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Jeudi, la vie reprenait timidement à Niamey, les forces de l’ordre veillaient au grain dans les rues de la capitale après les violences post-électorales de mardi et mercredi, intervenues après la publication des résultats de la présidentielle donnant vainqueur Mohamed Bazoum.

Parmi les victimes de ces violences, le journaliste Moussa Kaka dont le domicile a été vandalisé et en partie incendié jeudi matin.

Les soupçons se dirigent vers les partisans de l’opposant Hama Amadou, soutien de Mahamane Ousmane lors du second tour. Difficile pour le journaliste de comprendre les raisons de l’acharnement dont il dit être victime.

"Moi, je n’ai rien fait aux gens de Lumana [le parti de l’opposant Hama Amadou] je n’ai rien fait. Et moi, on m’envoie plus de 3 000 messages de menaces de mort, depuis deux mois. Ça ne peut pas aller, ils n’ont qu’à changer de cible, je ne suis pas leur ennemi, leur concurrent, c’est Bazoum et Issoufou, c’est pas Moussa Kaka, et même demain s’il faut faire le travail, je le ferais comme ça.", explique le journaliste.

Un engagement donc à poursuivre son combat, celui de satisfaire le droit à l’information. Correspondant de longue date de RFI au Niger, Moussa Kaka a passé près d'un an en prison, du 20 septembre 2007 au 23 juillet 2008 , accusé "de mettre en danger la sécurité de l'Etat" par ses liens supposés avec la rébellion touarègue du nord du pays.

La direction de RFI a estimé que son correspondant "a été visé en tant que journaliste". "Il s'agit d'une très grave atteinte à la liberté de la presse", a-t-elle indiqué

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest et l'ONU "condamnent fermement les actes de violence" au Niger et "appellent toutes les parties prenantes à la retenue". Alors que Paris a appelé l'ensemble des parties au "dialogue" et "à recourir aux voies légales pour régler tout différend", selon la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

 

Deux personnes sont mortes lors des troubles qui ont suivi, au Niger, l'annonce mardi des résultats de la présidentielle a annoncé jeudi le ministre nigérien de l'Intérieur.

"Le bilan est de deux morts", a déclaré le ministre à la presse, annonçant également 468 arrestations depuis mardi, "y compris certains hommes politiques" , a déclaré Alkache Alhada.

L'une des personnes décédées a été victime d'une crise d'épilepsie pendant une manifestation.

L'autre a été tuée par balle et était le garde du corps d'un candidat du premier tour du 27 décembre, Seïni Oumarou, qui avait appelé à voter au second tour de dimanche pour Mohamed Bazoum.

Il y a également eu "des dégâts, destructions d'infrastructures, de biens publics et privés", selon le ministre nigérien de l’intérieur.

Il a accusé le principal opposant nigérien Amadou Hamadou, soutien du candidat malheureux du second tour, Mahamane Ousmane.

"Le principal responsable (Amadou Hama) est recherché et comme d'habitude, il est en fuite, mais on le trouvera", a affirmé le ministre.

La Commission électorale nationale indépendante a proclamé mardi la victoire du candidat du pouvoir Mohamed Bazoum avec 55,7% des voix face à celui de l'opposition Mahamane Ousmane, qui a contesté ces résultats et s'est proclamé vainqueur avec 50,3%.

 

La tension monte au Niger où l’opposition revendique sa victoire à la présidentielle alors que les résultats officiels sont en faveur de Mohamed Bazoum.

Ce mercredi des heurts ont éclaté dans la capitale Niamey entre les forces de l’ordre et les partisans de Mahamane Ousmane, qui crie à la fraude électorale. _"La compilation des résultats des PV en notre possession à travers nos délégués dans les différents bureaux de vote nous donnent gagnants avec 50,3% des voix, contre 49,70% pour le candidat du pouvoir." _Selon les chiffres de la Commission électorale, le candidat du pouvoir Mohamed Bazoum aurait remporté le 2eme tour avec 55,75% des voix. Ces résultats attendent toutefois la validation de la Cour constitutionnelle.

