais également faire en sorte que le moral des troupes soit au diapason du combat qu’ils mènent sur le terrain.

 

Le président du Faso Roch marc Christian Kaboré a rendu hommage aux martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, ce jeudi 31 octobre 2019, en déposant une gerbe de fleurs au monument des héros nationaux à Ouagadougou.

« L’insurrection populaire est une étape importante dans la vie de la nation, dans ce sens que ça a scellé la victoire du peuple contre la position définitive que certains voulaient injustement garder au niveau de la présidence », a affirmé le président Kaboré souhaitant qu’on ait « une mémoire pieuse pour tous ceux qui sont tombés pour cette victoire ».

  1. Kaboré qui s’est prosterné devant le monument des martyrs, à ce cinquième anniversaire de la commémoration de l’insurrection, a appelé les Burkinabè à l’union et à la solidarité, comme cela a été de par le passé, pour faire face notamment, aux attaques armées dont le pays en est victime depuis quelques années maintenant.

« Nous devons rester débout. Nous ne devons pas céder malgré les difficultés que nous rencontrons. Je suis certain qu’ensemble comme de par le passé les Burkinabè feront honneur à leur pays et que nous pourrions vivre dans une certaine paix, dans une certaine sérénité qui nous permet d’assurer la cohésion sociale de notre pays », a-t-il déclaré.

Quant au président de l’Union des familles de victimes de l’insurrection populaire, P K Victor Pouahoulabou, qui réclament le jugement des dossiers pendants à la justice, a invité le chef de l’État Roch Kaboré à prendre ses responsabilités pour faciliter le dénouement de ces dossiers. 

« Nous ne voulons plus revenir ici l’année prochaine sans que tous les dossiers ne soient liquidés y compris le dossier de Thomas Sankara et Norbert Zongo. Si la justice ne bouge pas, nous allons bouger nous-mêmes parce que ça été une révolution pour pouvoir libérer le peuple », a indiqué M. Pouahoulabou.

Près de 1 455 établissements scolaires sont restés fermés dans plusieurs localités du Burkina Faso, au mois d’octobre 2019, à cause de l’insécurité, a appris l’AIB mercredi.

«D’une dizaine d’écoles primaires fermées en 2017 dans la province du Soum au Sahel, la situation s’est dégradée et s’est étendue progressivement (à d’autres régions, ndlr) pour atteindre en octobre 2019, près de 1455 établissements du préscolaire, post-primaire et du secondaire», a indiqué le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN) Stanislas Ouaro.

  1. Ouaro a précisé que 202 595 élèves et 6 276 enseignants des régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord, du Centre-Est, de l’Est, du Nord et du Sahel sont touchés par cette fermeture.

62 écoles sont occupées par des déplacés internes, a-t-il ajouté.

Le ministre cité mercredi par le quotidien public Sidwaya, s’exprimait le 28 octobre 2019, lors du 2e conseil de cabinet élargi du MENAPLN.

La fermeture des établissements fait suite à l’escalade des attaques terroristes au Burkina Faso depuis janvier 2016.

Néanmoins, le gouvernement burkinabè a réussi l’organisation d’examens spéciaux pour des élèves impactés par la fermeture.

«1670 élèves ont pris part aux examens spéciaux du 03 au 16 septembre dans les régions du sahel, de l’Est, du Nord, et du Centre-Nord» pour un coût de 503 millions de FCFA, a soutenu Stanislas Ouaro.

Agence d’Information du Burkina

 

Le Vice-président chargé des questions politiques de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), Adama Sosso qui accuse certains camarades de « trahir la lutte et les idéaux de l’Insurrection » populaire des 30 et 31 octobre 2019, estime, dans une déclaration ce mercredi 30 octobre, que le Burkina, cinq an après le soulèvement populaire, « a urgemment besoin de réconciliation, pour sortir du cercle vicieux de la vengeance, de la division et de la violence ».

« La commémoration de l’An V de l’Insurrection a lieu dans un contexte très difficile pour notre pays, au triple plan sécuritaire, socio-économique et politique. Nos camarades insurgés qui étaient avec nous sur les barricades, et qui entonnaient le slogan « plus rien ne sera comme avant », ont trahi la lutte et les idéaux de l’Insurrection. En matière de pillage des ressources publics, de favoritisme, d’impunité, d’arrogance et de mal-gouvernance, ils battent le record historique », soutient M. Sosso.

Mais selon lui, cela ne devrait pas faire regretter l’insurrection. « Il faut regretter plutôt que ces camarades du MPP et alliés n’aient pas tiré leçon de l’Insurrection à laquelle ils ont participé, et qu’ils aient transformé le Burkina en « Burkinistan » ».

