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Dix soldats maliens ont été tués mercredi dans une attaque imputée à des djihadistes contre leur poste dans le centre du pays, un des foyers de la violence qui ensanglante le Sahel, à deux semaines d'un sommet franco-sahélien consacré à la sécurité dans la région.

Tadayt, organe de propagande proche d'Al-Qaïda, a attribué cette attaque au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM, ou Jnim en arabe), alliance djihadiste affiliée à Al-Qaïda. C'est la plus meurtrière en 2021 contre les forces maliennes, qui ont perdu des centaines d'hommes de la sorte ces dernières années. Les assaillants ont eu recours à un véhicule blindé, selon un responsable sécuritaire et un porte-parole de l'armée française. Le poste de Boni, entre Douentza et Hombori, dans la région de Mopti, a été attaqué vers 6h "par des individus lourdement armés à bord de véhicules blindés".

Dix dépouilles ont été acheminées par un hélicoptère de la mission de l'ONU (Minusma) à l'aéroport de Sévaré, près de Mopti, et huit blessés évacués vers un hôpital, ont précisé des responsables locaux sous le couvert de l'anonymat, suivant une pratique courante pour de telles informations. L'attaque a causé des dégâts importants dans le camp, selon un des responsables sécuritaires

mercredi, 03 février 2021 07:47

CHAN 2021 : un duel entre des lions

Cameroun-Maroc, affiche rugissante ce mercredi à 20 heures à l'occasion des demi-finales du Championnat d'Afrique des Nations.

Le pays organisateur a réussi à tracer sa route dans la compétition malgré un jeu décevant en phase de poule (une seule victoire et deux nuls) et une qualification décrochée à l'arrachée en quarts de finale avec un succès 2-1 sur la RDC.

Maroc, grand favori de la compétition

Face aux Lions indomptables, le Maroc s'avance en grand favori sur la pelouse de Limbé. Les tenants du titre ont signé un parcours quasi sans faute durant la phase de poules en décrochant deux victoires et un nul. dimanche dernier, en quarts de finale, les Lions de l'Atlas ont surclassé la Zambie 3 buts à 1.

Mali-Guinée : duel ouvert

La seconde demi-finale s'annonce très ouverte à partir de 17h à Douala : le Mali, tombeur du Congo aux tirs au but (0-0, 5-4 TAB) est opposé à la Guinée, vainqueur sur le score de 1-0 du Rwanda.

La finale du CHAN 2021 se déroulera dimanche à 20 heures à Yaoundé.

 

Le sommet de la CEDEAO a porté essentiellement sur la préparation du prochain Sommet de l’Union Africaine prévu les 6 et 7 février 2021, et surtout sur l’harmonisation des positions des Dirigeants ouest-africains au sujet du renouvellement des Organes de l’Institution panafricaine, notamment la Présidence et la Commission de l’Union".

Après concertation, il a été retenu que le Sénégal serait l’unique candidat de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest pour la présidence de l’UA pour la période 2022-2023.

Le prochain Sommet de l’Union africaine va donc voir le Congolais Félix Tchisekedi prendre la succession du président de l’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa à la tête de l’Union africaine. Et dans un an, Macky Sall succédera à Félix Tchisekedi.

A l’intérieur du bâtiment, les députés ont validé un large remaniement du gouvernement. Le choix de certains ministres est contesté par le président de la République

 

La protestation contre le gouvernement ne retombe pas en Tunisie. Des centaines de personnes ont manifesté mardi contre la classe politique et la répression policière notamment près du siège barricadé du Parlement à Tunis, où les députés ont validé un large remaniement du gouvernement.

Les parlementaires ont voté tard mardi la confiance aux onze nouveaux ministres, dont ceux de l’Intérieur, la Justice ou la Santé, en dépit des controverses sur plusieurs noms et des critiques acerbes du président de la République Kais Saied. Pour tenter de calmer le jeu, le chef du gouvernement Hichem Mechichi a assuré mardi soir que son cabinet écouterait les jeunes qui protestent.

Les 10 ans de la révolution

Dans la journée, des manifestants ont été empêchés d’arriver devant l’Assemblée, relégués à une rue adjacente par un très important dispositif policier. Certains députés ont protesté contre ce déploiement massif, appelant à davantage de dialogue.