L'accès au réseau internet était très réduit mercredi matin dans la capitale Niamey et à Zinder, deuxième ville du pays, selon un constat de l'AFP, sans qu'un lien direct avec la revendication de Mahamane Ousmane puisse être clairement établi.

A Agadez, dans la circonscription de Timia, "le taux de participation de 103% a été rapporté avec un score de 99% en faveur du candidat du pouvoir", a accusé le chef de l'opposition dans son discours prononcé dans la nuit de mardi à mercredi depuis son fief de Zinder, selon son parti. "Dans ces zones nos délégués ont été contraints sous la menace d'armes à feu à signer les PV, sans aucune possibilité de porter des observations", a-t-il affirmé.

Cette annonce a été suivie mercredi matin par des heurts dans la capitale, notamment dans le quartier central du grand-marché où au moins une station essence Total a été vandalisée. Des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre - les premiers jetant des pavés contre les seconds répondant par des gaz lacrymogènes.

L'opposition avait déjà dénoncé un "hold-up électoral" et demandé la suspension de l'annonce des résultats. Des heurts sporadiques avaient alors eu lieu à Niamey, des jeunes marchant dans les rues du centre-ville en jetant des pierres vers les forces de l'ordre.

Aux abords du siège du parti au pouvoir où Mohamed Bazoum a fait une déclaration en saluant le score d'Ousmane et en souhaitant "que nous regardions dans la même direction", des gaz lacrymogènes avaient été tirés contre des manifestants tentant de s'en approcher. La nuit a ensuite été agitée dans la capitale et à Dosso, à 100 km au sud de Niamey, où des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont eu lieu.

 

Au Nigeria, un groupe de 53 otages, dont 20 femmes et neuf enfants, enlevés près du village de Kundu, ont été libérés par leurs ravisseurs ce dimanche. Aucune précision n’a été apportée par les autorités, qui affirment qu’elles ne paient pas de rançons aux groupes de bandits.

Le groupe de 53 otages récemment kidnappés dans le centre du Nigeria a été libéré dimanche par leurs ravisseurs, tandis qu'on reste sans nouvelles des 42 personnes enlevées mercredi dernier dans un lycée de Kagara, dans la même région. "Nous avons passé une semaine de dialogue, de consultations, de travail acharné et de nuits blanches parce que nous devions obtenir leur libération dans les plus brefs délais", a déclaré le gouverneur de l'Etat du Niger, Abubakar Sani Bello.

J'ai été ravi de recevoir les 53 passagers du bus NSTA qui ont été enlevés par des bandits armés il y a une semaine. Nous faisons actuellement tout ce que nous pouvons pour obtenir la libération des étudiants enlevés de GSC, Kagara et les rendre sains et saufs à leurs parents.

Si les 53 otages ont pu retrouver leurs familles après avoir passé un examen médical, les 42 personnes, dont 27 élèves, kidnappés dans le lycée de Kagara, sont toujours portés disparus. "Les élèves du lycée scientifique de Kagara sont toujours en captivité et nous faisons tout pour les libérer le plus rapidement possible", a ajouté Abubakar Sani Bello.

Dans le centre et le nord-ouest du Nigeria, des bandits multiplient les enlèvements contre des rançons et des vols de bétails. Motivées par l’appât du gain, ces bandes criminelles ont également tissés des liens avec des groupes djihadistes. Outre l’enlèvement des lycéens de Kagara, des hommes armés ont tué au moins dix personnes dans l'Etat du Niger la semaine dernière.

La Guinée peut enfin lancer sa campagne de vaccination contre le virus Ebola alors que ce pays d'Afrique de l'Ouest se bat pour enrayer la résurgence du virus mortel.

