Soigné depuis début mars à l’Hôpital américain de Paris, le Premier ministre ivoirien, dont l’état de santé s’est détérioré, a été admis dans un établissement en Allemagne selon le journal Jeune Afrique sur son site.
Hospitalisé depuis le début du mois de mars à l’Hôpital américain de Paris, le Premier ministre ivoirien a été transféré en Allemagne dans la matinée du 6 mars.
L’état de santé d’Hamed Bakayoko, 56 ans, s’est brusquement dégradé ces derniers jours fait savoir le journal
Après plusieurs jours d’affrontements, le calme est revenu dans la ville de Ziguinchor, en Casamance. Mais un calme précaire, le temps d’un week-end. Le correspondant d'Africanews, Wahany Johnson Sambou, a rencontré de nombreux jeunes manifestants qui promettent de redescendre dans la rue d’ici lundi si jamais une décision défavorable est prise contre celui qu’ils considèrent comme leur président : Ousmane Sonko.
"Nous lançons un avertissement au président Macky Sall. Il doit savoir qu’il ne s'en est pa pris seulement à Sonko, mais aussi à la jeunesse, parce que Sonko est l’espoir de toute une nation. Tout ce qu’on veut, c’est qu’il le libère. Là, nous sommes calmes, mais si Sonko n'est pas libéré, nous ferons pire que ce que nous avons déjà fait", dit un jeune manifestant.
"Si Macky Sall entend notre message pour une marche pacifique, nous manifesterons pacifiquement. Mais s’il ne réagit pas, nous opterons pour la violence. Nous allons tout saccager. S’il enferme Sonko, nous irons le trouver au palais".
Au moins dix personnes ont été tuées et une trentaine d'autres blessés ce vendredi par l'explosion d'un rickshaw devant un restaurant populaire de la capitale somalienne Mogadiscio, a annoncé un responsable sécuritaire.
L'explosion a été très forte et a causé des destructions importantes et fait des victimes civiles. Les opérations sont toujours en cours pour établir le bilan exact des victimes, mais les premières informations obtenues par les responsables sécuritaires indiquent que plus de dix personnes ont péri", a déclaré ce responsable, Mohamed Osman.
L'attaque de ce soir a frappé le populaire restaurant yéménite Lul Yamani, qui est situé près du port de Mogadiscio. Suite à l'explosion, un bâtiment voisin s'est effondré alors qu'une opération de sauvetage a été déclenchée. Quelques heures plus tôt, les militants présumés du groupe avaient attaqué une prison dans la ville portuaire de Bosaso, dans la province semi-autonome du Puntland, tuant au moins huit membres du personnel de sécurité. Plusieurs détenus se sont échappés, y compris des terroristes présumés, a déclaré la police. Selon des sources policières, al-Shabaab a également revendiqué l'attentat, déclarant que les assaillants ont libéré près de 400 prisonniers.
C'est la deuxième fois que des terroristes d'al-Shabaab ont mené une telle attaque contre le restaurant Lul Yamani. Le 3 août 2020, un homme portant un gilet d'explosifs a fait sauter la porte d'entrée du restaurant. Cette attaque est le deuxième attentant à la voiture piégée en moins d'un mois. Le samedi 13 février, au moins trois personnes ont été tués dans l’explosion d’une voiture piégée à Mogadiscio, non loin du palais présidentiel.
Dakar a vécu vendredi des scènes de guérilla urbaine entre les forces de l'ordre et des centaines de jeunes réclamant la libération du principal opposant au pouvoir, Ousmane Sonko, dont l'arrestation a libéré une exaspération accumulée devant la dureté des conditions de vie.
Vendredi soir, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres s'est dit "très préoccupé" et a appelé "à éviter une escalade" tandis que le ministre sénégalais de l'Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, annonçait quatre tués dans les émeutes de ces derniers jours.
Les tensions, sensibles depuis deux jours dans un pays habituellement considéré comme un îlot de stabilité en Afrique de l'Ouest, se sont intensifiées sans perspective apparente d'apaisement, la justice ayant maintenu Ousmane Sonko en garde à vue.
Plusieurs quartiers de Dakar ont connu des affrontements d'une ampleur inconnue depuis plusieurs années, bien que la riposte policière semble se limiter essentiellement aux moyens anti-émeutes.
La bataille a laissé après coup le spectacle saisissant de rues vidées de gens et de véhicules, jusqu'aux proches abords des lieux de pouvoir, et jonchées de projectiles de toutes sortes, entre les magasins tous fermés.
"Libérez Sonko!"
Dans le quartier populaire de la Médina, au cœur de la capitale sénégalaise à l'arrêt, des groupes de jeunes scandant "Libérez Sonko!" ont harcelé en jetant des pierres les très nombreux policiers, dans les nuages de lacrymogènes et les déflagrations de grenades assourdissantes, selon des journalistes de l'AFP.
