ECOUTER EN DIRECT

Super User

Super User

Dix-sept personnes, dont un militaire, ont été tuées lors d’un samedi meurtrier dans le nord du Burkina Faso, en proie à des attaques jihadistes récurrentes.

 Samedi matin, une vingtaine d’hommes venus à bord de motos avaient attaqué le village de Komsilga, dans la commune de Zimtanga (province du Bam), tuant neuf personnes parmi les habitants, selon des sources sécuritaires. Ils avaient également incendié des boutiques et des deux roues.

Puis, “dans la soirée, aux environs de 18h00, des individus armés ont attaqué le village de Déneon, dans la (même) commune de Zimtanga. Sept personnes ont été tuées”, a déclaré à l’AFP une source sécuritaire.

Samedi également, “un groupe de militaires a subi une attaque à Déou (province du Soum). Un élément (militaire) a été tué au cours des échanges de tirs”, a indiqué une autre source sécuritaire. “Les dispositifs sécuritaires ont été renforcés et des renforts déployés pour des ratissages dans ces zones”, a assuré la même source. 

Afp

Le président sénégalais, Macky Sall, a accordé une "remise totale des peines" à Khalifa Sall, qui était en détention depuis mars 2017 et condamné en août 2018 à cinq ans d'emprisonnent.

La présidence sénégalaise a publié un décret accordant la liberté à l'ex-maire de Dakar et à deux de ses collaborateurs, Mbaye Touré et Yaya Bodian, qui étaient emprisonnés en même temps que lui.

Khalifa Sall était condamné à cinq ans d'emprisonnement et au paiement d'une amende de cinq millions de francs CFA.

Il est reconnu coupable de "faux et usage de faux en écriture de commerce, faux et usage de faux dans des documents administratifs et escroquerie portant sur des deniers publics".

Khalifa Sall, 63 ans, élu maire de Dakar en 2009 et réélu en 2014, est un dissident du Parti socialiste et de la majorité qui fait élire et réélire Macky Sall en 2012 et 2019.

En août 2018, un décret du chef de l'Etat avait mis fin à ses fonctions de maire de Dakar. Cette décision avait été prise au lendemain de la confirmation de la peine de Khalifa Sall par la cour d'appel de Dakar.

Révoqué de ses fonctions de maire, il avait été remplacé par une de ses proches, Sowam Wardini, élue par les conseillers municipaux.

BbcAfrique.com

L’ancien président français, Jacques Chirac «a toujours manifesté un attachement particulier à la relation entre la France et l’Afrique», a déclaré l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade, quelques instants après l’annonce du décès de l’ancien président Français.

Selon le diplomate français, cet attachement entre Chirac et l’Afrique «n’était pas un attachement typique, lié aux questions de développement, mais un attachement plus profond que cela».

Luc Hallade qui s’exprimait dans les colonnes du journal en ligne Lefaso.net, estime que «le président Chirac a été un homme qui, au-delà de sa stature politique, savait avoir son carnet secret en quelque sorte, un homme qui s’intéressait à la culture».

Il a expliqué que «c’est lui (Jacques Chirac) qui a été à l’origine du musée Quai Branly, musée des arts premiers».

«C’est quelqu’un qui savait écouter et être proche des gens, être direct et ne pas se laisser fermer par le protocole», fait remarquer M. Hallade.

L’ambassadeur de France au Burkina Faso confie au confrère Lefaso.net que Jacques Chirac a été «quelqu’un qui a voulu parler aux gens, et c’est pourquoi il a eu cette aura, cette réputation et cette affection vis-à-vis des populations africaines».

L’ancien président Jacques Chirac, de son nom complet Jacques René Chirac,  est décédé ce jeudi matin à l’âge de 86 ans, ont annoncé plusieurs médias de l’hexagone.

Il  a été président de la République durant 12 années (1995-2012). Figure emblématique de la droite française, il a successivement été membre de l’UDR (1971-1976), du RPR qu’il a créé (1976-2002) et de l’UMP (2002-2007).