Retardé dans un premier temps par une tempête de poussière du Sahara, le vol transportant plus de 11 000 doses de vaccins Merck a atterri à Conakry ce lundi. "La suite c'est que les vaccins vont être déployés sur le terrain, sur le théâtre de la riposte des opérations, à Nzérékoré demain, et dans tous les sites où on aura besoin d'eux pour protéger les contacts des malades et encercler ainsi la propagation de cette épidémie qui préoccupe non seulement la Guinée, mais aussi les pays voisins", a déclaré Georges Ki-Zerbo, représentant de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) en Guinée

L’épidémie d’Ebola déclarée le week-end dernier est la première dans la région depuis celle de 2013-2016, qui avait fait plus de 11 300 morts en Guinée, au Liberia et au Sierra Leone. "Ce vaccin a déjà été utilisé dans plusieurs autres épidémies en particulier en RDC, où lors des dernières années plus de 300 000 doses de ce vaccin ont servi à circonscrire au moins trois épidémies d'Ebola dans le centre de la RDC, mais aussi dans le Nord Kivu et en Ituri", a ajouté Georges Ki-Zerbo.

Un approvisionnement de plus de 11 000 vaccins #Ebola envoyés par @WHO est arrivé à l'aéroport de #Conakry. La cargaison a été transportée du Sénégal par avion après que le mauvais temps a provoqué une escale à Dakar.

Une partie des doses ira directement vers la région forestière du sud-est de la Guinée, où cinq personnes sont décédées des suites du virus qui provoque une forte fièvre et, dans les pires cas, des hémorragies irréversibles. Il se transmet par contact étroit avec les fluides corporels, et les personnes qui vivent avec les patients ou qui s'en occupent sont les plus exposées.

La maladie a également réapparu en République Démocratique du Congo (RDC), qui devrait recevoir 8 700 vaccins des Etats Unis cette semaine.

L'ambassadeur d'Italie à Kinshasa, Luca Attanasio, a été tué lundi par balles lors d'une attaque armée qui a visé un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM) pendant une visite près de Goma dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de source diplomatique. Le président italien Sergio Mattarella a dénoncé "l'attaque lâche" qui a coûté la vie à son ambassadeur, le militaire italien Vittorio Iacovacci et à leur chauffeur.

Le ministère italien des Affaires étrangères a confirmé lundi la mort de son ambassadeur en République démocratique du Congo (RDC), Luca Attanasio, qui voyageait avec un convoi des Nations unies dans l'Est du pays.

"C'est avec une profonde tristesse que le ministère des Affaires étrangères confirme la mort, aujourd'hui à Goma, de l'ambassadeur d'Italie en République démocratique du Congo, Luca Attanasio, et d'un militaire", indique un communiqué. Selon une source diplomatique à Kinshasa, le diplomate a été tué par balles. Ils voyageaient en voiture "dans un convoi de la Monusco", la mission des Casques bleus qui est présente en RDC depuis vingt ans, précise encore le communiqué du ministère.

Le ministre italien des Affaires étrangères Luigi Di Maio, qui se trouvait à Bruxelles pour une réunion avec ses homologues européens, a annoncé son retour anticipé à Rome. "La République italienne est en deuil pour ces serviteurs de l'Etat qui ont perdu leur vie dans l'exercice de leurs fonctions", a déclaré le président Sergio Mattarella en déplorant "l'acte de violence". Le président du Conseil européen Charles Michel s'est déclaré "choqué par l'attaque d'un convoi" et "les vies perdues". "L'UE restera aux côtés de la RDC et sa population" pour la "sécurité et la paix", a-t-il ajouté sur Twitter en présentant en italien ses condoléances à la famille.

Luca Attanasio, âgé de 43 ans, était ambassadeur en RDC depuis octobre 2019, après être arrivé dans le pays deux ans plus tôt en tant que chef de mission, selon sa biographie officielle. Il était entré dans la carrière diplomatique fin 2003, après des études de commerce à l'Université milanaise Luigi Bocconi. Il avait démarré à la direction des Affaires économiques, avant de travailler sur les questions africaines et la coopération internationale.

A l'étranger, il fut d'abord nommé chef de la section économique et commerciale auprès de l'ambassade de Berne (2006-2010), puis consul général à Casablanca au Maroc (2010-2013). Après un passage à Rome, il était aussi devenu conseiller à l'ambassade d'Italie au Nigeria en 2015.