Les manifestants protestent notamment contre la gestion sécuritaire du mouvement de contestation sociale qui a éclaté à la mi-janvier dans des zones marginalisées du pays, au lendemain du 10e anniversaire de la révolution qui a fait chuter le 14 janvier 2011 le dictateur Ben Ali. Les manifestations se sont depuis multipliées pour réclamer la libération des personnes arrêtées et une meilleure politique sociale. Il faut dire que le chômage touche plus d’un jeune sur trois et les restrictions sanitaires ont accentué la crise sociale en détruisant des dizaines de milliers d’emplois

Conflit entre le président et son Premier ministre

Surtout, le remaniement a ravivé les divisions et animosités qui paralysent la classe politique. Signe des clivages grandissants, le président Kais Saied a critiqué lundi soir le futur exécutif, regrettant ne pas avoir été consulté. Il a fustigé l’absence de femmes parmi les ministres proposés et accusé l’un des ministres choisis d’être « lié à une affaire de corruption » et trois autres d’être soupçonnés de « conflit d’intérêts », sans préciser de noms.

Hichem Mechichi, nommé en août par le président Saied, avait initialement composé une équipe comprenant de nombreux fonctionnaires ou universitaires, dont certains proches du président. Mais il s’est progressivement éloigné de Kais Saied, jusqu’à recomposer son équipe avec l’appui d’Ennahdha, le principal parti au Parlement, qui mène un bras de fer avec le président.

Cinq mois après le coup d'État qui a renversé l’ancien président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, un décret gouvernemental a mis fin au règne du comité national pour le salut du peuple (CNSP).

Lorsque les militaires ont destitué l’ex chef de l’état, le 18 août dernier, la junte a brièvement gouverné le pays et est restée officiellement en place même après que les putschistes aient remis le pouvoir au gouvernement de transition civil intérimaire.

Une réalité qui a soulevé des questions sur l’influence continue de l’armée.

Les militaires maliens ayant également maintenus une forte emprise sur le gouvernement intérimaire. Avec notamment le colonel Assimi Goïta, leader du coup d'État et du CNSP, qui est actuellement le vice-président par intérim du Mali.

Les 15 membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), qui a servi de médiateur dans les conflits politiques au Mali, avaient exhorté le gouvernement intérimaire à démanteler la junte le 12 janvier.

Le gouvernement affirme avoir délogé une cinquantaine de combattants dans la ville de Boyali qui tentaient de bloquer l'accès vers la capitale.

Ce pourrait être une victoire de taille pour des Faca sous pression depuis un mois. Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le gouvernement centrafricain a revendiqué la neutralisation de 44 rebelles "dont plusieurs mercenaires tchadiens, soudanais et peuls" dans la ville de Boyali, à une centaine de kilomètres de la capitale Bangui.

Toujours selon les affirmations du gouvernement, 3 prisonniers auraient été emmené dans la capitale après l'opération des Forces armées centrafricaines, réalisée en coopération avec les "forces alliées", un qualificatif habituellement réservé aux soldats rwandais et paramilitaires russes arrivés en renforts pour aider le gouvernement à lutter contre l'alliance rebelle de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Si l'annonce n'a pas pu être confirmée par des sources indépendantes, le gouvernement s'est réjoui du succès de l'opération. "Les forces gouvernementales sont repassées à l'offensive", a affirmé à l'AFP le porte-parole du gouvernement, Ange-Maxime Kazagui. Jeudi dernier, le président Faustin-Archange Touadéra avait décrété quinze jours d'état d'urgence afin de donner des moyens supplémentaires aux forces de sécurité, suite à des frappes en périphérie de Bangui.

Le 17 décembre, les six groupes armés les plus puissants qui occupaient les deux-tiers de la Centrafrique en guerre civile depuis huit ans se sont alliés au sein de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), puis ont annoncé le 19, huit jours avant les élections présidentielle et législatives, une offensive dans le but d'empêcher la réélection du président Touadéra.

Mais les rebelles se sont heurtés à des forces bien supérieures en nombre et lourdement équipées: quelque 12 000 Casques bleus de la Minusca, la force de maintien de la paix de la mission de l'ONU en Centrafrique, mais aussi des centaines de militaires rwandais et paramilitaires russes dépêchés fin décembre par leurs pays à la rescousse de Faustin-Archange Touadéra et de forces armées centrafricaines en difficulté sur le terrain.

Si les rebelles n'ont, à l’exception de la double attaque en périphérie de Bangui le 13 janvier, pas pu se rapprocher de la capitale, leur positionnement sur les routes menant au Cameroun fait mal aux autorités. Selon l'ONU,les rebelles de la CPC cherchent à "asphyxier" la capitale en coupant les trois principales routes qui y mènent, empêchant les camions de marchandises d'alimenter les marchés de la capitale.

 

Les hôpitaux de Lagos sont débordés face à l'afflux des patients atteints de la Covid-19. Dans la capitale commerciale du Nigeria, le nombre de cas a considérablement augmenté depuis décembre dernier. Le personnel hospitalier est à flux tendu.