Il a terminé sa carrière politique au Conseil Constitutionnel, un organe où sont admis les anciens chefs de l’État français. Chirac avait cessé d’y siéger depuis le 9 décembre 2010.

La dernière visite de Jacques Chirac au Burkina Faso remonte à octobre 2009, lors du septième forum du développement durable, tenu à Ouagadougou.

Avant cela, il a été au Burkina Faso, les 5 et 6 décembre 1996 à l’occasion du XIX sommet franco-africain qui s’est tenu dans la capitale burkinabè.

Agence d’information du Burkina

 

« L’insécurité aujourd’hui a atteint un niveau indescriptible et de facto, des pans entiers de notre territoire national sont sous le contrôle de forces occultes ennemies. Notre pays continue de payer un lourd tribut au terrorisme, le sang des Burkinabè continue de couler, le décompte macabre des morts enregistrés ne cesse d’augmenter. Des milliers de Burkinabè fuyant les exactions sont en errance dans leur propre pays sans savoir de quoi sera fait leur avenir ; ils sont pudiquement désignés par le vocable de « personnes déplacées internes ». Tout ceci sans qu’aucune des manœuvres de notre armée, mal équipée et pas formée pour cette guerre asymétrique sans qu’aucune exhibition de pectoraux de nos stratèges bureaucrates ne parvienne à endiguer ce fléau qui consume notre pays et nos populations.

 (…) Il n’est peut-être pas encore tard, mais on se rapproche de plus en plus dangereusement du précipice. C’est donc maintenant, plus que jamais, que le Président du Faso doit faire œuvre utile et salvatrice pour son pays et ses populations, en initiant le dialogue national inclusif, ouvert et sincère devant aboutir à la réconciliation nationale, seule alternative réaliste pour sauver et reconstruire le Burkina Faso ». Ablassé Ouedraogo, président du Faso Autrement, extrait déclaration du 23 septembre 2019

La nouvelle Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, Soukeyna Kane a indiqué mardi, que son institution va réajuster ses programmes pour tenir compte de la difficile situation sécuritaire du pays.

«Les interventions et les programmes de développement qui sont mis en œuvre par la Banque mondiale, doivent être aujourd’hui, ajustés pour davantage répondre à la situation sécuritaire d’urgence» du Burkina Faso, a affirmé la nouvelle Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, Soukeyna Kane.

Mme Kane s’exprimait, mardi à la sortie d’une visite de travail avec le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré.

Selon elle, les échanges ont aussi porté sur la mise en place d’un certains nombres de pistes de solutions pour mieux faire face à la situation sécuritaire.

«Il s’agissait pour la Banque mondiale de réitérer notre soutien au gouvernement du Faso. Notamment dans les multiples défis auxquels le gouvernement fait face, les défis sécuritaires», a ajouté Mme Kane.

«Nous avons discuté de la situation économique. Nous avons pu faire le bilan de nos diverses interventions, notamment le projet agricole que nous avons signé aujourd’hui», a-t- elle expliqué.

A en croire Soukeyna Kane, les actions pour la transformation structurelle de l’économie permettront d’attirer le secteur privé dans la création d’emplois.

Mme Kane a par ailleurs indiqué que l’Association internationale de développement (IDA) qui est la source de financement pour le Burkina Faso,  a permis de mobiliser des fonds substantiels comparé au cycle précédent.

«Nous sommes dans la préparation d’un nouveau cycle IDA qui va engendrer des ressources pour servir le Burkina Faso, selon les objectifs de la Banque mondiale qui vise à promouvoir la prospérité partagée», a-t- elle conclut.

En rappel, la nouvelle Directrice des opérations de la Banque Mondiale, la Sénégalaise Soukeyna Kane était présente en juillet dernier au Burkina Faso pour une prise de contact avec le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré.