L'attaque contre ce convoi du PAM a eu lieu au nord de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu en proie à la violence des groupes armés depuis plus de 25 ans. Cette région abrite le Parc national des Virunga, joyau naturel, touristique et menacé, qui est aussi le théâtre des conflits de cette région du Nord-Kivu, où des dizaines de groupes armés se disputent le contrôle des richesses du sol et du sous-sol.

Créé en 1925, le parc national des Virunga est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Cette réserve s'étend sur 7 769 km2, de Goma jusqu'au territoire de Béni, entre montagnes et forêts. Le parc est surveillé par 689 rangers armés, dont au moins 200 ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions, selon ses responsables.

Luca Attanasio est le deuxième ambassadeur européen en fonction tué par balles en RDC, après le Francais Philipe Bernard, tué le 28 janvier 1993 lors d'émeutes qui avaient conduit à des pillages à Kinshasa, sous le règne de l'ex-président Mobutu Sese Seko.

 

 

Sept personnes sont mortes dans le crash d’un avion militaire près d’Abuja, la capitale du Nigeria. Ce dimanche, le Beechcraft King Air 350 de l’armée de l’air nigériane était en mission de surveillance lorsqu’il s’est écrasé après une défaillance du moteur.

Les photos du site de l'accident montrent des nuages de fumée noirs au-dessus de certaines parties de l'avion accidenté. Des témoins ont déclaré aux médias locaux qu'ils avaient vu l'avion se débattre pour faire demi-tour et revenir à l'aéroport avant qu'il n'explose."De loin j'ai vu l'avion qui perdait de l’altitude. Il a continué à descendre et à un moment je l'ai perdu de vue. Ensuite j’ai entendu un grand bruit avec du feu et de la fumée", déclare Vivian Udeh

L’avion militaire menait une mission de surveillance au-dessus de l’Etat du Niger après l’enlèvement de 42 personnes mercredi dernier, dont 27 élèves du pensionnat secondaire de Kagara. Quelques heures après l'attaque, le président nigérian Muhammadu Buhari avait ordonné aux forces de sécurité de "ramener immédiatement tous les captifs indemnes", et l'armée et la police ont indiqué qu'elles traquaient les ravisseurs.

La cause officielle du crash n’est pas encore connue, mais des responsables ont indiqué que le pilote avait fait état d’un moteur défaillant.Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident.

 

Sept membres locaux de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ont été tués dimanche dans l’explosion de leur véhicule qui a roulé sur une mine dans la région de Tillabéri (ouest) proche du Mali, a annoncé à l’AFP le gouverneur de cette région.

C’est un incident qui intervient le jour du second tour de la présidentielle au Niger. Sept membres locaux de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ont été tués dimanche 21 février dans l’explosion de leur véhicule. Selon l’annonce du gouverneur de Tillabéri, ce dernier a roulé sur une mine dans cette région de l’ouest du Niger, proche du Mali.

"J'ai eu l'information vers midi (11h GMT), il y a eu sept morts lorsque le véhicule a sauté sur une mine. Il s'agit de présidents de bureaux de vote et de leurs secrétaires", recrutés par la Céni, a expliqué à l'AFP Tidjani Ibrahim Katiella, gouverneur de la région de Tillabéri.

L'accident a également fait "trois blessés", selon lui.

La mort de ces sept personnes intervient le jour du second tour de la présidentielle entre le favori Mohamed Bazoum, fidèle du sortant Mahamadou Issoufou, et l'opposant et ancien président Mahamane Ousmane.

Le drame est survenu à Waraou, une localité située sur la commune de Dargol dans la région de Tillabéri, à une centaine de kilomètres de la capitale de Niamey. Il s’agit de la zone dite "des trois frontières" entre Niger, Mali et Burkina Faso.

Les 7,4 millions d’électeurs au Niger sont appelés aux urnes ce dimanche pour le deuxième tour de la présidentielle. Le scrutin oppose l’ancien président Mahamane Ousmane, au candidat du PNDS, Mohamed Bazoum.