"Certains d'entre nous n'ont même plus le temps de dormir. Les appels sont incessants et les interventions s'enchaînent. Ils nous arrivent désormais fréquemment de passer deux ou trois jours sans rentrer à la maison", explique un médecin, Adejumo Olusola.

Pénurie d'oxygène liquide

La deuxième vague de la pandémie a créé également une pénurie en oxygène liquide. Ce gaz médical est précieux pour aider à respirer les patients sévèrement touchés par le Covid-19. Rien qu'à Lagos, la demande est passée de 70 à 350 bouteilles par jour.

"Nous n'avions jamais manqué d'oxygène liquide", assure Akin Abayomi, commissaire à la santé de Lagos. "Nous avions connu quelques difficultés d'approvisionnement mais jamais à ce point. Aujourd'hui, les patients en ont besoin et il n'y en a plus."

Le président Muhammadu Buhari a fait voter vendredi un budget exceptionnel de 17 millions de dollars pour construire 38 centrales à oxygène dans le pays et réparer au plus vite les usines défectueuses.

 

Le pays prévoit d’acheter 8,444 millions de doses, pour une population d'environ 20 millions, "avec la contribution financière de l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination et de la Banque mondiale", selon l’annonce faite par le gouvernement jeudi.

Bamako profitera sans nul doute du mécanisme Covax, mis sur pied par l’Alliance pour les vaccins (Gavi) et l’Organisation mondiale de la Santé pour distribuer des doses aux pays défavorisés. L'OMS d’ailleurs, espère envoyer les premiers vaccins fin janvier ou en février.

Le coût des vaccins sera de 47,65 millions d'euros, selon le gouvernement.

Le Mali a déclaré plus de 7.900 cas de contamination et 320 décès depuis mars 2020.

Le Covid-19 a ajouté aux maux d'un pays pauvre pris depuis des années dans une tourmente sécuritaire doublée d'une profonde crise économique et politique. Le Mali est aujourd'hui dirigé par des autorités de transition dominées par les militaires depuis un coup d'Etat en août 2020.

Deux millions de personnes ont été déplacés à l’intérieur de leur propre pays dans la région du Sahel. Le nombre de déplacés internes, qui était de 490 000 en 2019, a quadruplé en deux ans, selon un communiqué du Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR).

L’organisation onusienne pointe du doigt des violences djihadistes, notamment au Niger et au Burkina Faso. Depuis le début de l’année, une série d’attaques dans le nord du pays ont fait fuir plus de 11 000 burkinabés, pour la plupart des femmes et des enfants. Ces déplacés dorment en plein air, en manque d’urgence de soins de santé et d’installations sanitaires. Le Sahel accueille également plus de 850 000 réfugiés, principalement originaires du Mali.

Attaques djihadistes, gangs criminels, affrontements communautaires, le Sahel est pris dans une spirale de violences qui ont fait des milliers de morts depuis 2012. Les besoins de la population augmentent dans cette région en proie à de nombreux conflits armés, à l’insécurité alimentaire et aux changements climatiques. La pandémie de coronavirus ne pourrait qu’empirer la situation.

Le HCR appelle la communauté internationale à redoubler son soutien envers la région. L’agence demande aux États de lutter contre les causes de ces déplacements forcés, stimuler le développement stratégique et renforcer les institutions, telles que les écoles et les hôpitaux.

 

L'armée malienne a dispersé mercredi à Bamako, un nouveau rassemblement du collectif ''Yèrèwolo débout sur les remparts’’, qui appelait au départ de la force française Barkhane.

Des policiers et gendarmes ont fait usage de gaz lacrymogènes sur des manifestants qui étaient rassemblés au monument de l'indépendance. Cette manifestation interdite par les autorités en raison du covid-19 intervient quelques jours après le discours à la nation du président de la transition Bah N'Daw lors du 60è anniversaire de l'armée malienne dans lequel il a réaffirmé son soutien à la présence des forces étrangères au Mali.

Pendant ce temps, au Mali, de plus en plus de voix s'élèvent pour exiger le départ de la force barkhane qui selon plusieurs s'est rendue coupable de bavures militaires. Le drame non élucidé survenu il y a quelques semaines dans le village de Bounti, dans la région de Mopti, o¨ù plus d'une centaine de personnes aurait perdu la vie suscite la colère de plusieurs mouvements protestation.

La France engagée militairement depuis 2013 au Mali, y a déployé 5.100 soldats dans la force anti-djihadiste Barkhane. Alors que plusieurs à Bamako appellent à la fin de la mission française, le président Emmanuel Macron s'est dit favorable à un ajustement de cette force militaire.

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