A l’issu des échanges, elle avait affirmé la disponibilité de son institution “à accompagner résolument” le Burkina Faso, malgré le contexte sécuritaire difficile.

Agence d’information du Burkina

 

 L’ambassadrice de Cuba au Burkina Faso Ana Maria Chongo Torreblanca, en fin de mission, a souhaité mardi, l’extension de la coopération entre le Burkina Faso et son pays.

Ana Maria Chongo Torreblanca, à sa sortie mardi d’une audience avec le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré, a souhaité une extension des relations entre les deux pays, dans «le cadre de la coopération sud-sud, avec impact sur la vie de nos peuples ».

«Le Cuba possède un potentiel énorme dans la formation du capital humain dans les services de santé, l’industrie biopharmaceutique, les sciences techniques générales, l’éducation de base et l’enseignement supérieur», a indiqué Mme Torreblanca.

Pour elle, «le Burkina possède une vaste expérience dans la production de divers matériaux, dans les techniques agricoles pour et dans l’industrie minière». Ces différents potentiels peuvent « générer de nouvelles opportunités entre les deux pays » soutien l’ambassadrice.

Les deux pays entretiennent une relation historique de coopération depuis 1975. Cette coopération bilatérale couvre les domaines de la santé, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et du sport.

Dans le domaine de la santé, 17 médecins cubains exercent au Burkina pour un partage de connaissances et de renforcement de capacités des centres hospitaliers nationaux et régionaux.

Sur le plan sportif, 3 spécialistes de sports cubains prêtent leurs services dans des structures sportives du pays.

Agence d’information du Burkina

 

Le Burkina Faso va organiser entre mi-novembre et mi-décembre, le 5e recensement général de sa population, malgré les déplacements causés par les attaques terroristes, a-t-on appris lundi.

«Nous avons estimé que malgré le contexte sécuritaire, il est important d’avoir ce recensement. Nous allons utiliser les agents issus des communes. Nous n’allons pas prendre les gens à Ouagadougou(Centre)  pour envoyer à Dori (Nord). C’est une approche novatrice», a soutenu le ministre de l’Economie et des Finances Lassané Kaboré.

  1. Kaboré s’exprimait lundi, lors du lancement officiel du 5erecensement général de la population, prévu du 16 novembre au 15 décembre 2019.

Quelques 18 milliards de FCFA sont mobilisés par l’Etat burkinabè et ses partenaires pour le recensement qui compte 20 mille 916 agents recenseurs dont la formation débute le 30 septembre prochain, a annoncé le Directeur général de l’institut national des statistiques et de la démographie Boureima Ouédraogo.

D’après lui, les technologies de l’information et de la communication notamment les smartphones et les tablettes seront utilisées pour la collecte des données.

Les résultats préliminaires seront disponibles dès février 2020 suivi de la publication et de la diffusion des définitifs courant aout-novembre 2020.

«Ce recensement constitue un pilier central du système de collecte de données statistiques, sociodémographiques et économiques fiables ,indispensables à la conception, à la bonne mise en œuvre des politiques publiques nationales, à la mesures des progrès réalisés et au contrôle  de leur adéquation avec les besoins réels des populations» a indiqué le Premier ministre Christophe Marie  Joseph Dabiré.

Le 5e RGPH  vise à l’actualisation des informations réalisées en 2006, le renouvèlement de la base de sondage, à la production d’indicateurs démographiques, économiques et sociaux fiables, a ajouté le Premier ministre.

Il a aussi précisé que ce recensement permettra la mise à jour des bases de données cartographiques et démographiques pour toutes les circonscriptions administratives par la décentralisation et enfin à l’actualisation des estimations des populations en âge de voter.