Les mêmes incidents se sont reproduits un peu plus loin près de la place de la Nation. Des blindés avaient été positionnés auprès de la présidence et ses accès bouclés.
A Mbao, dans la grande banlieue, des pillards ont été aperçus par un journaliste de l'AFP, sortant les bras chargés de marchandises d'un supermarché Auchan, dont au moins 14 magasins ont été attaqués et 10 "pillés", selon la direction du groupe français.
L'arrestation, mercredi, de M. Sonko, troisième de la présidentielle de 2019 et pressenti comme un des principaux concurrents de celle de 2024, a provoqué la colère de ses partisans, mais aussi, disent de nombreux Sénégalais, porté à son comble les frustrations suscitées par les conditions de vie depuis la pandémie de Covid-19.
Dans la foule, beaucoup exprimaient leur ressentiment contre le président Macky Sall.
La garde à vue d'Ousmane Sonko doit s'achever dimanche. Il sera présenté à nouveau au juge lundi, selon ses avocats.
La Cour suprême ghanéenne a rejeté jeudi le recours de l’opposant John Mahama qui contestait les résultats de la présidentielle de décembre pour cause de bourrage d'urnes.
"L'accusation de bourrage des urnes n'a pu être étayée par des preuves crédibles, nous n'avons donc aucune raison d'ordonner une nouvelle élection, nous rejetons ainsi cette plainte, car jugée sans fondement", a déclaré Kwesi Anin Yeboah, le juge de la Cour suprême à Accra.
La décision valide donc le verdict de la commission électorale qui donnait vainqueur le président sortant avec 51,59 % des voix contre 47,36 % pour son rival. Seules 515.524 voix séparaient les deux candidats. Les observateurs internationaux avaient salué un scrutin qui s’était déroulé dans le calme. Alors que 5 personnes avaient trouvé la mort dans des violences post-électorales.
Le parti de Mahama, le Congrès national démocratique avait déposé un recours au lendemain de la présidentielle du 7 décembre 2020 pour invalider la victoire d'Akufo-Addo, dénonçant un scrutin "frauduleux" et réclamant une "nouvelle élection".
La sentence de la Cour Suprême met donc fin au contentieux électoral au Ghana.
Dans la foulée de la distribution des vaccins, contre le coronavirus, La république démocratique du Congo a réceptionné mardi 1,7 millions de doses sur les six millions qu'elle espérait.
Selon le ministre de la santé, Eteni Longondo, ce stock devrait d’abord servir à faire vacciner le personnel médical et également les personnes âgées de plus de 55 ans et celles avec des comorbidités, l'hyper-tension chronique, ou le diabète. La campagne de vaccination doit démarrer la semaine prochaine mais avant les autorités prévoient de sensibiliser la population encore réticente.
Avant la RDC, le Ghana, la Côte d'Ivoire ou encore le Nigeria ont reçu les vaccins du dispositif Covax. Mardi, un avion a également débarqué à Luanda avec à son bord 624 000 doses de vaccins AstraZeneca/Oxford permettant à l'Angola d'entamer la vaccination de membres du personnel de santé.
Elles avaient été enlevées vendredi dernier, dans ce dortoir, ce mardi, le gouverneur de Zamfara annonce la libération des adolescentes de l'école secondaire de Jangebe. le gouverneur Bello Matawalle a salué sur twitter la libération des jeunes filles et invité tous les Nigérians à se réjouir.
Les filles qui ont retrouvé la liberté sont au nombre de 279, et pourtant les autorités avaient initialement affirmé que 317 jeunes filles manquaient à l'appel après l'attaque de ce pensionnat. Il s'agissait de la quatrième attaque d'écoles en moins de trois mois dans le nord-ouest du Nigeria, où des groupes criminels, appelés bandits, multiplient les vols de bétail à grande échelle et pratiquent les enlèvements contre rançon depuis plus de dix ans.
Les autorités de Zamfara ont l'habitude de discuter avec les groupes criminels avec lesquels ils négocient depuis plus d'un an des accords d'amnistie en échange de la remise de leurs armes.
À chaque libération, les autorités nient payer une quelconque rançon aux ravisseurs, mais cela fait pourtant peu de doute pour les experts en sécurité qui craignent que cela ne mène à une multiplication des enlèvements dans ces régions minées par l'extrême pauvreté et peu ou pas du tout sécurisées.
Deux personnes ont été tuées et cinq blessées dimanche à N'Djamena, lors d'une tentative d'arrestation d'un opposant, candidat déclaré à la présidentielle du 11 avril au Tchad face au président Idriss Deby Itno, au pouvoir depuis 30 ans, a annoncé le gouvernement.
"Il y a eu deux morts et cinq blessés, dont trois parmi les forces de l'ordre", lors d'une tentative d'interpeller l'opposant Yaya Dillo Djerou à son domicile de la capitale tchadienne, a indiqué dans un communiqué Chérif Mahamat Zene, porte-parole du gouvernement.