Pour l’UPC le pays doit aller « urgemment » vers la réconciliation, « pour sortir du cercle vicieux de la vengeance, de la division et de la violence ». Adama Sosso a par ailleurs interpellé « la Justice burkinabè et le pouvoir en place sur l’impérieuse nécessité de rendre justice aux camarades tombés sur le champ d’honneur ».

Le camp de Mahamadi Kouanda qui était face à la presse ce samedi 26 octobre 2019, à Ouagadougou, a exprimé sa volonté de se « conformer » aux recommandations de l’ex-président Blaise Compaoré, fondateur du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès), notamment, le retrait des plaintes en justice.

Le dimanche 20 septembre 2019, Mahamadi Kouanda et ses camarades se sont entretenus téléphoniquement avec l’ex-président Compaoré, ce qui les a « réconforté ».Kouanda a informé que des dispositions nécessaires ont été prise le lendemain 21 octobre, pour le retrait des plaintes en justice.

Si les conférenciers se sont engagés de se « conformer aux volontés » de Blaise Compaoré, ils n’ont pas manqué de dénoncer des « violations flagrantes des textes du parti, la liquidation programmée du parti par la diabolisation de certains cadres du parti dans leur province, la déstabilisation du parti dans certaines localités ».

« Nous sommes organisés pour nous opposer à la mal gouvernance de notre parti et nous restons déterminés contre tous ceux qui ont pour ambition de liquider le CDP », a dit Mahamadi Kouanda exprimant sa « reconnaissant au Fondateur d’avoir repris (en) main (leur) formation politique ». « Nous espérons fortement que les consultations qu’il prévoit, nous permettront de reconstruire la cohésion et l’unité indispensables à notre engagement pour les échéances électorales de 2020 », a-t-il poursuivi.

Pour l’élection présidentielle de 2020, le camp Kouanda a soutenu qu’il n’est ni pour Eddie Kombiogo ni pour Cadré Désiré Ouédraogo.

A la suite des mésententes au sein de l’ex-parti au pouvoir, des membres ont traduit la direction du parti devant la justice. Par la suite, des certains plaignants ont été sanctionné et d’autres éjectés du parti, après un congrès de cette formation politique.

Dans une correspondance adressée aux membres sanctionnés du CDP, après des rencontres avec les différentes parties, le président Compaoré a demandé à ceux-ci de procéder au retrait de leurs plaintes et à travailler pour le bien être du parti qui a dirigé le Burkina pendant plus d’une vingtaine d’années.

 

Des membres du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès), sanctionnés lors du dernier congrès de cet ex-parti au pouvoir au Burkina, qui étaient face à la presse ce lundi 21 octobre 2019, se sont engagés à retirer leur plainte pendante en justice, comme l’a recommandé l’ex-président Blaise Compaoré, fondateur de cette formation politique.

L’ex-formation politique au pouvoir, le CDP, traverse une crise au point où des membres ont traduit la direction du parti devant la justice. Ainsi s’ensuit des sanctions prises en congrès du parti contre ces membres, Léonce Koné, Boureima Badini, Yaya Zoungrana et Mahamadi Kouanda.

En conférence de presse, conduite par Léonce Koné, des sanctionnés ont affirmé qu’ils retireront leur plainte et s’engagent à respecter les recommandations de leur président d’honneur Blaise Compaoré.

« D’ores et déjà, ceux de nos camarades qui avaient introduit des recours auprès de la justice pour des griefs liés à la gouvernance du CDP, ont invité leurs avocats à arrêter ces procédures », selon Léonce Koné.

Dans une correspondance adressée aux membres sanctionnés du CDP, après des rencontres avec les différentes parties, le président Compaoré a demandé à ceux-ci de procéder au retrait de leur plainte et à travailler pour le bien être du parti qui a dirigé le Burkina pendant plus d’une vingtaine d’années.

Une correspondance qui est vue par le député Yaya Zoungrana, comme un objectif pour Blaise Compaoré, de rassembler et d’unir les militants du parti en vue des élections à venir.

« Nous sommes prêts à engager un dialogue constructif au sein de la direction du CDP, dans un climat de respect mutuel, en ayant en vue l'intérêt supérieur du parti », a fait savoir M. Koné. Mais ils ont réaffirmé leur soutien à la candidature de l’ex-Premier ministre Kadré Désiré Ouédraogo. 

Par ailleurs, Léonce Koné a informé la presse, du dépôt d’une lettre de réintégration des instances du parti par Boureima Badini qui avait rendu sa démission le 23 septembre 2019.

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