Agence d’information du Burkina

Eddie Komboïgo affirme qu’un meneur de l’insurrection disait « on a l’impression que Blaise Compaoré est devenu l’homme qu’il faut à notre pays. » en soulignant qu’il cite Marcel Tankoano du M21.  Selon l’actuel président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), il n’y a pas lieu d’être étonné « le meilleur témoignage est celui fait en votre faveur par un adversaire » ajoute-t-il. Dans son discours, Eddie Komboïgo a mis un accent particulier sur la situation de l’ancien président du Faso Blaise Compaoré exilé en Côte d’Ivoire « je lance un appel solennel pour le retour dans les conditions dignes et honorables de Blaise Compaoré ». a-t-il martelé devant plus de mille cinq cent (1500) congressistes.

Un total de 22 postulants pour l'élection présidentielle algérienne du 12 décembre prochain ont retiré les formulaires nécessaires pour collecter, auprès des citoyens et élus, les signatures requises pour se porter candidats, a indiqué l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) dans un décompte provisoire arrêté à samedi.

Il s'agit, selon le chargé de l'information de l'Autorité Ali Drâa, cité par l'agence de presse officielle APS, de quelques chefs de partis (pas les plus en vue) ainsi que des citoyens lambda.

Dimanche dernier, le chef de l'Etat algérien par intérim, Abdelkader Bensalah, a convoqué le corps électoral pour l'élection présidentielle.

En guise de garantie pour le bon déroulement des élections, le chef de l'Etat a indiqué avoir procédé à la signature de la loi organique relative à l'Autorité nationale indépendante des élections et la loi organique relative au régime électoral. "Ces deux textes ont introduit des changements capitaux et inédits, qui ont touché à l'essence même de la doctrine suivie jusque-là dans notre pays en matière d'élections", a-t-il expliqué.

En dépit de ces assurances, des dizaines de milliers de manifestants algériens sont descendus dans les rues de grandes villes pour la 31ème vendredi consécutif, afin d'exprimer, cette fois-ci, leur refus à la tenue de l'élection présidentielle.

 

Ils étaient trois panélistes Luc Marius Ibriga, Bassolma Bazié et Martine Yabré à développer le thème de la « la participation des citoyens à la démocratie au Burkina Faso », à l’occasion du dialogue démocratique. Cette tribune de débat a été initiée par le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), pour marquer la commémoration de la journée internationale de la démocratie.

Selon Luc Marius Ibriga, notre modèle de démocratie n’est pas exemplaire. « la démocratie burkinabè est malade » dit-il. Il explique que dans tous les États du monde, la démocratie représentative a montré ses limites dans la mesure ou les décisions qui sont prises par les gouvernants, ne sont pas dans l’orientation que veulent les citoyens. Ce qui explique les mouvements de contestation.

De son côté, le secrétaire général de la confédération générale du travail du Burkina (CGTB) Bassolma Bazié affirme que la participation du mouvement syndical à l’encrage de la démocratie est effective. Toutefois, il souligne que « beaucoup de stéréotypes sont collés aux mouvements syndicaux » dit-il, par les dirigeants « qui ne sont pas du tout des modèles, qui ne souhaitent pas avoir en face un contre-pouvoir, qui soit capable de parler au nom du peuple et de faire en sorte qu’il y ait une gouvernance vertueuse » ajoute-t-il.

La participation des jeunes et des femmes à la gouvernance, reste toujours à parfaire, selon Martine Yabré, la coordonnatrice pays des ONG de développement. Pour sa part, elle souhaiterait que ces couches écartées des instances de décisions, soit du fait des pesanteurs socio-culturelles pour les femmes et le prétexte du manque d’expérience pour les jeunes s’impliquent d’elles même. Elle affirme que la classe politique actuelle est « vieillissante » donc « les changements se veulent urgents » dit-elle, avec cette précision que tout processus de changement doit suivre la voie démocratique.

Gérard Sanou

Pulsar Communication SARL

Adresse:

Boulevard des Tansoaba Immeuble Nassa 01 B.P. 5976 - OUAGADOUGOU 01

Adresse email:

info@monpulsar.com