Ancien chef rebelle, Yaya Dillo Djerou avait rallié en 2007 le président Déby, dont il est devenu ministre avant d'occuper plusieurs postes de conseiller à la présidence de la République. Il fut ensuite représentant du Tchad à la Commission des Etats de l'Afrique centrale (Cémac) jusqu'en 2020.
Il est sous le coup de deux mandats d'arrêt, délivrés après une plainte en 2020 pour diffamation et injures envers la Première dame Hinda Déby Itno. M. Dillo avait notamment dénoncé une convention signée entre celle-ci et le gouvernement dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de coronavirus.
Il a déposé vendredi sa candidature à la présidentielle du 11 avril, à laquelle le président Deby brigue un nouveau mandat, et réclame désormais un changement de régime.
"Suite à un refus systématique depuis 48 heures de M. Yaya Dillo, appuyé d’un groupe de personnes armées, de répondre à deux mandats judiciaires", celui-ci "a vertement défié l'autorité de l’Etat en opposant une résistance armée", a expliqué le porte-parole du gouvernement.
"Les forces de défense et de sécurité (...) ayant essuyé des tirs d'armes" venant du domicile de l'opposant, elles "n'ont pas eu d'autres choix que de riposter en légitime défense", a-t-il affirmé.
Masauda Umar s'est cachée sous son lit pour échapper aux hommes armés qui ont kidnappé 317 de ses camarades dans l'Etat de Zamfara.
Elle a échappé de peu aux ravisseurs. Masauda Umar étudie à l'école secondaire de Jangebe dans l'Etat de Zamfara au Nord du Nigéria. Elle était là quand des hommes armés ont kidnappé 317 de ses camarades la semaine dernière.
"Nous étions dans l'un des dortoirs et les bandits sont arrivés. Ils sont venus au foyer de Safiya, ils ont commencé à frapper à la porte principale et la matrone a ouvert la porte. Ils ont demandé qui était la responsable de maison et elle a dit qu'elle était à l'intérieur", raconte Masauda Umar. "L'un des bandits a tiré la responsable de maison par la main, l'a giflée et lui a demandé de partir. Puis les bandits ont demandé à tout le monde d'entrer dans le foyer. Ils ont poursuivi certaines personnes et demandé à d'autres de partir, et ils sont allés vers notre chambre et ont frappé à la porte. Nous avons ouvert et ils ont demandé la responsable de maison mais tout le monde s'est tu. Je sortais de la chambre lorsque j'ai rencontré quelqu'un. J'ai couru me cacher sous mon lit. J'ai peur de retourner à l'école à cause de ce qui s'est passé. Ça m'a vraiment fait peur mais j'y retournerai si le gouvernement s'attaque à l'insécurité".
Depuis plusieurs mois, les enlèvements de grande ampleur se multiplient dans le centre et le Nord du pays. En Décembre, l'enlèvement des garçons de Katsina, dans l'Etat voisin de Kankara avait secoué le Nigéria. De gros moyens militaires avaient alors été engagés pour libérer les 344 garçons dont l'enlèvement a été coordonné par Boko Haram
Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré et son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba, se sont entretenus à Libreville ce jour, dans le cadre de la visite de travail et d’amitié du chef de l’Etat burkinabè.
Au palais de la Rénovation, les deux chefs d’Etat ont passé en revue l’état de la coopération entre leurs deux pays, se fixant pour objectif de la réactiver, dans le cadre de la commission mixte dont la dernière session remonte à 2012.
« La présente visite, qui est marquée du sceau de la fraternité et de l’amitié entre nos peuples, nos gouvernements, et, personnellement, entre vous et moi, est une opportunité pour examiner et traduire en réalité le potentiel très important, qui consolidera notre relation bilatérale », a introduit le président du Faso, au cours du tête-à-tête avec le président Bongo.
Les deux chefs d’Etat ont donné des instructions à leurs ministres en charge des Affaires étrangères, de se mettre à la tâche, pour dégager les priorités dans lesquelles le Burkina Faso et le Gabon pourraient s’engager, dans le cadre de la Zone de libre échange continentale africaine.
Les enjeux de sécurité et de santé, marqués par le terrorisme et la pandémie de la Covid-19 ont été également au centre de leur entretien. « Le terrorisme, ce n’est pas seulement au Sahel. C’est une gangrène qui se propage », a dit Roch Marc Christian Kaboré, qui a remercié son hôte gabonais, pour sa solidarité dans cette lutte.
Pour accélérer le processus de coopération entre Ouagadougou et Libreville, point de desserte de la compagnie nationale Air Burkina, et pour une réciprocité diplomatique, le gouvernement burkinabè espère l’ouverture prochaine d’une ambassade du Gabon au Burkina Faso.
Direction de la communication de la présidence du Faso
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