Mahamane Ousmane introduit son bulletin dans l’urne. Le candidat de l’opposition à la présidentielle a voté à Birni, près de Zinder au sud-est du pays. Son adversaire, Mohamed Bazoum a accompli son geste dans un bureau de l’Hôtel de ville de Niamey, la capitale.

Les deux hommes briguent la succession de Mahamadou Issoufou, qui s’apprête à transmettre le témoin après 10 ans au pouvoir. Un premier transfert pacifique du pouvoir en gestation depuis l’indépendance du pays en 1960.

"L'alternance du pouvoir est en train de se produire. La passation de pouvoir pacifique qui a fait défaut au Niger pendant des décennies est sur le point de se concrétiser. Je suis fier. Je suis fier d'être le premier président démocratiquement élu de notre histoire à pouvoir passer le relais à un autre président démocratiquement élu. C'est un événement majeur dans la vie politique de notre pays", a déclaré le président nigérien en exercice.

Le président Issoufou, 68 ans, ne se représentait pas à l'issue de ses deux mandats constitutionnels, contrairement à de nombreux chefs d'Etat africains qui s'accrochent au pouvoir.

Mais la réussite de cette transmission sans heurts du pouvoir dépendra de l’issue de cette présidentielle. La Commission électorale indépendante qui a promis un ‘’scrutin transparent ‘’ a dénoncé dimanche, "la circulation de faux bulletins de vote" dans plusieurs régions du pays.

 

Dans un discours à la Nation, le président algérien Abdelmadjid Tebbounne a annoncé sa décision de dissoudre le Parlement et d'appeler à des élections anticipées. Il va procéder à un remaniement ministériel dans les 48 heures et a décrété une grâce pour plusieurs dizaines de détenus du Hirak.

"Le Hirak béni a sauvé l'Algérie. J'ai décidé d'accorder la grâce présidentielle à une trentaine de personnes pour lesquelles une décision de justice avait été rendue ainsi qu'à d'autres pour lesquelles aucun verdict n'a été prononcé. Entre 55 et 60 personnes rejoindront à partir de demain leur familles", a-t-il déclaré dans un discours télévisé à la Nation.

Après que le gouvernement algérien se soit efforcé d’endiguer les nouvelles manifestations de hirak, Tebboune a accordé l’amnistie à des dizaines de militants du mouvement de protestation en déclarant qu’il avait sauvé l’Algérie.

Environ 70 personnes sont actuellement en prison en raison de leurs liens avec le mouvement Hirak qui exigeait une révision en profondeur du système de gouvernement en place depuis l'indépendance de l'Algérie .

Le discours de Tebboune avait été très attendu, et coïncidait avec une journée nationale rendant hommage aux "martyrs" de la guerre d'indépendance de 1954-1962 contre la domination coloniale française.

Suspendus en mars 2020 en raison des restrictions imposées par la lutte contre la covid-19, les rassemblements avaient repris à l'approche du 22 février, date anniversaire des premières manifestations nationales.

Mardi, des milliers d'Algériens se sont rassemblés dans la ville de Kherrata, dans le nord du pays, où la première grande manifestation a éclaté en 2019 contre la candidature de M. Bouteflika à un cinquième mandat présidentiel.

Parmi eux se trouvait Karim Tabbou, une personnalité de Hirak qui a été condamné à un an de prison avec sursis en décembre pour "atteinte à la sécurité nationale".

Le discours de Tebboune à la nation avait été très attendu, et coïncidait avec une journée nationale rendant hommage aux "martyrs" de la guerre d'indépendance de 1954-1962 contre la domination coloniale française.

Il a été élu avec un taux de participation record lors d'un scrutin de décembre 2019 boycotté par le Hirak, a passé un total de trois mois en Allemagne depuis octobre, recevant un traitement pour Covid-19.

Mais il est rentré chez lui vendredi dernier après avoir été opéré du pied, suite à des complications post-covidiennes.

Au cours du weekend, il a tenu des consultations avec plusieurs partis politiques, y compris l'opposition, en vue des élections locales et législatives de la fin de l'année.

 

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